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S.L. corr coq.
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</blockquote>Sachant que notre langue alphasyllabaire et phonétique (issue de notre évolution culturelle figée par l'enseignement traditionnel) génère une pensée et une vision spontanément abstraites (en opposition avec la  [[Syncrétisme_(psychologie)|perception syncrétique]] de l'enfant et de son [[Devenir (principe)|devenir]] complexe), il est nécessaire d'utiliser la méthode d'abstraction afin de retranscrire et de représenter le réel dans son développement complexe : « C1 <A1> C2 » <> « C2' <A2> C3 ».   
 
</blockquote>Sachant que notre langue alphasyllabaire et phonétique (issue de notre évolution culturelle figée par l'enseignement traditionnel) génère une pensée et une vision spontanément abstraites (en opposition avec la  [[Syncrétisme_(psychologie)|perception syncrétique]] de l'enfant et de son [[Devenir (principe)|devenir]] complexe), il est nécessaire d'utiliser la méthode d'abstraction afin de retranscrire et de représenter le réel dans son développement complexe : « C1 <A1> C2 » <> « C2' <A2> C3 ».   
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Dans le cadre de la connaissance, c'est la force d'abstraction (A1), avec [[Contradictions|ses conflits]] entre pratiques et expériences, qui permet de définir le concret réel dans sa globalité incommensurable (C1). Cependant, ce réel concret conceptualisé (C2) a besoin nécessairement d'une mise en forme simplexe particulière (C2') afin de l'étudier à l'échelle des sens ou de la technologie d'une part, de l'enseigner d'autre part. On passe de la sphère connaissance du domaine de la contemplation (« C1 <A1> C2 ») aux cellules du savoir du domaine de la mesure (« C2' <A2> C3 »). Ainsi, dans le cadre du savoir un second processus d'abstraction qu'est la modélisation (A2), avec [[Contradiction|ses conflits]] entre expérimentations et applications, conduit à formaliser la connaissance sous la forme de symbole (C3). Cela permet a posteriori de créer une [[Théorie et faits|représentation]] singulière du réel universel (C1').  
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Dans le cadre de la connaissance, c'est la force d'abstraction (A1), avec [[Contradictions|ses conflits]] entre pratiques et expériences, qui permet de définir le concret réel dans sa globalité incommensurable (C1). Cependant, ce réel concret conceptualisé (C2) a besoin nécessairement d'une mise en forme simplexe particulière (C2') afin de l'étudier à l'échelle des sens ou de la technologie d'une part, de l'enseigner d'autre part. On passe de la sphère de la connaissance du domaine de la contemplation (« C1 <A1> C2 ») aux cellules du savoir du domaine de la mesure (« C2' <A2> C3 »). Ainsi, dans le cadre du savoir un second processus d'abstraction qu'est la modélisation (A2), avec [[Contradiction|ses conflits]] entre expérimentations et applications, conduit à formaliser la connaissance sous la forme de symbole (C3). Cela permet a posteriori de créer une [[Théorie et faits|représentation]] singulière du réel universel (C1').  
    
L'abstraction est la base de l'application des démarches dialectiques en science. C'est ''la méthode du passage de l'abstrait au concret''. <blockquote>« La question de l’abstraction est centrale pour les sciences sociales, comme pour les sciences de la nature d’ailleurs. Elle pose le problème de la complétude des descriptions et des explications que ces sciences se proposent d’atteindre, soit encore celui de la légitimité de leurs méthodes et de leurs résultats eu égard à la complexité et à la diversité infinies du monde réel, qui se situent à l’horizon de leurs investigations. »<ref>Demeulenaere Pierre, « Présentation : le problème de l'abstraction en sociologie », ''L'Année sociologique'', 2006/2 (Vol. 56), p. 253-262. DOI : 10.3917/anso.062.0253. URL : https://www.cairn.info/revue-l-annee-sociologique-2006-2-page-253.htm                                                    </ref> </blockquote>Elle est mise en pratique par/dans la [[Méthode globale|méthode globale]] en pédagogie afin de sortir l'enfant de [[Syncrétisme (psychologie)|la confusion syncrétique]] générée par une pensée par couple abstraite et chaotique.   
 
L'abstraction est la base de l'application des démarches dialectiques en science. C'est ''la méthode du passage de l'abstrait au concret''. <blockquote>« La question de l’abstraction est centrale pour les sciences sociales, comme pour les sciences de la nature d’ailleurs. Elle pose le problème de la complétude des descriptions et des explications que ces sciences se proposent d’atteindre, soit encore celui de la légitimité de leurs méthodes et de leurs résultats eu égard à la complexité et à la diversité infinies du monde réel, qui se situent à l’horizon de leurs investigations. »<ref>Demeulenaere Pierre, « Présentation : le problème de l'abstraction en sociologie », ''L'Année sociologique'', 2006/2 (Vol. 56), p. 253-262. DOI : 10.3917/anso.062.0253. URL : https://www.cairn.info/revue-l-annee-sociologique-2006-2-page-253.htm                                                    </ref> </blockquote>Elle est mise en pratique par/dans la [[Méthode globale|méthode globale]] en pédagogie afin de sortir l'enfant de [[Syncrétisme (psychologie)|la confusion syncrétique]] générée par une pensée par couple abstraite et chaotique.   
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</div></blockquote>/!\ NE PAS OUBLIER :
 
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  '''Une généralisation (tout <> partie du tout ») englobe la particularité (ce qui propre et commun aux parties) et la singularité (ce qui est rare dans le tout et infiniment petit dans les parties)'''
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  '''Une généralisation (tout <> partie du tout ») englobe la particularité (ce qui propre et commun aux parties) et la singularité (ce qui est rare dans le tout et infiniment petit dans les parties).'''
    
====En sociologie====
 
====En sociologie====
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