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'''Cette bibliographie sur le [[Matérialisme_dialectique|matérialisme dialectique]]''' est constituée majoritairement à partir de l' ''Histoire des philosophies matérialistes'' de Pascal Charbonnat. Ce livre de la collection matériologique des éditions Syllepses, bien que datant de 2007 n'est plus disponible et difficilement trouvable à l'achat sinon en occasion à des prix exorbitants. Cela fait suite à un changement de politique éditoriale des éditions Syllepses qui ont retiré de leur catalogue tous les livres de la collection matériologique. Les directeurs de collection ont créé en 2010 les Éditions Matériologiques. C'est un éditeur électronique indépendant proposant des ouvrages scientifiques et philosophiques dans les cadres naturaliste et matérialiste. Jusqu'à fin 2012, l'''Histoire des philosophies matérialistes'' n'est plus réédité. Mais, en mars 2013, une seconde édition est publiée aux éditions Kimé. Il est aujourd'hui le seul livre à décrire de façon claire et objective le matérialisme dialectique dans son cadre au cours de l'histoire.
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'''Cette bibliographie sur le [[Matérialisme_dialectique|matérialisme dialectique]]''' a d'abord été constituée majoritairement à partir de l' ''Histoire des philosophies matérialistes'' de Pascal Charbonnat. Cependant, depuis sa création d'autre ressource on été apporté.  
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D'après un simple constat, il est facile de s'apercevoir qu'il existe très peu de personne à la fois véritablement matérialiste et véritablement dialecticien. Cela est quand bien même le matérialisme dialectique se fait beaucoup parler de lui au XX. Dans la sphère historique du vingtième siècle (Guerre civile européenne de 1914-1945; Guerre froide de 1952-1982 en Occident), cette dialectique a été vue comme une doctrine sur les lois générales de l'existence par les philosophes (cf existentialisme), reprise comme une arme du prolétariat dans la lutte idéologique par les militants, et totalement banalisée et vidée par l'idéologie de l'URSS puis rejetée par la philosophie soviétique. C'est suite à cette dégradation historique de la dialectique et du matérialisme au XX que la dialectique est méprisée et reniée de façon injustifiée et irrationnelle par la majorité des chercheurs occidentaux. Seule une petite poignée de scientifiques met en avant la dialectique dans l'objet de leur étude.
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Le livre de charbonnat de la collection matériologique des éditions Syllepses, bien que datant de 2007 n'est plus disponible et difficilement trouvable à l'achat sinon en occasion à des prix exorbitants. Cela fait suite à un changement de politique éditoriale des éditions Syllepses qui ont retiré de leur catalogue tous les livres de la collection matériologique. Les directeurs de collection ont créé en 2010 les Éditions Matériologiques. C'est un éditeur électronique indépendant proposant à l'origine des ouvrages scientifiques et philosophiques dans les cadres du naturalisme philosophique et du matérialisme. Jusqu'à fin 2012, l'''Histoire des philosophies matérialistes'' n'est plus réédité. Cependant, en mars 2013, une seconde édition est publiée aux éditions Kimé. Il était jusqu'à cette date le seul livre contemprain à décrire de façon claire et objective le matérialisme dialectique dans son cadre au cours de l'histoire.
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Ainsi, depuis son origine du vivant de Karl Marx à sa fossilisation par les bureaucraties du « socialisme réellement existant », il existe très peu de fidèle au matérialisme marxien c'est à dire ayant véritablement une conception à la fois matérialiste et dialectique. Ces derniers sont répertoriés dans notre bibliographie dans : la fondation, la défense et le renouveau. Ceux-ci ne sont qu'une petite vague vis à vis du tsunami que représente sa dénaturation (listé ci-dessous); et ses détracteurs (non listés ici).
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D'après un simple constat, on s'aperçoit facilement qu'il existe très peu de personne à la fois véritablement matérialiste et véritablement dialecticien quand bien même le matérialisme dialectique fait polémique au XIX et XX. Dans la sphère historique du vingtième siècle (Guerre civile européenne de 1914-1945; Guerre froide de 1952-1982 en Occident), la dialectique a été vue comme une doctrine sur les lois générales de l'existence par les philosophes (cf existentialisme), reprise comme une arme du prolétariat dans la lutte idéologique par les militants, et totalement banalisée ou vidée par l'idéologie de l'URSS puis rejetée par la philosophie soviétique. La dialectique a été ainsi, au cours du XX jusqu'à aujourd'hui, méprisée et reniée de façon injustifiée et irrationnelle par la majorité des chercheurs occidentaux. Seule une petite poignée d'irréductibles scientifiques met en avant la dialectique dans l'objet de leur étude.
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En supplément à la liste, il a été ajouté des citations explicites de l' ''Histoire des philosophies matérialistes'' de Pascal Charbonnat ainsi que des commentaires entre crochets qui complètent les propos de Charbonnat. La pagination des citations est de la première édition (Syllepse, 2007).
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Ainsi, depuis son origine du vivant de Karl Marx à sa fossilisation par les Partis du « socialisme réellement existant », il existe très peu de fidèle au matérialisme marxien c'est à dire ayant véritablement une conception à la fois matérialiste et dialectique. Ces derniers sont répertoriés dans notre bibliographie dans : la fondation, la défense et le renouveau. Ceux-ci ne sont qu'une petite vague vis à vis du tsunami que représente sa dénaturation (listé ci-dessous); et ses détracteurs (non listés ici).
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En supplément à la liste, il a été ajouté des citations explicites de l' ''Histoire des philosophies matérialistes'' de Pascal Charbonnat ainsi que des commentaires entre crochets qui complètent et dépassent les propos de Charbonnat. La pagination des citations est de la première édition (Syllepse, 2007).
    
