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Vladimir Ilitch Oulianov, plus tard connu sous le nom de Lénine, voit le jour en Russie en 1870. L'[[Empire_russe|Empire russe]], à l'époque, est un Etat autocratique, majoritairement peuplé de paysans illettrés, condamnés à des travaux pénibles et à des famines périodiques. Le frère de Lénine, militant "[[Narodniki|populiste]]", fut pendu en 1887. Cela détermina la vocation révolutionnaire du jeune Vladimir Oulianov. A la recherche d'une stratégie pour changer le monde, il découvre les écrits de [[Karl_Marx|Karl Marx]] et prend conscience à la fois du fonctionnement du [[Capitalisme|capitalisme]] et de la centralité stratégique de la [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]] dans le processus révolutionnaire. Au début des années 1890, Lénine fait valoir que les [[Révolutionnaire|révolutionnaires]] doivent être là où se trouve la classe ouvrière (dans les usines) et s'engager dans des luttes, aussi modestes soient-elles, pour les [[Salaire|salaires]] et les conditions de travail. Il publie, en 1899, ''[[Le_développement_du_capitalisme_en_Russie|Le développement du capitalisme en Russie]]''. Il y explique que la Russie est encore majoritairement paysanne, mais que la classe ouvrière s'y développe rapidement, et que le futur de la Russie était dans le [[Prolétariat|prolétariat]] urbain. L'accroissement du prolétariat urbain favorisait la création des conditions objectives pour une révolte sociale. Dans les usines, argumentait Lénine, les [[Travailleur|travailleurs]] commençaient à développer une conscience [[Socialisme|socialiste]], notamment par l'expérience de la [[Grève|grève]].
 
