Modifications

C'est la pratique de la [[Méthode globale|méthode globale]] en pédagogie.   

C'est la pratique de la [[Méthode globale|méthode globale]] en pédagogie.   

== Schéma du regard-scientifique ==

==Schéma du regard-scientifique==

Afin d'appréhender l'abstraction au quotidien, voici un schéma réalisé de manière linéaire qui met en lumière le rapport et les écarts entre la science et la technique.  

Afin d'appréhender l'abstraction au quotidien, voici un schéma réalisé de manière linéaire qui met en lumière le rapport et les écarts entre la science et la technique.  

Pour une représentation sous la forme  

Pour une représentation sous la forme  

===Mouvement de la sphère de la contemplation ===

*d'un nœud de Möbius : cf [https://regard-scientifique.monsite-orange.fr/page-5be621e8287d0.html le schéma du regard-scientifique]

* Domaine de la connaissance (Science - Sujet) 

===Mouvement de la sphère de la contemplation===

  [[Émile Jalley]], « la connaissance procède de l'action sur les choses avant de la guider.» Et la science en tant que « conscience des rapports entre le réel et la pensée », est adaptation active des cadres de la connaissance à l'objet, « réaction » des forces humaines en réponse aux forces de la nature, selon un cycle d'interactions. C'est "une création, non pas une continuité [E. J. : théorie de Descartes], mais perpétuelle et progressive qui rend compte à la fois du monde et de la science. Entre les deux, il y a continuité, « foncière identité ». C'est pourquoi, les lois de la pensée sont en homologie essentielle, en conformité avec celles de l'univers : « sans dialectique dans le monde, il n'y aurait pas de dialectique dans la pensée. Il faut bien que la pensée du monde soit inscrite par le monde dans la pensée ».

 

  '''[[Émile Jalley]] et [[Henri Wallon]] :''' « « la connaissance procède de l'action sur les choses avant de la guider ». Et la science en tant que « ''conscience des rapports entre le réel et la pensée'' », est adaptation active des cadres de la connaissance à l'objet, « ''réaction'' » des forces humaines en réponse aux forces de la nature, selon un cycle d'interactions. C'est « '''''une création''''' », non pas une continuité [E. J. : théorie de Descartes], mais perpétuelle et progressive qui rend compte à la fois du monde et de la science. Entre les deux, il y a continuité, « ''foncière identité'' ». C'est pourquoi, les lois de la pensée sont en homologie essentielle, en conformité avec celles de l'univers : '''« sans dialectique dans le monde, il n'y aurait pas de dialectique dans la pensée. Il faut bien que la pensée du monde soit inscrite par le monde dans la pensée ».'''»

<blockquote>C1 : Sphère (concret réel) = Regardé globale/Expérience ↔ Réflexions/Pratique     

<blockquote>C1 : Sphère (concret réel) = Regardé globale/Expérience ↔ Réflexions/Pratique     

  C2 : Théorie (concret pensé)  </blockquote><br />

  C2 : Théorie (concret pensé)  </blockquote><br />

* Saut 1 :  

*Saut 1 :

<blockquote>C2  

<blockquote>C2  

C2'</blockquote>

C2'</blockquote>

=== Mouvement de la sphère de la mesure ===

===Mouvement de la sphère de la mesure===

* Domaine du savoir acquis (Ingénierie - Objet)

*Domaine du savoir acquis (Ingénierie - Objet)

<blockquote>C2' : Cellules (concret réel) => Observation fine/Expérimentation ↔ Applications/Raisonnement

<blockquote>C2' : Cellules (concret réel) => Observation fine/Expérimentation ↔ Applications/Raisonnement

C3 : Symbole (concret pensé)</blockquote>

C3 : Symbole (concret pensé)</blockquote>

* Saut 2 :  

*Saut 2 :

<blockquote>C3  

<blockquote>C3  

C1'</blockquote>  

C1'</blockquote>  

=== Modèle de la circularité dialectique des savoirs ===

===Modèle de la circularité dialectique des savoirs===

   

   