==Histoire et principe==
 
==Histoire et principe==
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=> On retrouve sur la quatrième de couverture ainsi les 3 calomnies anti-dialectiques : d'une part, ça reste enfermée dans l'action pragmatique et la pensée rationaliste selon une interprétation ahistorique de Gramsci c'est-à-dire qui n'explicite pas la situation historique du moment; d'autre part, ça rejette la dialectique dans la nature malgré ses mises en lumière dans le réel en science (cf Le renouveau dialectique en science); et enfin ça cherche à séparer Engels de Marx ou de Lénine. Lénine s'inspire pourtant d'Engels et rend aussi hommage à Plekhanov malgré leurs divergences dans l'action politique lors de la Révolution russe.
 
=> On retrouve sur la quatrième de couverture ainsi les 3 calomnies anti-dialectiques : d'une part, ça reste enfermée dans l'action pragmatique et la pensée rationaliste selon une interprétation ahistorique de Gramsci c'est-à-dire qui n'explicite pas la situation historique du moment; d'autre part, ça rejette la dialectique dans la nature malgré ses mises en lumière dans le réel en science (cf Le renouveau dialectique en science); et enfin ça cherche à séparer Engels de Marx ou de Lénine. Lénine s'inspire pourtant d'Engels et rend aussi hommage à Plekhanov malgré leurs divergences dans l'action politique lors de la Révolution russe.
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Par ailleurs Labriola se défend des « deux espèces de critiques qui |lui] ont été faites « - Vous êtes un marxiste orthodoxe; - vous n'êtes plus du tout marxiste ». Ni l'une ni l'autre de ces affirmation sont exactes. La vérité c'est que, ayant accepté la doctrine du ''matérialisme historique'', [il] l'[a] exposée en tenant compte des conditions actuelles de la ''science'' et de la ''politique'' et dans la forme qui convient à [son] tempéramment intellectuel. » <ref>Labriola, A. (1970). Préface. In ''Essais sur la conception matérialiste de l'histoire'' (p.III). éd. Gordon & Breach.</ref> Il met aussi toujours Marx et Engels ensemble : « cette nouvelle théorie fut l'œuvre personnelle de Marx et d'Engels<ref>Labriola, A. (1970). En mémoire du Manifeste communiste. In ''Essais sur la conception matérialiste de l'histoire'' (p.25). éd. Gordon & Breach</ref>. Engels n'a jamais figé les connaissances scientifiques de son époque. Il sait parfaitement qu'elles vont être dépassées dans l'avenir.]
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Par ailleurs Labriola se défend des « deux espèces de critiques qui |lui] ont été faites « - Vous êtes un marxiste orthodoxe; - vous n'êtes plus du tout marxiste ». Ni l'une ni l'autre de ces affirmation sont exactes. La vérité c'est que, ayant accepté la doctrine du ''matérialisme historique'', [il] l'[a] exposée en tenant compte des conditions actuelles de la ''science'' et de la ''politique'' et dans la forme qui convient à [son] tempéremment intellectuel. » <ref>Labriola, A. (1970). Préface. In ''Essais sur la conception matérialiste de l'histoire'' (p.III). éd. Gordon & Breach.</ref> Il met aussi toujours Marx et Engels ensemble : « cette nouvelle théorie fut l'œuvre personnelle de Marx et d'Engels<ref>Labriola, A. (1970). En mémoire du Manifeste communiste. In ''Essais sur la conception matérialiste de l'histoire'' (p.25). éd. Gordon & Breach</ref>. Engels n'a jamais figé les connaissances scientifiques de son époque. Il sait parfaitement qu'elles vont être dépassées dans l'avenir.]
     
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