Vladimir Ilitch Oulianov, plus tard connu sous le nom de Lénine, voit le jour en Russie en 1870. L'[[Empire_russe|Empire russe]], à l'époque, est un Etat autocratique, majoritairement peuplé de paysans illettrés, condamnés à des travaux pénibles et à des famines périodiques. Le frère de Lénine, militant "[[Narodniki|populiste]]", fut pendu en 1887. Cela détermina la vocation révolutionnaire du jeune Vladimir Oulianov. A la recherche d'une stratégie pour changer le monde, il découvre les écrits de [[Karl_Marx|Karl Marx]] et prend conscience à la fois du fonctionnement du [[Capitalisme|capitalisme]] et de la centralité stratégique de la [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]] dans le processus révolutionnaire. Au début des années 1890, Lénine fait valoir que les [[Révolutionnaire|révolutionnaires]] doivent être là où se trouve la classe ouvrière (dans les usines) et s'engager dans des luttes, aussi modestes soient-elles, pour les [[Salaire|salaires]] et les conditions de travail. Il publie, en 1899, ''[[Le_développement_du_capitalisme_en_Russie|Le développement du capitalisme en Russie]]''. Il y explique que la Russie est encore majoritairement paysanne, mais que la classe ouvrière s'y développe rapidement, et que le futur de la Russie était dans le [[Prolétariat|prolétariat]] urbain. L'accroissement du prolétariat urbain favorisait la création des conditions objectives pour une révolte sociale. Dans les usines, argumentait Lénine, les [[Travailleur|travailleurs]] commençaient à développer une conscience [[Socialisme|socialiste]], notamment par l'expérience de la [[Grève|grève]].
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En 1898, neuf délégués réunis à Minsk fondent le [[Parti_ouvrier_social-démocrate_de_Russie|Parti ouvrier social-démocrate de Russie]]. Lénine, en exil, ne participe pas au congrès de fondation.
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Pendant qu’il était en Sibérie, Lénine correspondait avec deux autres déportés, [[Martov|Martov]] et [[Potressov|Potressov]], qui étaient fondamentalement d’accord avec lui sur le plan pour un journal et une organisation nationaux. Ils s’écrivaient longuement sur l’avenir du journal : qui devrait écrire pour lui, quand devait-il être imprimé, comment devait-il être introduit clandestinement dans les villes, quelle serait sa position sur toute une série de questions. Les trois étaient très proches, ayant à peu près le même âge (Potressov ayant un an de plus, Martov trois ans de moins que Lénine), leur temps de déportation devant se terminer plus ou moins en même temps, et tous trois partant à l’étranger pour poursuivre le plan de lancement du journal. Ils considéraient tous trois [[Plékhanov]] comme leur maître. Ils étaient si proches, en fait, que Lénine les appelait « la triple alliance ».
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Lénine défendait la nécessité d'un organe central dans un article intitulé ''Notre tâche immédiate'', rédigé vers la fin de 1899, ou encore dans ''Une question urgente'', écrit à la même époque.
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=== Un organisateur déterminé ===
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Lénine eut un rôle important dans la préparation du congrès, en resserrant les rangs des partisans de l'''Iskra'', notamment en écrivant ''[[Que Faire ?|Que faire ?]]'', et par la correspondance active qu'il maintenait avec ses partisans. Il s'arrangeait pour avoir le plus de délégués possible (face aux autres sensibilités), en pressant ses contacts en Russie d'être les plus actifs organisateurs.
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Les déclarations de loyauté parues dans les pages de l’''Iskra'' pendant l’hiver 1902-1903 montrent clairement que les agents de Lénine remplirent leur mission avec succès. L’''Iskra'' remporta un comité après l’autre : en décembre 1902, le comité de Nijni-Novgorod ; en janvier 1903, celui de Saratov ; en février, le Syndicat des Ouvriers du Nord ; en mars, le comité du Don (Rostov), le Syndicat des Ouvriers Sibériens, les comités de Kazan et d’Oufa ; en avril, les comités de Toula, d’Odessa et d’Irkoutsk, et en mai, le Syndicat des Mineurs de la Russie du Sud et le comité d’Ekaterinoslav.<ref>Wildman, ''Making of a Workers’ Revolution'', op. cit., p. 241.</ref>
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C'était véritablement une qualité saillante de Lénine, qui le démarquait des autres intellectuels dirigeants ([[Gueorgui Plekhanov|Plékhanov]], [[Léon Trotsky|Trotski]], [[Julius Martov|Martov]], [[Rosa Luxemburg|Luxemburg]]...), qui s'occupaient peu d'activité organisationnelle, en tout les cas jamais d'une façon aussi constante et persévérante. Ce travail, Lénine le devait en grande partie à sa femme [[Nadejda Kroupskaïa|Kroupskaïa]].
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« Kroupskaïa (...) était au centre de tout le travail d’organisation, recevait les camarades venus de loin, instruisait et accompagnait les partants, fixait les moyens de communication, les lieux de rendez-vous, écrivait les lettres, les chiffrait et les déchiffrait. Dans sa chambre, il y avait presque toujours une odeur de papier brûlé venant des lettres secrètes qu’elle chauffait au-dessus du poêle pour les lire. Et fréquemment elle se plaignait, avec sa douce insistance, de ne pas recevoir assez de lettres, ou de ce qu’on s’était trompé de chiffre, ou de ce qu’on avait écrit à l’encre sympathique d’une telle façon qu’une ligne grimpait sur l’autre, etc. »<ref name=":0">Léon Trotsky, ''[https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/mavie/mv14.htm Ma vie, 12. Le congrès du parti et la scission]'', 1930</ref>
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La ténacité de Lénine a été unanimement soulignée. [[Véra Zassoulitch|Zassoulitch]], raconte [[Léon Trotsky|Trotsky]], déclara un jour à Lénine :
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''« Georges (Plékhanov) est un lévrier : il mordille bien, mais il finit toujours par lâcher ; vous êtes un bouledogue : quand vous mordez, vous ne lâchez plus… '' Quand Véra Ivanovna, plus tard, me rapporta ce propos, elle ajouta : Et il (Lénine) a beaucoup aimé ça. « Je mords et je ne lâche plus ? », a-t-il répété avec plaisir ''»''<ref name=":2">Léon Trotsky, ''[https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/mavie/mv14.htm Ma vie]'', 1930</ref>
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[[Alexandre Potressov|Potressov]] écrira bien après avoir rompu avec Lénine :
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« Et pourtant… tous ceux d’entre nous qui étaient les plus proches du travail… estimaient Lénine non seulement pour ses connaissances, son cerveau et sa capacité de travail, mais aussi pour sa dévotion exceptionnelle à la cause, sa disposition incessante à se donner complètement, à assumer les fonctions les plus déplaisantes, et à s’en acquitter sans faute avec la conscience la plus totale »<ref>A.N. Potressov, ''Посмертный сборник произведений'', Paris 1937, p. 299. (écrit en 1927)</ref>
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En plus de ses qualités pour définir une orientation souvent adaptée à la situation, cela donna sur le long terme un avantage à la fraction bolchévique. Ainsi, interrogé sur le fait que Lénine arrivait à cliver autant à lui tout seul, [[Pavel Axelrod|Axelrod]] répondait :
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Parce qu’il n’y a pas d’autre homme qui, 24 heures par jour, est absorbé par la révolution, qui n’a pas d’autres pensées que des pensées de révolution, et qui, même lorsqu’il dort, ne rêve de rien d’autre que de révolution, essayez donc de manier un pareil personnage.<ref>Z. Krjijanovskaïa, ''Несколько штрихов из жизни Ильича'', vol.2, Moscou, 1925, p. 49</ref>
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L'extraordinaire capacité de focalisation de Lénine tenait aussi au fait qu'il avait sans doute moins  d'attirance que d'autres pour la recherche de distractions artistiques, ou sexuelles.
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« La Révolution exige la concentration, le renforcement des énergies. Des individus autant que des masses. Elle n’admet pas des excès, qui sont l’état normal des héros décadents à la d’Annunzio. L’excès des plaisirs sexuels est un défaut bourgeois, c’est un symptôme de décomposition. Le prolétariat est une classe qui monte. Elle n’a pas besoin de stupéfiant ni de stimulant. Pas plus au moyen de l’excès des plaisirs sexuels qu’au moyen de l’alcool. Elle ne doit pas et ne veut pas s’oublier elle-même, oublier l’horreur et la barbarie du capitalisme. Les motifs d’action, elle les tire de ses propres conditions d’existence et de son idéal communiste. De la clarté, de la clarté, et encore de la clarté, c’est de cela qu’elle a surtout besoin ! C’est pourquoi, je le répète, pas d’affaiblissement, pas de gaspillage d’énergies ! La maîtrise de soi, la discipline intérieure, cela n’est pas de l’esclavage, même en amour ! »<ref>Clara Zetkin, ''[https://www.marxists.org/francais/zetkin/works/1924/01/zetkin_19240100.htm Souvenirs sur Lénine]'', 1924.</ref>
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===Lénine bolchévik===
 