  [[Émile Jalley]] : « Le savoir humain est comme un arbre (1), dont les racines puis le tronc sont les savoirs sur l’esprit inconscient (2) et conscient (3), les branches qui sortent de ce tronc (4) étant les sciences formelles, les sciences de la nature et les sciences de l’homme (5), le feuillage de l’arbre se formant alors de l’entrelacement de leurs applications techniques et pratiques particulières. »

  [[Émile Jalley]] : « Le savoir humain est comme un arbre (1), dont les racines puis le tronc sont les savoirs sur l’esprit inconscient (2) et conscient (3), les branches qui sortent de ce tronc (4) étant les sciences formelles, les sciences de la nature et les sciences de l’homme (5), le feuillage de l’arbre se formant alors de l’entrelacement de leurs applications techniques et pratiques particulières. »

Avec

Avec

# Descartes, Hegel;  

 

# Freud, Lacan et col.;  

#Descartes, Hegel ;

# Wallon, Piaget, Gesell et col.,

#Freud, Lacan et col. ;

# Descartes, Hegel, Freud, Wallon, Piaget,

#Wallon, Piaget, Gesell et col. ;

# Hegel, Marx et col.

#Descartes, Hegel, Freud, Wallon, Piaget ;

#Hegel, Marx et col.

==Notions philosophiques==

==Notions philosophiques==

«&nbsp; L'abstraction est donc l'opération ''qui isole, pour les considérer à part, certains éléments d'une représentation qui ne sont pas donnés séparément dans la réalité&nbsp;»''

«&nbsp; L'abstraction est donc l'opération ''qui isole, pour les considérer à part, certains éléments d'une représentation qui ne sont pas donnés séparément dans la réalité&nbsp;»''

*<div class="ref">''Manuel de philosophie'', A. Cuvillier, éd. Armand Colin, 1947, t. 1 - Introduction générale - Psychologie,&nbsp;p.&nbsp;481</div>

* ''Manuel de philosophie'', [[Armand Cuvillier|A. Cuvillier]], éd. Armand Colin, 1947, t. 1 - Introduction générale - Psychologie,&nbsp;p.&nbsp;481

</blockquote>  

</blockquote>  

Dans ce cas, la pensée abstraite est regardée avec méfiance, par son éloignement de la pensée réelle ou concrète (Joseph Joubert)&nbsp;:

Dans ce cas, la pensée abstraite est regardée avec méfiance, par son éloignement de la pensée réelle ou concrète (Joseph Joubert)&nbsp;:

<blockquote><div class="citation">Avant que l’abstraction soit devenue pour l’esprit une chose qu’il puisse se représenter, et même concevoir, que de temps il lui faut&nbsp;! Par combien de retouches il faut fortifier cette ombre&nbsp;! Combien de gens se font abstraits pour paraître profonds&nbsp;! La plupart des termes abstraits sont des ombres qui cachent des vides.</div>

<blockquote><div class="citation">Avant que l’abstraction soit devenue pour l’esprit une chose qu’il puisse se représenter, et même concevoir, que de temps il lui faut&nbsp;! Par combien de retouches il faut fortifier cette ombre&nbsp;! Combien de gens se font abstraits pour paraître profonds&nbsp;! La plupart des termes abstraits sont des ombres qui cachent des vides.

*<div class="ref">''Pensées''&nbsp;(~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 1,&nbsp;p.&nbsp;321&nbsp;([[https://fr.wikisource.org/wiki/Pensées|texte intégral sur Wikisource]])</div>

* ''Pensées''&nbsp;(~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 1,&nbsp;p.&nbsp;321&nbsp;([[https://fr.wikisource.org/wiki/Pensées|texte intégral sur Wikisource]])

</blockquote>  

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Cependant,

Cependant,

<blockquote><div class="citation">L'idée abstraite n'est pas, [...], un simple «&nbsp;extrait&nbsp;» de la représentation concrète, une «&nbsp;idée partielle&nbsp;», un résidu appauvri de la perception. L'abstraction véritable est tout autre chose que cette pseudo-abstraction qui n'est guère qu'une attention toute spontanée, prêtée à certains caractères de l'objet perçu ''tels qu'ils sont donnés dans l'intuition sensible''.</div>

<blockquote><div class="citation">L'idée abstraite n'est pas, [...], un simple «&nbsp;extrait&nbsp;» de la représentation concrète, une «&nbsp;idée partielle&nbsp;», un résidu appauvri de la perception. L'abstraction véritable est tout autre chose que cette pseudo-abstraction qui n'est guère qu'une attention toute spontanée, prêtée à certains caractères de l'objet perçu ''tels qu'ils sont donnés dans l'intuition sensible''.

