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Au cours des [[Vague révolutionnaire de 1848|révolutions de 1848]], [[Auguste Blanqui|Blanqui]], formé à l'école de [[Philippe Buonarotti|Buonarroti]] et instruit par sa propre expérience de la [[Révolution de 1830]], de la récupération de celle-ci par les bourgeois, se plaça, le premier, sur une position de révolution permanente dès la formation du gouvernement provisoire en France. Nous n'examinerons pas ici tout ce que nous pouvons à posteriori considérer comme étant confus dans la pensée de Blanqui; l'essentiel est qu'il avait une conscience claire des dangers provenant des dirigeants [[Petite-bourgeoisie|petits-bourgeois]] et qu'il voulait mener la révolution jusqu'à la victoire totale du [[Socialisme]]. [[Karl Marx|Marx]] n'ignorait certainement pas l'histoire de la [[Révolution française]] qu'il avait étudiée notamment lors de son séjour à Paris en 1843-44 <ref name="note5" />, mais il avait certainement, au début, des vues autres que celles de Blanqui sur la marche de la révolution. Les événements l'amenèrent à préciser ses pensées et à rectifier ses positions stratégiques et tactiques. Dans «&nbsp;[[Les luttes de classes en France]]&nbsp;», écrit en 1850, il emploie l'expression «&nbsp;révolution permanente&nbsp;» en y associant le nom de Blanqui avec lequel il n'avait pourtant eu aucune relation en 1848, mais dont il apprécia les positions au cours de la révolution&nbsp;: «... le prolétariat se groupe de plus en plus autour du socialisme [[Révolution|révolutionnaire]], autour du [[Communisme]] pour lequel la [[Bourgeoisie]] elle-même a inventé le nom de Blanqui. Ce socialisme est la déclaration permanente de la révolution, la [[Dictature du prolétariat|dictature de classe du prolétariat]], comme point de transition nécessaire pour arriver à la suppression des différences de [[Classes sociales|classes]] en général, à la suppression de tous les rapports de production sur lesquels elles reposent, à la suppression de toutes les relations sociales qui correspondent à ces rapports de production, au bouleversement de toutes les idées qui émanent de ces relations sociales.» Peu après, il reprendra la définition ci-dessus du communisme dans la "Neue Reinische Zeitung" et il se créa même, en 1850 à Londres, une association qui fut de courte durée entre blanquistes et marxistes, la [[Société universelle des communistes révolutionnaires]] dont l'article I des statuts déclarait: "Le but de l'association est la déchéance de toutes les classes privilégiées, de soumettre ces classes à la dictature du prolétariat en maintenant la révolution en permanence jusqu'à la réalisation du communisme qui doit être la dernière forme de constitution de la famille humaine.» <ref name="note6">''Marx-Engels Werke'', tome 7, pages 553-554.</ref>  
 