===Lénine bolchévik===
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En 1898, neuf délégués réunis à Minsk fondent le [[Parti_ouvrier_social-démocrate_de_Russie|Parti ouvrier social-démocrate de Russie]]. Lénine, en exil, ne participe pas au congrès de fondation. En 1902, il écrit [[Que_faire_?|''Que faire ?'']], consacré aux questions d'organisation. Il y développe, sous une forme caricaturale, l'idée que le [[Syndicalisme|syndicalisme]] ne peut pas servir pour se débarrasser du système. Les idées révolutionnaires ne se développent pas automatiquement&nbsp;: il écrit que "la conscience politique de classe ne peut être apportée que de l'extérieur, c'est-à-dire seulement en dehors de la lutte économique, en dehors de la sphère des relations entre [[Travailleur|travailleurs]] et employeurs". La tâche des révolutionnaires est de contrecarrer l'influence des idées bourgeoises&nbsp;: il faut pour cela éditer un journal socialiste dans toute la Russie, et il faut se doter d'un [[Parti|parti]], qui ne doit pas seulement organiser les sympathisants à son programme, mais bien être une organisation de révolutionnaires professionnels disciplinée, centralisée et militante. C'est dans ce texte que Lénine jette les bases de ce qui deviendra connu sous le nom de [[Centralisme_démocratique|centralisme démocratique]]. En 1903, le POSDR scissionne sur une question organisationnelle importante&nbsp;: faut-il un parti de militants travaillant sous la direction de l'organisation, ou simplement exprimant un accord avec lui&nbsp;? Les partisans de la première solution sont majoritaires&nbsp;: ils forment la fraction [[Bolchévisme|''bolchévik'']], et Lénine en est. La minorité forme la fraction [[Menchévisme|''menchévik'']].<ref>Lénine, ''[https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1904/05/vil19040500.htm Un pas en avant, deux pas en arrière]'', 1904</ref>
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En 1902, il écrit [[Que_faire_?|''Que faire ?'']], consacré aux questions d'organisation. Il y développe, sous une forme caricaturale, l'idée que le [[Syndicalisme|syndicalisme]] ne peut pas servir pour se débarrasser du système. Les idées révolutionnaires ne se développent pas automatiquement&nbsp;: il écrit que "la conscience politique de classe ne peut être apportée que de l'extérieur, c'est-à-dire seulement en dehors de la lutte économique, en dehors de la sphère des relations entre [[Travailleur|travailleurs]] et employeurs". La tâche des révolutionnaires est de contrecarrer l'influence des idées bourgeoises&nbsp;: il faut pour cela éditer un journal socialiste dans toute la Russie, et il faut se doter d'un [[Parti|parti]], qui ne doit pas seulement organiser les sympathisants à son programme, mais bien être une organisation de révolutionnaires professionnels disciplinée, centralisée et militante. C'est dans ce texte que Lénine jette les bases de ce qui deviendra connu sous le nom de [[Centralisme_démocratique|centralisme démocratique]]. En 1903, le POSDR scissionne sur une question organisationnelle importante&nbsp;: faut-il un parti de militants travaillant sous la direction de l'organisation, ou simplement exprimant un accord avec lui&nbsp;? Les partisans de la première solution sont majoritaires&nbsp;: ils forment la fraction [[Bolchévisme|''bolchévik'']], et Lénine en est. La minorité forme la fraction [[Menchévisme|''menchévik'']].<ref>Lénine, ''[https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1904/05/vil19040500.htm Un pas en avant, deux pas en arrière]'', 1904</ref>
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===[[Révolution_russe_(1905)|Révolution de 1905]]===
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===Révolution de 1905===
    