*<div class="ref">''Manuel de philosophie'', A. Cuvillier, éd. Armand Colin, 1947, t. 1 - Introduction générale - Psychologie,&nbsp;p.&nbsp;487</div>

* ''Manuel de philosophie'', [[Armand Cuvillier|A. Cuvillier]], éd. Armand Colin, 1947, t. 1 - Introduction générale - Psychologie,&nbsp;p.&nbsp;487

</blockquote> <blockquote><div class="citation">'''L'abstraction proprement dite, celle qui forme les concepts, est INSÉPARABLE DE LA GÉNÉRALISATION.'''</div>

</div></blockquote> <blockquote><div class="citation">'''L'abstraction proprement dite, celle qui forme les concepts, est INSÉPARABLE DE LA GÉNÉRALISATION.'''

 

* ''Manuel de philosophie'', [[Armand Cuvillier|A. Cuvillier]], éd. Armand Colin, 1947, t. 1 - Introduction générale - Psychologie,&nbsp;p.&nbsp;487

*<div class="ref">''Manuel de philosophie'', A. Cuvillier, éd. Armand Colin, 1947, t. 1 - Introduction générale - Psychologie,&nbsp;p.&nbsp;487</div>

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==Démarches dialectiques en science==

==Démarches dialectiques en science==

{{voir|Bibliographie sur le matérialisme dialectique}}

{{voir|Bibliographie sur le matérialisme dialectique}}

Dans le livre d'Angel Rivière, ''la psychologie de Vygotsky'' (édition La Dispute) à la page 7&nbsp;:

Dans le livre d'Angel Rivière, ''la psychologie de [[Lev Vygotski|Vygotsky]]'' (édition La Dispute) à la page 7&nbsp;:

<blockquote>«&nbsp;[...] sur le plan méthodologie, il convient d'élaborer un type d'analyse en unités non décomposables, c'est-à-dire qui intègre les différents aspects significatifs de la conduite humaine. A ce propos, Vygotsky indique&nbsp;:&nbsp; ''"Par '''unité de base''' nous entendons des produits de l'analyse tels qu'à la différence des éléments ils possèdent toutes les propriétés fondamentales du '''tout''' et sont des parties vivantes de cette unité qui ne sont plus décomposables [...] ''»_{(Vygotsky, 1985, p. 36)}</blockquote>  

<blockquote>«&nbsp;[...] sur le plan méthodologie, il convient d'élaborer un type d'analyse en unités non décomposables, c'est-à-dire qui intègre les différents aspects significatifs de la conduite humaine. A ce propos, Vygotsky indique&nbsp;:&nbsp; ''"Par '''unité de base''' nous entendons des produits de l'analyse tels qu'à la différence des éléments ils possèdent toutes les propriétés fondamentales du '''tout''' et sont des parties vivantes de cette unité qui ne sont plus décomposables [...] ''»  

 

^{([[Lev Vygotski|Vygotsky,]] 1985, p. 36)}</blockquote>  

Or, chez [[Alexandre_Zinoviev|Alexandre Zinoviev]], on retrouve également la même chose avec ''unité de base'' = ''cellule,'' et ''tout'' = ''sphère''.

Or, chez [[Alexandre_Zinoviev|Alexandre Zinoviev]], on retrouve également la même chose avec ''unité de base'' = ''cellule,'' et ''tout'' = ''sphère''.

Ainsi, pour comprendre les choses et surtout ne pas faire d'erreur ("''le succès''"<ref>selon la définition des études d'Yves Richez sur l'actualisation et l'émergence des talents</ref>), il est nécessaire d'aller sur le terrain afin d'appréhender bassin en son entier, puis revenir aux lames minces et vis-versa. Cela conduit à « Abstraire » apriori ou « Classifier/modéliser » a posteriori de telle façon que l'histoire du bassin observée dans les lames minces soit significative et représentative de l'histoire du bassin global.

