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Les manifestants sont réprimés et une vague de répression frappe le parti bolchévik, ainsi que des calmonies (accusations d'être à la solde des Allemands pour les faire gagner). [[Lénine|Lénine]] est obligé de se réfugier en Finlande, le journal bolchevique [[Rabotchi_I_Soldat|''Rabotchi I Soldat'']] est interdit, et [[Trotsky|Trotsky]] (qui se rapproche des bolchéviks) est emprisonné. Les régiments de mitrailleurs qui ont soutenu la révolution sont dissous, envoyés au front par petits détachements, les ouvriers sont désarmés. 90 000 hommes doivent quitter Petrograd, les « agitateurs » sont emprisonnés. La [[Peine_de_mort|peine de mort]] abolie en février est rétablie et des pogroms se produisent en province. Au front, la reprise en main est brutale après la liberté laissée par le prikaze n°1 en février. Ainsi le 8 juillet, le général Kornilov, qui commande le front sud-ouest, donne l’ordre d’ouvrir le feu à la mitrailleuse et l’artillerie sur les soldats qui reculeraient. Du 18 juin au 6 juillet, l’offensive sur ce front fait 58 000 morts, sans succès.
 
Les manifestants sont réprimés et une vague de répression frappe le parti bolchévik, ainsi que des calmonies (accusations d'être à la solde des Allemands pour les faire gagner). [[Lénine|Lénine]] est obligé de se réfugier en Finlande, le journal bolchevique [[Rabotchi_I_Soldat|''Rabotchi I Soldat'']] est interdit, et [[Trotsky|Trotsky]] (qui se rapproche des bolchéviks) est emprisonné. Les régiments de mitrailleurs qui ont soutenu la révolution sont dissous, envoyés au front par petits détachements, les ouvriers sont désarmés. 90 000 hommes doivent quitter Petrograd, les « agitateurs » sont emprisonnés. La [[Peine_de_mort|peine de mort]] abolie en février est rétablie et des pogroms se produisent en province. Au front, la reprise en main est brutale après la liberté laissée par le prikaze n°1 en février. Ainsi le 8 juillet, le général Kornilov, qui commande le front sud-ouest, donne l’ordre d’ouvrir le feu à la mitrailleuse et l’artillerie sur les soldats qui reculeraient. Du 18 juin au 6 juillet, l’offensive sur ce front fait 58 000 morts, sans succès.
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Le gouvernement est en crise et le 15 juillet, les ministres KD démissionnent, y compris le ministre-président Lvov. Ils sont de plus en plus nationalistes et partisans de méthodes autoritaires. Avec des forces tsaristes ils misent sur Kornilov pour rétablir l'ordre ([[Bonapartisme|bonapartisme]]). Kerensky croit pouvoir s'appuyer sur Kornilov et le 19 juillet, il le nomme commandant en chef de l'armée russe. À la fin du mois de juillet, Kerensky forme un nouveau gouvernement à majorité socialiste. Le [[Soviet_de_Petrograd|soviet de Petrograd]], dominé par les socialistes [[Conciliateurs|conciliateurs]], donne sa confiance à ce gouvernement qui cautionne la réaction. La [[Dualité_de_pouvoir|dualité de pouvoir]] semble disparaître. Dans ces conditions, les bolchéviks cessent de revendiquer le « pouvoir aux soviets », ceux-ci étant dirigés par les conciliateurs ([[Socialistes-révolutionnaires|SR]] et [[Menchéviks|menchéviks]]) dont la seule perspective était clairement de confier ce pouvoir à un gouvernement de coalition avec les bourgeois.
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Le gouvernement est en crise et le 15 juillet, les ministres KD démissionnent, y compris le ministre-président Lvov. Ils sont de plus en plus nationalistes et partisans de méthodes autoritaires. Avec des forces tsaristes ils misent sur Kornilov pour rétablir l'ordre ([[Bonapartisme|bonapartisme]]). Kerensky croit pouvoir s'appuyer sur Kornilov et le 19 juillet, il le nomme commandant en chef de l'armée russe. À la fin du mois de juillet, Kerensky forme un nouveau gouvernement à majorité socialiste. Le [[Soviet_de_Petrograd|soviet de Petrograd]], dominé par les socialistes [[Conciliateurs|conciliateurs]] ([[Socialistes-révolutionnaires|SR]] et [[Menchéviks|menchéviks]]), donne sa confiance à ce gouvernement et cautionne la réaction. La [[Dualité_de_pouvoir|dualité de pouvoir]] semble disparaître. Dans ces conditions, les bolchéviks cessent de revendiquer le « [[pouvoir_aux_soviets|pouvoir aux soviets]] ». [[Lénine|Lénine]] considère que le seul moyen de reprendre l'initiative est que le [[parti_bolchévik|parti bolchévik]] prenne le pouvoir, quitte à reformer des soviets après.
    