Au cours des [[Vague révolutionnaire de 1848|révolutions de 1848]], [[Auguste Blanqui|Blanqui]], formé à l'école de [[Philippe Buonarotti|Buonarroti]] et instruit par sa propre expérience de la [[Révolution de 1830]], de la récupération de celle-ci par les bourgeois, se plaça, le premier, sur une position de révolution permanente dès la formation du gouvernement provisoire en France. Nous n'examinerons pas ici tout ce que nous pouvons à posteriori considérer comme étant confus dans la pensée de Blanqui; l'essentiel est qu'il avait une conscience claire des dangers provenant des dirigeants [[Petite-bourgeoisie|petits-bourgeois]] et qu'il voulait mener la révolution jusqu'à la victoire totale du [[Socialisme]]. [[Karl Marx|Marx]] n'ignorait certainement pas l'histoire de la [[Révolution française]] qu'il avait étudiée notamment lors de son séjour à Paris en 1843-44 <ref name="note5" />, mais il avait certainement, au début, des vues autres que celles de Blanqui sur la marche de la révolution. Les événements l'amenèrent à préciser ses pensées et à rectifier ses positions stratégiques et tactiques. Dans «&nbsp;[[Les luttes de classes en France]]&nbsp;», écrit en 1850, il emploie l'expression «&nbsp;révolution permanente&nbsp;» en y associant le nom de Blanqui avec lequel il n'avait pourtant eu aucune relation en 1848, mais dont il apprécia les positions au cours de la révolution&nbsp;: «... le prolétariat se groupe de plus en plus autour du socialisme [[Révolution|révolutionnaire]], autour du [[Communisme]] pour lequel la [[Bourgeoisie]] elle-même a inventé le nom de Blanqui. Ce socialisme est la déclaration permanente de la révolution, la [[Dictature du prolétariat|dictature de classe du prolétariat]], comme point de transition nécessaire pour arriver à la suppression des différences de [[Classes sociales|classes]] en général, à la suppression de tous les rapports de production sur lesquels elles reposent, à la suppression de toutes les relations sociales qui correspondent à ces rapports de production, au bouleversement de toutes les idées qui émanent de ces relations sociales.» Peu après, il reprendra la définition ci-dessus du communisme dans la "Neue Reinische Zeitung" et il se créa même, en 1850 à Londres, une association qui fut de courte durée entre blanquistes et marxistes, la [[Société universelle des communistes révolutionnaires]] dont l'article I des statuts déclarait: "Le but de l'association est la déchéance de toutes les classes privilégiées, de soumettre ces classes à la dictature du prolétariat en maintenant la révolution en permanence jusqu'à la réalisation du communisme qui doit être la dernière forme de constitution de la famille humaine.» <ref name="note6">''Marx-Engels Werke'', tome 7, pages 553-554.</ref>  
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En mars 1850, au moment où la [[Ligue des Communistes]] se reconstruit en Allemagne, Marx et [[Friedrich Engels|Engels]] emploieront encore l'expression «révolution permanente» dans l'Adresse à la Ligue des Communistes, en lui donnant toutefois une signification plus précise. Confirmant ce qu'ils avaient dit dans [[Manideste du Parti communiste|Le "Manifeste communiste"]], à savoir que la révolution bourgeoise était alors directement à l'ordre du jour dans toute l'Europe, qu'elle n'était qu'une phase de brève durée devant faire place à une révolution prolétarienne laquelle aboutirait à une société sans classe, ils ajoutaient dans la notion de révolution permanente une prise de position essentielle relativement à la question des rapports de classe dans le cours de la révolution bourgeoise, à savoir que, par rapport à la bourgeoisie et à la petite-bourgeoisie, plus spécifiquement par rapport aux démocrates petits-bourgeois même les plus avancés qui jouaient presque toujours un rôle dirigeant dans ces révolutions du milieu du 19e siècle, les travailleurs devaient avoir déjà dans ces révolutions leur organisation et leur politique propres, indépendantes, hostiles envers ces éléments qui, à l'époque, étaient désignés sous le terme général de «démocrates». «Cette adresse, devait écrire Marx à Engels dans une lettre du 13 juillet 1851, n'était au fond rien d'autre qu'un plan de guerre contre la démocratie». L'Adresse envisage non seulement la lutte commune contre ce qui subsistait de la [[Féodalisme|société féodale]], mais aussi les rapports entre formations politiques exprimant les classes en lutte contre celle-ci. Cette idée n'existait ni explicitement ni implicitement dans le "Manifeste". Dans un certain sens, on peut considérer que l'Adresse est aussi une autocritique de Marx et d'Engels, bien que non explicitée comme telle, de la tactique qu'ils suivirent au cours de la révolution en Allemagne. Nous ne discuterons pas ici les raisons possibles qui ont motivé Marx et Engels, lors de leur retour en Allemagne au cours de la révolution, à participer à l'organisation démocratique de Cologne. Le fait est qu'en 1850, à un moment où ils pensaient que la révolution repartirait de l'avant et où ils réorganisaient à cet effet la Ligue des Communistes, ils mettaient en garde les membres de cette association, de leur parti, contre toute réédition possible de leur tactique antérieure. Après 1850, Marx n'est plus revenu sur la question de la révolution permanente <ref name="note7">A propos de l'Adresse, [[David Riazanov|David Riazanov]] qui parle des «&amp;amp;nbsp;fautes commises par [[Karl Marx|Marx]] et [[Friedrich Engels|Engels]] pendant la [[Vague révolutionnaire de 1848|révolution de 1848]]&amp;amp;nbsp;» écrit que [[Lénine|Lénine]] la savait pour ainsi dire par coeur et la citait féquemment (''Marx et Engels'', éditions Anthropos, Paris).