Ainsi, pour comprendre les choses et surtout ne pas faire d'erreur ("''le succès''"<ref>selon la définition des études d'Yves Richez sur l'actualisation et l'émergence des talents</ref>), il est nécessaire d'aller sur le terrain afin d'appréhender bassin en son entier, puis revenir aux lames minces et vis-versa. Cela conduit à « Abstraire » apriori ou « Classifier/modéliser » a posteriori de telle façon que l'histoire du bassin observée dans les lames minces soit significative et représentative de l'histoire du bassin global.

  Les cellules (après abstraction/classification) doivent être significatives et représentatives de la sphère et vice versa.

  '''Les cellules (après abstraire/classifier) doivent être significatives et représentatives de la sphère et vice versa.'''

 

 

 

 

Alexandre Zinoviev appelle cela ''<u>Méthode du passage de l'abstrait au concret</u>'' d'après sa thèse en 1954 sur la ''Logique complexe'' du [[Le_Capital_(Marx)|''Capital'']] de Marx. Il l'utilise sur sa société ([[URSS|URSS]]) caractérisée par son aspect globalement communaliste formant ainsi une sphère communautaire.

'''Le concret est concret parce qu’il est le rassemblement de multiples déterminations, donc unité de la diversité.'''  

Marx a utilisé cette méthode d'abstraction sur sa société caractérisée par son aspect professionnel dont la sphère professionnelle est encore aliénée au privé (sphère communautaire mère) de la propriété des [[Moyens_de_productions|moyens de productions]] et de [[Service|services]] (sphère professionnelle fille) :<blockquote>Les économistes du 17^e siècle, par exemple, commencent toujours par la totalité vivante : la population, la nation, l’État, plusieurs États, etc. ; mais ils finissent toujours par dégager au moyen de l’analyse un certain nombre de relations générales et abstraites déterminantes telles que la division du travail, l’argent, la valeur, etc. Dès que ces moments singuliers furent plus ou moins fixés dans des abstractions, ont commencé les systèmes économiques, qui partent du simple, comme travail, division du travail, besoin, valeur d’échange, pour s’élever jusqu’à l’État, l’échange entre nations et le marché mondial. C’est manifestement cette dernière méthode qui est correcte du point de vue scientifique. Le concret est concret parce qu’il est le rassemblement de multiples déterminations, donc unité de la diversité. C’est pourquoi il apparaît dans la pensée comme procès de rassemblement, comme résultat, non comme point de départ, bien qu’il soit le point de départ réel et, par suite, aussi le point de départ de l’intuition et de la représentation.<ref>K. Marx, « Introduction de 1857 », in ''Manuscrits de 1857-1858 dits « Grundrisse »'', trad. J.-P. Lefebvre et alii, Paris, Éditions sociales, 2011, p. 39-68.</ref> </blockquote>

'''C’est pourquoi il apparaît dans la pensée comme procès de rassemblement, comme résultat, non comme point de départ, bien qu’il soit le point de départ réel et, par suite, aussi le point de départ de l’intuition et de la représentation'''.<ref>K. Marx, « Introduction de 1857 », in ''Manuscrits de 1857-1858 dits « Grundrisse »'', trad. J.-P. Lefebvre et alii, Paris, Éditions sociales, 2011, p. 39-68.</ref> </blockquote>

Afin de construire leurs [[Théorie et faits|théories]], Alexandre Zinoviev et Karl Marx partent tous deux des petits rien de la vie quotidienne et non pas des phénomènes spectaculaires que l'on généralise hâtivement et qui conduisent à des conclusions absurdes reprises le plus souvent politiquement.  

Afin de construire leurs [[Théorie et faits|théories]], Alexandre Zinoviev et Karl Marx partent tous deux des petits rien de la vie quotidienne et non pas des phénomènes spectaculaires que l'on généralise hâtivement et qui conduisent à des conclusions absurdes reprises le plus souvent politiquement.  

