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Regroupée autour d'[[Alexandra_Kollontaï|Alexandra Kollontaï]] et d'[[Alexandre_Chliapnikov|Alexandre Chliapnikov]], l'Opposition réunit une partie des «  [[Kommunist|Communistes de gauche]] » de 1918. Son programme est centré autour du [[Contrôle_ouvrier|contrôle ouvrier]] de la production exercé par les syndicats dans lesquels les comités d'usine étaient à ce moment intégrés. Elle s'oppose à l'emploi de spécialistes bourgeois et de managers dans l'industrie, demande l'égalisation des rations et la fin des concessions aux capitalistes russes et étrangers. L'Opposition avait d'autre part des contacts avec le [[Parti_communiste_ouvrier_d'Allemagne|Parti communiste ouvrier d'Allemagne]], et publia hors de Russie des appels dénonçant l'idée d'un « [[Front_unique|front unique]] » et la coexistence avec les États capitalistes. L'Opposition ouvrière comprenait aussi [[Alexeï_Medvedev|Medvedev]], [[Alexeï_Kisselev|Kisselev]], [[Iouri_Loutovinov|Loutovinov]]...
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Le 20 mars 1918, [[Chliapnikov|Chliapnikov]] accusait d'excès les cheminots d'Arkhangelsk : refus de prendre des voyageurs, absentéisme, non-entretien des machines... et concluait : ''« Il faut prendre des mesures rigoureuses pour rétablir la discipline dans le travail, et à n’importe quel prix. »''
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Mais le renforcement continu du centralisme étatique et particulièrement la volonté de subordonner les syndicats va déclencher une vaste réaction. Regroupée autour d'[[Alexandra_Kollontaï|Alexandra Kollontaï]] et d'[[Alexandre_Chliapnikov|Alexandre Chliapnikov]], l'Opposition réunit une partie des «  [[Kommunist|Communistes de gauche]] » de 1918. Son programme est centré autour du [[Contrôle_ouvrier|contrôle ouvrier]] de la production exercé par les syndicats dans lesquels les [[comités_d'usine|comités d'usine]] étaient à ce moment intégrés. Elle s'oppose à l'emploi de spécialistes bourgeois et de managers dans l'industrie, demande l'égalisation des rations et la fin des concessions aux capitalistes russes et étrangers. L'Opposition avait d'autre part des contacts avec le [[Parti_communiste_ouvrier_d'Allemagne|Parti communiste ouvrier d'Allemagne]], et publia hors de Russie des appels dénonçant l'idée d'un « [[Front_unique|front unique]] » et la coexistence avec les États capitalistes. L'Opposition ouvrière comprenait aussi [[Alexeï_Medvedev|Medvedev]], [[Alexeï_Kisselev|Kisselev]], [[Iouri_Loutovinov|Loutovinov]]...
    
À la conférence de Moscou, en novembre 1920, près de la moitié des délégués (124 sur 278) se prononcent pour les thèses de l'Opposition. L'Opposition bénéficie d'autre part d'un soutien important des métallurgistes de Pétrograd.
 
À la conférence de Moscou, en novembre 1920, près de la moitié des délégués (124 sur 278) se prononcent pour les thèses de l'Opposition. L'Opposition bénéficie d'autre part d'un soutien important des métallurgistes de Pétrograd.
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{{Article détaillé|Soulèvement de Cronstadt}}
 
{{Article détaillé|Soulèvement de Cronstadt}}
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Aucun révolté de Cronstadt ne faisait partie de l'Opposition ouvrière, bien que certains aient sans doute appartenu à l'Opposition de la flotte (opposition militaire interne au parti).
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Aucun [[révolte_de_Cronstadt|révolté de Cronstadt]] ne faisait partie de l'Opposition ouvrière, bien que certains aient sans doute appartenu à l'Opposition de la flotte (opposition militaire interne au parti).
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Il y avait néanmoins de fortes proximités entre Cronstadt et l'Opposition ouvrière. Les deux critiquaient la direction bolchévique pour avoir trahi l’esprit de la révolution et les soviets. Les révoltés de Cronstadt mettaient eux-aussi l'accent sur l'importance de syndicats autonomes :
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Il y avait néanmoins de fortes proximités entre Cronstadt et l'Opposition ouvrière. Les deux critiquaient la direction bolchévique pour avoir trahi l’esprit de la révolution et les soviets. Les révoltés de Cronstadt mettaient eux-aussi l'accent sur l'importance de syndicats autonomes :
 
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«&nbsp;la République socialiste des soviets ne deviendra forte que lorsqu’elle sera administrée par les classes laborieuses à l’aide des syndicats rénovés (…). Les syndicats n’ont jamais pu devenir d’authentiques organismes de classe (…) à cause [de la politique] du parti au pouvoir&nbsp;»
 
«&nbsp;la République socialiste des soviets ne deviendra forte que lorsqu’elle sera administrée par les classes laborieuses à l’aide des syndicats rénovés (…). Les syndicats n’ont jamais pu devenir d’authentiques organismes de classe (…) à cause [de la politique] du parti au pouvoir&nbsp;»

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