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Le 12 janvier à la réunion  du  Conseil central panrrusse  des  syndicats (CCPS),  Lénine  et Trotsky  demandèrent  à la réunion de la fraction bolchévique que  la  militarisation  du  travail  soit  acceptée.  Mais seulement 2  des  quelque 60 dirigeants  syndicaux  bolcheviks  les  appuyèrent.
 
Le 12 janvier à la réunion  du  Conseil central panrrusse  des  syndicats (CCPS),  Lénine  et Trotsky  demandèrent  à la réunion de la fraction bolchévique que  la  militarisation  du  travail  soit  acceptée.  Mais seulement 2  des  quelque 60 dirigeants  syndicaux  bolcheviks  les  appuyèrent.
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Le 15 mars 1920, le bolchévik [[Tomski|Tomski]] présente ses thèses pour la séance de la fraction du Conseil central pan-russe des syndicats (CCPS). Le point 7 de ces thèses incluait la collégialité dans la direction. Tomski affirme : ''« Les syndicats  sont les organisations les plus capables mais aussi les plus intéressées par le rétablissement de la production dans le pays et son bon fonctionnement »''<ref>Tomsky, « Zadachi prosoyuzov »  [Les tâches des syndicats]. Neuvième Congrès du Parti, Appendice 13, p. 534.</ref>
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Le 15 mars 1920, le bolchévik [[Tomski|Tomski]] présente ses thèses pour la séance de la fraction du Conseil central pan-russe des syndicats (CCPS). Le point 7 de ces thèses incluait la [[collégialité]] dans la direction. Tomski affirme : ''« Les syndicats  sont les organisations les plus capables mais aussi les plus intéressées par le rétablissement de la production dans le pays et son bon fonctionnement »''<ref>Tomsky, « Zadachi prosoyuzov »  [Les tâches des syndicats]. Neuvième Congrès du Parti, Appendice 13, p. 534.</ref>
    
Mais ces oppositions ne se limitaient pas à des débats d'orientation dans les congrès. A la même époque se livre une lutte d'influence entre appareil du parti et appareil syndical. La  fraction  du  Parti  dans  le  CCPS,  dominée par la « gauche », essayait d'obtenir une autorité directe sur tous les membres du Parti dans les divers syndicats  de  l'industrie. Peu  avant  le  9<sup>e</sup> congrès  du  Parti,  la  fraction  du  Parti  dans  le  CCPS adopta  une  résolution  qui  allait  dans  ce  sens,  soumettant  directement  toutes  les  fractions  du  Parti dans  les  syndicats  à  la  fraction  du  Parti  dans  le  CCPS  plutôt  qu'aux  organisations  «  régionales  »  du Parti.  Cela  aurait  créé  une  organisation  semi-autonome contrôlant un pourcentage élevé des membres du Parti. La résolution fut  rejetée lorsqu'elle qu'elle fut soumise à l'[[Orgbureau]].
 
Mais ces oppositions ne se limitaient pas à des débats d'orientation dans les congrès. A la même époque se livre une lutte d'influence entre appareil du parti et appareil syndical. La  fraction  du  Parti  dans  le  CCPS,  dominée par la « gauche », essayait d'obtenir une autorité directe sur tous les membres du Parti dans les divers syndicats  de  l'industrie. Peu  avant  le  9<sup>e</sup> congrès  du  Parti,  la  fraction  du  Parti  dans  le  CCPS adopta  une  résolution  qui  allait  dans  ce  sens,  soumettant  directement  toutes  les  fractions  du  Parti dans  les  syndicats  à  la  fraction  du  Parti  dans  le  CCPS  plutôt  qu'aux  organisations  «  régionales  »  du Parti.  Cela  aurait  créé  une  organisation  semi-autonome contrôlant un pourcentage élevé des membres du Parti. La résolution fut  rejetée lorsqu'elle qu'elle fut soumise à l'[[Orgbureau]].

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