  Les abstractions les plus générales ne prennent au total naissance qu’avec le développement concret le plus riche, où un aspect apparaît comme appartenant à beaucoup, comme commun à tous. Désormais les individus sont dominés par des ''abstractions'', alors qu’antérieurement ils dépendaient les uns des autres.

  Les abstractions les plus générales ne prennent au total naissance qu’avec le développement concret le plus riche, où un aspect apparaît comme appartenant à beaucoup, comme commun à tous. Désormais les individus sont dominés par des ''abstractions'', alors qu’antérieurement ils dépendaient les uns des autres.

* Grundisse, cité par [Revuepériode.net http://revueperiode.net/le-fantasme-de-labstraction-reelle/

*Grundisse, cité par [Revuepériode.net http://revueperiode.net/le-fantasme-de-labstraction-reelle/

====[[Paul Langevin]]====

====[[Paul Langevin]]====

  La notion d'un objet isolable, c'est quelque chose qui, au fond, est singulièrement abstrait. C'est une synthèse accomplie depuis longtemps par nos ancêtres, contre un grand nombre d'apparences et de sensations diverses et même parfois [[Contradiction|contradictoires]], les unes tactiles, les autres visuels, les une individuelles, les autres collectives. Grâce à cette notion de l'objet, non seulement nous groupons, nous synthétisons nos expériences individuelles, mais encore nous pouvons communiquer les unes avec les autres et confronter, humaniser nos représentations.

  La notion d'un objet isolable, c'est quelque chose qui, au fond, est singulièrement abstrait. C'est une synthèse accomplie depuis longtemps par nos ancêtres, contre un grand nombre d'apparences et de sensations diverses et même parfois [[Contradiction|contradictoires]], les unes tactiles, les autres visuels, les une individuelles, les autres collectives. Grâce à cette notion de l'objet, non seulement nous groupons, nous synthétisons nos expériences individuelles, mais encore nous pouvons communiquer les unes avec les autres et confronter, humaniser nos représentations.

* P. Langevin, La Notion de Corpuscules et d'Atomes, Hermann, Paris, 1934, p.44-46.

*P. Langevin, La Notion de Corpuscules et d'Atomes, Hermann, Paris, 1934, p.44-46.

* ''In La nature dans la pensée dialectique'', [[Eftýchios Bitsákis]], éd. L'Harmattan, 2001, p.293

*''In La nature dans la pensée dialectique'', [[Eftýchios Bitsákis]], éd. L'Harmattan, 2001, p.293

Il y a une véritable construction qui a été abstraite au début, et qui s'est colorée de concret à mesure que nous nous le servions. Le concret est l'abstrait rendu familier par l'usage.

Il y a une véritable construction qui a été abstraite au début, et qui s'est colorée de concret à mesure que nous nous le servions. Le concret est l'abstrait rendu familier par l'usage.

* P. Langevin, La Notion de Corpuscules et d'Atomes, Hermann, Paris, 1934, p.44-46.</span>

*P. Langevin, La Notion de Corpuscules et d'Atomes, Hermann, Paris, 1934, p.44-46.

* ''In La nature dans la pensée dialectique'', [[Eftýchios Bitsákis]], éd. L'Harmattan, 2001, p.294

*''In La nature dans la pensée dialectique'', [[Eftýchios Bitsákis]], éd. L'Harmattan, 2001, p.294

====[[Alexandre_Zinoviev|Alexandre Zinoviev]]</span>====

====[[Alexandre_Zinoviev|Alexandre Zinoviev]]====

   

   

  Pour sentir la vie, l'éprouver vraiment, il faut, bien sûr, être dedans. Mais, pour la connaître, il convient avant tout, de s'en éloigner à une distance suffisante. Sinon, tu n'as aucune vision d'ensemble, tu ne peux distinguer ses traits essentiels, sa dynamique, ces visées.

  Pour sentir la vie, l'éprouver vraiment, il faut, bien sûr, être dedans. Mais, pour la connaître, il convient avant tout, de s'en éloigner à une distance suffisante. Sinon, tu n'as aucune vision d'ensemble, tu ne peux distinguer ses traits essentiels, sa dynamique, ces visées.

