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Dans la [[Russie tsariste]] d'avant 1917, on distinguait souvent "les libéraux" (les bourgeois derrière le [[parti KD]]) et "les démocrates" (les [[Parti SR|SR]] et les [[POSDR|SD]]).
 
Dans la [[Russie tsariste]] d'avant 1917, on distinguait souvent "les libéraux" (les bourgeois derrière le [[parti KD]]) et "les démocrates" (les [[Parti SR|SR]] et les [[POSDR|SD]]).
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Friedrich Hayek va jusqu'à opposer deux [[Libéralisme|libéralismes]], celui de [[Adam Smith|Smith]] et Burke, à celui de [[Voltaire]], [[Rousseau]], ou [[Condorcet]], qui sont pour lui les ancêtres du [[socialisme]]<ref>Friedrich Hayek, ''The Principles of a Liberal Social Order'', 1966</ref>.
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Friedrich Hayek va jusqu'à opposer deux libéralismes, celui de [[Adam Smith|Smith]] et Burke, à celui de [[Voltaire]], [[Rousseau]], ou [[Condorcet]], qui sont pour lui les ancêtres du [[socialisme]]<ref>Friedrich Hayek, ''The Principles of a Liberal Social Order'', 1966</ref>.
    
Ainsi un certain nombre de penseurs du libéralisme assument franchement de mettre en avant essentiellement la question de la [[propriété privée des moyens de production]], et donc un primat du libéralisme économique. Ainsi [[Ludwig von Mises]] écrivait  :<blockquote>''« Le programme du libéralisme devrait donc, résumé en un seul mot, se formuler ainsi : propriété, c'est-à-dire propriété privée des moyens de production (car la propriété privée des biens de consommation va de soi, et elle est admise même par les socialistes et les communistes). Toutes les autres exigences du libéralisme découlent de cette exigence fondamentale. »''<ref>Ludiwg Von Mises, ''Le Libéralisme'', 1927</ref></blockquote>En cohérence avec cette position, von Mises considérait que le [[fascisme]] pouvait ponctuellement sauver le libéralisme économique :<blockquote>''« On ne peut nier que le fascisme et les mouvements similaires cherchant à mettre en place des dictatures sont remplis des meilleures intentions et que leur intervention a, pour l'instant, sauvé la civilisation européenne. Le mérite qui en revient au fascisme demeurera éternellement dans l'histoire. Mais bien que sa politique ait apporté provisoirement le salut, elle n'est pas de nature à nous assurer les succès futurs. Le fascisme était une solution d'urgence. Le considérer comme quelque chose de plus serait une erreur fatale. »''</blockquote>De même, [[Friedrich Hayek]] se dit contre les [[dictatures]] en général, mais a soutenu que celles-ci peuvent être un régime transitoire nécessaire, et qu'il préfèrait une "dictature libérale" à une "démocratie totalitaire" (ce qui signifie pour lui une démocratie ne garantissant pas la [[propriété privée capitaliste]]). C'est ce qui l'a conduit très concrètement, lui et les [[Chicago Boys]] (économistes néolibéraux de l'Ecole de Chicago) à soutenir activement la dictature de Pinochet au Chili (anti-socialiste et néolibérale).
 
Ainsi un certain nombre de penseurs du libéralisme assument franchement de mettre en avant essentiellement la question de la [[propriété privée des moyens de production]], et donc un primat du libéralisme économique. Ainsi [[Ludwig von Mises]] écrivait  :<blockquote>''« Le programme du libéralisme devrait donc, résumé en un seul mot, se formuler ainsi : propriété, c'est-à-dire propriété privée des moyens de production (car la propriété privée des biens de consommation va de soi, et elle est admise même par les socialistes et les communistes). Toutes les autres exigences du libéralisme découlent de cette exigence fondamentale. »''<ref>Ludiwg Von Mises, ''Le Libéralisme'', 1927</ref></blockquote>En cohérence avec cette position, von Mises considérait que le [[fascisme]] pouvait ponctuellement sauver le libéralisme économique :<blockquote>''« On ne peut nier que le fascisme et les mouvements similaires cherchant à mettre en place des dictatures sont remplis des meilleures intentions et que leur intervention a, pour l'instant, sauvé la civilisation européenne. Le mérite qui en revient au fascisme demeurera éternellement dans l'histoire. Mais bien que sa politique ait apporté provisoirement le salut, elle n'est pas de nature à nous assurer les succès futurs. Le fascisme était une solution d'urgence. Le considérer comme quelque chose de plus serait une erreur fatale. »''</blockquote>De même, [[Friedrich Hayek]] se dit contre les [[dictatures]] en général, mais a soutenu que celles-ci peuvent être un régime transitoire nécessaire, et qu'il préfèrait une "dictature libérale" à une "démocratie totalitaire" (ce qui signifie pour lui une démocratie ne garantissant pas la [[propriété privée capitaliste]]). C'est ce qui l'a conduit très concrètement, lui et les [[Chicago Boys]] (économistes néolibéraux de l'Ecole de Chicago) à soutenir activement la dictature de Pinochet au Chili (anti-socialiste et néolibérale).

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