</ref>. Il faut cependant mentionner que, dans une lettre à Engels du 16 avril 1856, il écrit&nbsp;: «En Allemagne, tout dépendra de la possibilité de soutenir la révolution prolétarienne par une espèce de seconde édition de la guerre paysanne. Alors l'affaire ira très bien.&nbsp;» Il ne s'agit plus là des rapports du prolétariat envers la bourgeoisie dans la révolution bourgeoise, mais des rapports du prolétariat et de la paysannerie dans la révolution prolétarienne. C'est chez Marx une remarque qui ne donne lieu, chez lui, à aucun développement. [[Léon Trotsky|Trotsky]] reprendra la notion de révolution permanente au cours de la [[Révolution de 1905|révolution de 1905]]. Avant d'en voir les circonstances, nous examinerons certaines remarques que Marx exprimera autour des années 1880 sur les problèmes d'une éventuelle révolution en Russie  
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En mars 1850, au moment où la [[Ligue des Communistes]] se reconstruit en Allemagne, Marx et [[Friedrich Engels|Engels]] emploieront encore l'expression «révolution permanente» dans l'Adresse à la Ligue des Communistes, en lui donnant toutefois une signification plus précise. Confirmant ce qu'ils avaient dit dans [[Manideste du Parti communiste|Le "Manifeste communiste"]], à savoir que la révolution bourgeoise était alors directement à l'ordre du jour dans toute l'Europe, qu'elle n'était qu'une phase de brève durée devant faire place à une révolution prolétarienne laquelle aboutirait à une société sans classe, ils ajoutaient dans la notion de révolution permanente une prise de position essentielle relativement à la question des rapports de classe dans le cours de la révolution bourgeoise, à savoir que, par rapport à la bourgeoisie et à la petite-bourgeoisie, plus spécifiquement par rapport aux démocrates petits-bourgeois même les plus avancés qui jouaient presque toujours un rôle dirigeant dans ces révolutions du milieu du 19e siècle, les travailleurs devaient avoir déjà dans ces révolutions leur organisation et leur politique propres, indépendantes, hostiles envers ces éléments qui, à l'époque, étaient désignés sous le terme général de «démocrates». «Cette adresse, devait écrire Marx à Engels dans une lettre du 13 juillet 1851, n'était au fond rien d'autre qu'un plan de guerre contre la démocratie». L'Adresse envisage non seulement la lutte commune contre ce qui subsistait de la [[Féodalisme|société féodale]], mais aussi les rapports entre formations politiques exprimant les classes en lutte contre celle-ci. Cette idée n'existait ni explicitement ni implicitement dans le "Manifeste". Dans un certain sens, on peut considérer que l'Adresse est aussi une autocritique de Marx et d'Engels, bien que non explicitée comme telle, de la tactique qu'ils suivirent au cours de la révolution en Allemagne. Nous ne discuterons pas ici les raisons possibles qui ont motivé Marx et Engels, lors de leur retour en Allemagne au cours de la révolution, à participer à l'organisation démocratique de Cologne. Le fait est qu'en 1850, à un moment où ils pensaient que la révolution repartirait de l'avant et où ils réorganisaient à cet effet la Ligue des Communistes, ils mettaient en garde les membres de cette association, de leur parti, contre toute réédition possible de leur tactique antérieure. Après 1850, Marx n'est plus revenu sur la question de la révolution permanente <ref name="note7">A propos de l'Adresse, [[David Riazanov|David Riazanov]] qui parle des «&amp;amp;amp;amp;nbsp;fautes commises par [[Karl Marx|Marx]] et [[Friedrich Engels|Engels]] pendant la [[Vague révolutionnaire de 1848|révolution de 1848]]&amp;amp;amp;amp;nbsp;» écrit que [[Lénine|Lénine]] la savait pour ainsi dire par coeur et la citait féquemment (''Marx et Engels'', éditions Anthropos, Paris).</ref>. Il faut cependant mentionner que, dans une lettre à Engels du 16 avril 1856, il écrit&nbsp;: «En Allemagne, tout dépendra de la possibilité de soutenir la révolution prolétarienne par une espèce de seconde édition de la guerre paysanne. Alors l'affaire ira très bien.&nbsp;» Il ne s'agit plus là des rapports du prolétariat envers la bourgeoisie dans la révolution bourgeoise, mais des rapports du prolétariat et de la paysannerie dans la révolution prolétarienne. C'est chez Marx une remarque qui ne donne lieu, chez lui, à aucun développement. [[Léon Trotsky|Trotsky]] reprendra la notion de révolution permanente au cours de la [[Révolution de 1905|révolution de 1905]]. Avant d'en voir les circonstances, nous examinerons certaines remarques que Marx exprimera autour des années 1880 sur les problèmes d'une éventuelle révolution en Russie  
    