* ''La maison jaune'', [[Alexandre Zinoviev]], éd. Julliard/L'Age d'Homme, 1990, t. 2; p.397

*''La maison jaune'', [[Alexandre Zinoviev]], éd. Julliard/L'Age d'Homme, 1990, t. 2; p.397

  D'autres interrogent les faits réels et font des erreurs. De mon côté, j'ignore cette face de la réalité et je me trompe peu. Il y a plusieurs façon de trouver la vérité des choses&nbsp;: pour moi, c'est toujours dans ma tête et dans mon cœur.

  D'autres interrogent les faits réels et font des erreurs. De mon côté, j'ignore cette face de la réalité et je me trompe peu. Il y a plusieurs façon de trouver la vérité des choses&nbsp;: pour moi, c'est toujours dans ma tête et dans mon cœur.

* ''in The 2012 Alexandre Zinoviev Birthday Book'', entrevue d'[[Alexandre Zinoviev]] par J.J. Lafaye en 1991 à Munich, éd. blurb, 2012, p.39

*''in The 2012 Alexandre Zinoviev Birthday Book'', entrevue d'[[Alexandre Zinoviev]] par J.J. Lafaye en 1991 à Munich, éd. blurb, 2012, p.39

 

====[[Stephen Jay Gould]]====

====[[Stephen Jay Gould]]====

  On ne peut pas s'attaquer de front à la "nature de la vérité", de façon abstraite et générale, sans devenir ennuyeux et pédant.

  On ne peut pas s'attaquer de front à la "nature de la vérité", de façon abstraite et générale, sans devenir ennuyeux et pédant.

* ''Le renard et le hérisson&nbsp;: Pour réconcilier la science et les humanités''&nbsp;(?), Stephen_Jay_Gould Stephen Jay Gould], éd. Points, 2012, p.341

*''Le renard et le hérisson&nbsp;: Pour réconcilier la science et les humanités''&nbsp;(?), Stephen_Jay_Gould Stephen Jay Gould], éd. Points, 2012, p.341

==== [[Bertell Ollman]] ====

====[[Bertell Ollman]]====

  ... la réalité ne se réduit pas aux apparences, et qu'à s'en tenir aux apparences, à ce qui nous frappe immédiatement et directement on peut se fourvoyer. L'erreur mise en scène dans ce récit est-elle courante&nbsp;? Selon, Marx, loin d'être une exception, elle est typique dont la plupart des gens appréhendent la réalité dans notre société. S'appuyant sur ce qu'ils voient, entendent et touchent dans leur environnement immédiat - empreintes de toutes sortes -, ils en tirent des conclusions qui sont dans bien des cas l'exact opposé de la vérité

  ... la réalité ne se réduit pas aux apparences, et qu'à s'en tenir aux apparences, à ce qui nous frappe immédiatement et directement on peut se fourvoyer. L'erreur mise en scène dans ce récit est-elle courante&nbsp;? Selon, Marx, loin d'être une exception, elle est typique dont la plupart des gens appréhendent la réalité dans notre société. S'appuyant sur ce qu'ils voient, entendent et touchent dans leur environnement immédiat - empreintes de toutes sortes -, ils en tirent des conclusions qui sont dans bien des cas l'exact opposé de la vérité

* ''La Dialectique mise en œuvre, Le processus d'abstraction dans la méthode de Marx'', [[Bertell Ollman]], éd. Syllepse, 2005, p.24

*''La Dialectique mise en œuvre, Le processus d'abstraction dans la méthode de Marx'', [[Bertell Ollman]], éd. Syllepse, 2005, p.24

 

==Bibliographie de référence==

== Bibliographie de référence ==

*[[Georg_Wilhelm_Friedrich_Hegel|Georg Wilhelm Friedrich Hegel]], ''Qui pense abstrait?'', Hermann, 160p., 2007

*[[Georg_Wilhelm_Friedrich_Hegel|Georg Wilhelm Friedrich Hegel]], ''Qui pense abstrait?'', Hermann, 160p., 2007