Une manifestation contre le régime est réprimée par la police en janvier 1905&nbsp;: des centaines de personnes meurent. C'est le début d'une nouvelle période. Cette fois, pense Lénine, il faut massifier le parti, qui ne doit plus seulement organiser une minorité de révolutionnaires professionnels, mais tous les militants les plus activistes de la [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]]. A partir de septembre 1905, les grèves à Saint-Petersbourg voient surgir des formes nouvelles d'auto-organisation, les [[Soviets|soviets]]. Lénine se rend à Saint-Petersbourg et se bat pour que le parti s'enracine parmi tous les travailleurs désireux de se battre. De fait, les effectifs du Parti bolchévik vont atteindre 40 000 militants en 1907. Une autre spécificité des bolchéviks, par rapport aux autres courants politiques, est qu'ils réclament l'armement du [[Prolétariat|prolétariat]].
 
Une manifestation contre le régime est réprimée par la police en janvier 1905&nbsp;: des centaines de personnes meurent. C'est le début d'une nouvelle période. Cette fois, pense Lénine, il faut massifier le parti, qui ne doit plus seulement organiser une minorité de révolutionnaires professionnels, mais tous les militants les plus activistes de la [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]]. A partir de septembre 1905, les grèves à Saint-Petersbourg voient surgir des formes nouvelles d'auto-organisation, les [[Soviets|soviets]]. Lénine se rend à Saint-Petersbourg et se bat pour que le parti s'enracine parmi tous les travailleurs désireux de se battre. De fait, les effectifs du Parti bolchévik vont atteindre 40 000 militants en 1907. Une autre spécificité des bolchéviks, par rapport aux autres courants politiques, est qu'ils réclament l'armement du [[Prolétariat|prolétariat]].
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D'autres auteurs ont montré à quel point Lénine est resté toute sa vie admirateur du Kautsky d'avant 1914.<ref>[http://revueperiode.net/lire-lenine-entretien-avec-lars-lih/ ''Lire Lénine. Entretien avec Lars Lih''], 2013 </ref> Plutôt que de se présenter comme un novateur en rupture, Lénine s'est revendiqué de la fidélité aux idées socialistes, contrairement aux social-traîtres. De nombreux éléments étayent cette idée, notamment ce que lui et la plupart des bolchéviks écrivent pendant les premières années de la guerre de 191-1918<span class="reference-text"><ref>Alencontre.org, [http://alencontre.org/societe/histoire/lenine-en-1914-la-nouvelle-epoque-de-guerre-et-revolution.html ''Lénine en 1914. La «nouvelle époque de guerre et révolution»'']</ref></span>, ou encore son pamphlet contre le ''«&nbsp;renégat Kautsky&nbsp;»''. Les références de Lénine au Kautsky d'avant-guerre sont extrêmement nombreuses, même après la trahison. Même ''Sur notre révolution'', l’un des tout derniers articles de Lénine, en grande partie écrit sur son lit de mort, inclut une référence à Kautsky.
 
D'autres auteurs ont montré à quel point Lénine est resté toute sa vie admirateur du Kautsky d'avant 1914.<ref>[http://revueperiode.net/lire-lenine-entretien-avec-lars-lih/ ''Lire Lénine. Entretien avec Lars Lih''], 2013 </ref> Plutôt que de se présenter comme un novateur en rupture, Lénine s'est revendiqué de la fidélité aux idées socialistes, contrairement aux social-traîtres. De nombreux éléments étayent cette idée, notamment ce que lui et la plupart des bolchéviks écrivent pendant les premières années de la guerre de 191-1918<span class="reference-text"><ref>Alencontre.org, [http://alencontre.org/societe/histoire/lenine-en-1914-la-nouvelle-epoque-de-guerre-et-revolution.html ''Lénine en 1914. La «nouvelle époque de guerre et révolution»'']</ref></span>, ou encore son pamphlet contre le ''«&nbsp;renégat Kautsky&nbsp;»''. Les références de Lénine au Kautsky d'avant-guerre sont extrêmement nombreuses, même après la trahison. Même ''Sur notre révolution'', l’un des tout derniers articles de Lénine, en grande partie écrit sur son lit de mort, inclut une référence à Kautsky.
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== Pseudonymes utilisés par Vladimir Illitch Oulianov ==
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==Pseudonymes utilisés par Vladimir Illitch Oulianov==
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* Touline (1895)
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*Touline (1895)
* Frey (vers 1903)
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*Frey (vers 1903)
* N. Lénine (à partir de 1903)
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*N. Lénine (à partir de 1903)
    
==Témoignages sur Lénine==
 
==Témoignages sur Lénine==

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