== Marx et les problèmes de la révolution russe dans les années 1880  ==
 
== Marx et les problèmes de la révolution russe dans les années 1880  ==
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Ce n'est qu'après-coup que Trotsky revient sur l'expérience de la Révolution chinoise à la lumière de sa théorie sur la révolution permanente. En 1928, pendant son exil à Alma-Ata, Trotsky se convainc de la justesse de ses pronostics anciens, et en constate l'application à la Révolution chinoise. C'est cette théorie qu'il défend dans ''[[La Révolution permanente (Trotsky)|La Révolution permanente]]'' (1932)  
 
Ce n'est qu'après-coup que Trotsky revient sur l'expérience de la Révolution chinoise à la lumière de sa théorie sur la révolution permanente. En 1928, pendant son exil à Alma-Ata, Trotsky se convainc de la justesse de ses pronostics anciens, et en constate l'application à la Révolution chinoise. C'est cette théorie qu'il défend dans ''[[La Révolution permanente (Trotsky)|La Révolution permanente]]'' (1932)  
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On voit donc comment, de [[Karl Marx|Marx]] à [[Léon Trotsky|Trotsky]], la notion de "révolution permanente" s'est enrichie et approfondie. Chez Marx, elle a d'abord désigne seulement le rapport de la [[Classe ouvrière|classe ouvrière]] à la [[Bourgeoisie|bourgeoisie]] lors d'une [[Révolution bourgeoise|révolution bourgeoise]], puis le rapport de la classe ouvrière à la [[Paysannerie|paysannerie]] dans la [[Révolution socialiste|révolution socialiste]] et la nature du pouvoir qui devait sortir de ces révolutions. <br>  
 
On voit donc comment, de [[Karl Marx|Marx]] à [[Léon Trotsky|Trotsky]], la notion de "révolution permanente" s'est enrichie et approfondie. Chez Marx, elle a d'abord désigne seulement le rapport de la [[Classe ouvrière|classe ouvrière]] à la [[Bourgeoisie|bourgeoisie]] lors d'une [[Révolution bourgeoise|révolution bourgeoise]], puis le rapport de la classe ouvrière à la [[Paysannerie|paysannerie]] dans la [[Révolution socialiste|révolution socialiste]] et la nature du pouvoir qui devait sortir de ces révolutions. <br>  
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== Les vérifications à l'échelle mondiale de la théorie de la révolution permanente  ==
 
== Les vérifications à l'échelle mondiale de la théorie de la révolution permanente  ==
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&lt;a href="Pierre Frank"&gt;Pierre Frank&lt;/a&gt; estime que la théorie de la révolution permanente est validée positivement par les victoires des &lt;a href="Révolution yougoslave"&gt;révolutions yougoslave&lt;/a&gt; et &lt;a href="Révolution albanaise"&gt;albanaise&lt;/a&gt; en Europe, &lt;a href="Révolution cubaine"&gt;cubaine&lt;/a&gt; en Amérique et &lt;a href="Révolution chinoise de 1949"&gt;chinoise&lt;/a&gt;, &lt;a href="Révolution vietnamienne"&gt;vietnamienne&lt;/a&gt; et &lt;a href="Révolution nord-coréenne"&gt;nord-coréenne&lt;/a&gt; en Asie, avec cependant des particularités notables dans chaque cas. Ainsi, la Révolution chinoise de 1949 s'est effectuée sans mobilisation des &lt;a href="Classe ouvrière"&gt;ouvriers&lt;/a&gt; des villes (le &lt;a href="Parti communiste chinois"&gt;Parti communiste&lt;/a&gt; jouant vis-à-vis d'eux un rôle &lt;a href="Substitutisme"&gt;substitutiste&lt;/a&gt;), et la Révolution cubaine a la particularité de ne pas avoir été dirigée par le &lt;a href="Parti communiste cubain"&gt;Parti communiste&lt;/a&gt; mais par un mouvement non-&lt;a href="Marxisme"&gt;marxiste&lt;/a&gt; d'inspiration humaniste, le &lt;a href="Mouvement du 26 juillet"&gt;Mouvement du 26 juillet&lt;/a&gt;. <br> Source principale&nbsp;: article de &lt;a _fcknotitle="true" href="Pierre Frank"&gt;Pierre Frank&lt;/a&gt;, publié dans la revue ''&lt;a href="Quatrième Internationale (revue)"&gt;Quatrième Internationale&lt;/a&gt;'', avril-mai-juin 1981.  
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[[Pierre Frank]] estime que la théorie de la révolution permanente est validée positivement par les victoires des "[[révolutions yougoslaves|Révolution yougoslave]]" et [[Révolution albanaise|albanaise]] en Europe, "Révolution cubaine" en Amérique et [[Révolution chinoise de 1949|chinoise]], [[Révolution vietnamienne|vietnamienne ]]et [[Révolution nord-coréenne|nord-coréenne]] en Asie, avec cependant des particularités notables dans chaque cas. Ainsi, la Révolution chinoise de 1949 s'est effectuée sans mobilisation des [[Classe ouvrière|ouvriers]] des villes (le [[Parti communiste chinois|Parti communiste]] jouant vis-à-vis d'eux un rôle [[Substitutisme|substitutiste]]), et la Révolution cubaine a la particularité de ne pas avoir été dirigée par le [[Parti communiste cubain|Parti communiste]] mais par un mouvement non-[[Marxisme|marxiste]] d'inspiration humaniste, le [[Mouvement du 26 juillet|Mouvement du 26 juillet]].  
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Source principale&nbsp;: article de Pierre Frank, publié dans la revue ''[[Quatrième Internationale (revue)|Quatrième Internationale]]'', avril-mai-juin 1981.  
    
