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S.L. Bombard de Réf
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=> cf aussi [[Origine et commencement]]
 
=> cf aussi [[Origine et commencement]]
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== L'être, le néant et la négation ==
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==Le néant et la négation==
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« ... dans négativité, il faut y entendre un processus. La négation serait un acte, la négativité serait un processus toujours en devenir. »<ref>s’ e n t r e - t e n i r  avec ... G. W. F. Hegel ''via'' J-F. Kervégan : De la négativité dans le système hégélien (49 min.). ''Les nouveaux chemins de la connaissance. Les vertus du non'' (2/4) - France Culture. émission du 15 1o 2o13.</ref>
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=== Le concept, la négation et le devenir ===
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'''=> Jean-Clet Martin. ''Intrigue criminelle de la philosophie - Lire'' La phénoménologie de l'esprit ''de Hegel.'' Les empécheurs de tourner en rond/La découverte''' ([http://strassdelaphilosophie.blogspot.com/2013/09/la-negation.html extrait sur la négativité])
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« '''Le concept, au sens de Hegel, est déjà processuel''', pour reprendre l’expression de Deleuze dans ''Qu’est-ce que la philosophie ?'' Il témoigne d’un processus qui ne reste pas seulement subjectif -idée ou représentation- mais est déjà débordé par une réalité en '''''devenir'''''. »
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« On n’insistera jamais suffisamment sur l’idée que ''La logique'' de Hegel ne commence pas vraiment par la doctrine de l’Etre, mais que sa première disposition sera celle du devenir, mis en mouvement par le Néant ou le négatif. »
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=== Figure du néant et de la négativité ===
 
'''=> Francoise Dastur (2018). ''Figures du néant et de la négation entre Orient et Occident'' (224 p.). Encre Marine.'''
 
'''=> Francoise Dastur (2018). ''Figures du néant et de la négation entre Orient et Occident'' (224 p.). Encre Marine.'''
 
<br /><blockquote>« Ce qui a fait naître l’émerveillement des premiers penseurs grecs, c’est qu’il y a quelque chose plutôt que rien, et c’est là ce qui a donné le coup d’envoi à cette pensée de l’être qui s’est développée de Parménide à Aristote et qui constitue le fondement de la philosophie occidentale.  
 
<br /><blockquote>« Ce qui a fait naître l’émerveillement des premiers penseurs grecs, c’est qu’il y a quelque chose plutôt que rien, et c’est là ce qui a donné le coup d’envoi à cette pensée de l’être qui s’est développée de Parménide à Aristote et qui constitue le fondement de la philosophie occidentale.  
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Le devenir est donc l'effet d'un conflit des contraires qui à la fois s'opposent et s'impliquent mutuellement.
 
Le devenir est donc l'effet d'un conflit des contraires qui à la fois s'opposent et s'impliquent mutuellement.
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<div class="citation">p. 375 ><blockquote>... le concept de temps est une abstraction à partir des devenirs nombreux et variés. Il n'est pas antérieur à la perception du devenir, c'est ce qu'a montré l'étude des origines de la notion de stade et des notions des changements cycliques et périodiques des phénomènes naturels tels que la successions des jours, des saisons.</blockquote><blockquote>Initialement abstrait des devenirs et destiné à servir de référence à leur stabilité et conservation, le concept de temps devient de plus en plus indépendant du devenir pour s'en détacher complétement. [...] Kant [...] ne peut y voir qu'une catégorie apriori de la raison. Cette situation s'explique [...] que dans les premières philosophies du devenir ont connu un destin plutôt éphémère et qu'avec Socrate, surtout Platon et Aristote, l'effort philosophique s'est plutôt dirigé vers la stabilisation des catégories et vers leurs réflexions et élaboration formelle. Ce qui a entrainé [...] la création d'une logique formelle rigoureuse [...] mais également un certain flottement et parfois de francs conflits entre la catégorie et la réalité, comme [...] dans les discussions qui opposent réalistes et nominalistes au moyen âge et récemment rationalistes et empiristes...</blockquote>
 
<div class="citation">p. 375 ><blockquote>... le concept de temps est une abstraction à partir des devenirs nombreux et variés. Il n'est pas antérieur à la perception du devenir, c'est ce qu'a montré l'étude des origines de la notion de stade et des notions des changements cycliques et périodiques des phénomènes naturels tels que la successions des jours, des saisons.</blockquote><blockquote>Initialement abstrait des devenirs et destiné à servir de référence à leur stabilité et conservation, le concept de temps devient de plus en plus indépendant du devenir pour s'en détacher complétement. [...] Kant [...] ne peut y voir qu'une catégorie apriori de la raison. Cette situation s'explique [...] que dans les premières philosophies du devenir ont connu un destin plutôt éphémère et qu'avec Socrate, surtout Platon et Aristote, l'effort philosophique s'est plutôt dirigé vers la stabilisation des catégories et vers leurs réflexions et élaboration formelle. Ce qui a entrainé [...] la création d'une logique formelle rigoureuse [...] mais également un certain flottement et parfois de francs conflits entre la catégorie et la réalité, comme [...] dans les discussions qui opposent réalistes et nominalistes au moyen âge et récemment rationalistes et empiristes...</blockquote>
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== Le concept de stade en science ==
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==Le concept de stade en science==
 
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