== Notes  ==
 
== Notes  ==
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2) [[Friedrich Engels|Friedrich Engels]], [[La Guerre des paysans en Allemagne|''La Guerre des paysans en Allemagne'']].
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3) [[Eduard Bernstein|Eduard Bernstein]], [[Socialisme et démocratie dans la grande révolution anglaise|''Socialisme et démocratie dans la grande révolution anglaise'']].
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4) [[Daniel Guerin|Daniel Guerin]], [[La Lutte des classes dans la Première République|''La Lutte des classes dans la Première république'']].
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5) Dans un article écrit pour un journal allemand en 1844, [[Friedrich Engels|Engels]] déclarait que, sur la question de la révolution permanente, [[Karl Marx|Marx]] et lui s'étaient trouvé d'accord avec les pensées de [[Jean-Paul Marat|Marat]] qui ne voulait pas que la révolution soit dite «&nbsp;achevée, terminée, mais déclarée en permanence&nbsp;». <br>
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6) ''Marx-Engels Werke'', tome 7, pages 553-554.
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7) A propos de l'Adresse, [[David Riazanov|David Riazanov]] qui parle des «&nbsp;fautes commises par [[Karl Marx|Marx]] et [[Friedrich Engels|Engels]] pendant la [[Vague révolutionnaire de 1848|révolution de 1848]]&nbsp;» écrit que [[Lénine|Lénine]] la savait pour ainsi dire par coeur et la citait féquemment (''Marx et Engels'', éditions Anthropos, Paris).
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8) [[Karl Marx|Marx]], Lettre à ''Otetchestwennie Zapiski'', novembre 1877.<br>
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9) [[Karl Marx|Marx]], Lettre à [[Véra Zassoulitch|Véra Zassoulitch]], 8 mars 1881.<br>
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10) [[Karl Marx|Marx]], premier projet de lettre à [[Véra Zassoulitch|Véra Zassoulitch]].
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11 )Soulignons que les textes de [[Karl Marx|Marx]] destinés à [[Véra Zassoulitch|Véra Zassoulitch]], du fait qu'ils ont été retrouvés et publiés une quarantaine d'années après avoir été écrits, ont été ignoré de [[Lénine|Lénine]]. Il n'est pas sûr que [[Léon Trotsky|Trotsky]] lui-même les ait connus quand il écrivit l'[[Histoire de la Révolution russe (Trotsky)|Histoire de la Révolution russe]].
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12) Annexe à [[Léon Trotsky|Léon Trotsky]], [[Staline (Léon Trotsky)|''Staline'']]. Dans ce texte, Trotsky indique aussi la part et les limites de la contribution de [[Alexandre Parvus|Parvus]] à la théorie de la révolution permanente.
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13) Voir [[Pierre Frank|Pierre Frank]], [[Histoire de l'Internationale communiste (Pierre Frank)|''Histoire de l'Internationale communiste'']], tome 1.
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14) [[Léon Trotsky|Trotsky]], [[La Révolution permanente (Trotsky)|''La révolution permanente'']].
      
<references />  
 
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[[Category:Bases_théoriques]]
 
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