Les 12-15 août, Kerensky organise à Moscou une [[Conférence_d'État_de_Moscou_(1917)|Conférence d'État]] pour tenter de se légitimer, mais c'est Kornilov qui émerge vraiment comme solution aux yeux des [[Possédants|possédants]]. La réaction veut marquer son avantage. Le 9 septembre, [[Putsch_de_Kornilov|Kornilov envoie 3 régiments de cavalerie par chemin de fer sur Petrograd]], dans le but affiché d’écraser dans le sang les soviets et les organisations ouvrières et de remettre la Russie dans la guerre. Kerensky panique et destitue Kornilov, mais son gouvernement est devenu trop faible pour se défendre. Ce sont les soviets qui organisent réellement la défense, et qui mettent en déroute Kornilov en 3 jours.
 
Les 12-15 août, Kerensky organise à Moscou une [[Conférence_d'État_de_Moscou_(1917)|Conférence d'État]] pour tenter de se légitimer, mais c'est Kornilov qui émerge vraiment comme solution aux yeux des [[Possédants|possédants]]. La réaction veut marquer son avantage. Le 9 septembre, [[Putsch_de_Kornilov|Kornilov envoie 3 régiments de cavalerie par chemin de fer sur Petrograd]], dans le but affiché d’écraser dans le sang les soviets et les organisations ouvrières et de remettre la Russie dans la guerre. Kerensky panique et destitue Kornilov, mais son gouvernement est devenu trop faible pour se défendre. Ce sont les soviets qui organisent réellement la défense, et qui mettent en déroute Kornilov en 3 jours.
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=== Ebullition populaire et essor des bolchéviks ===
 
=== Ebullition populaire et essor des bolchéviks ===
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La défaite du [[Putsch_de_Kornilov|putsch]] retourne la situation. La [[Réaction|réaction]] baisse la tête face aux masses armées. Les bolcheviks peuvent sortir de leur semi-clandestinité, les prisonniers politiques, dont Trotsky, sont libérés par les marins de Kronstadt. Les bolchéviks, qui étaient en première ligne contre Kornilov, sortent grandis par rapport au gouvernement Kerensky. Les soviets reprennent de l'autonomie et les bolchéviks y prennent de plus en plus d’importance, et remettent au centre le mot d'ordre ''« tout le pouvoir aux soviets »''. Des soviets et des [[Syndicats_dans_la_révolution_russe|syndicats]] se rangent du côté des bolcheviks.Le nombre des délégués bolchéviks augmente, mais les idées bolchéviques circulent encore plus vite : des décisions radicales commencent à remonter de régions où ils ne sont pas présents. Le rapport de forces permet à présent aux bolchéviks de prendre la parole sur le front lors des meetings de soldat. Les bolchéviks prennent la majorité au [[soviet_de_Petrograd|soviet de Petrograd]] le 31 août ([[Trotsky|Trotsky]] en devient président le 25 septembre) et au [[soviet_de_Moscou|soviet de Moscou]] 5 septembre.
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{{Article détaillé|Élections pendant la révolution russe}}
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Aux élections municipales de Moscou, entre juin et septembre, les SR passent de 375 000 suffrages à 54 000, les mencheviks de 76 000 à 16 000, les KD de 109 000 à 101 000, alors que les bolcheviks passent de 75 000 à 198 000 voix. Le mot d’ordre « tout le pouvoir aux soviets » dépasse largement les bolcheviks et est repris par des ouvriers SR ou mencheviks. Le 31 août, le soviet de Petrograd et 126 soviets de province votent une résolution en faveur du pouvoir des soviets. Pour une courte période, Lénine envisage la possibilité d’une transition pacifique vers un gouvernement des soviets.
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La défaite du [[Putsch_de_Kornilov|putsch]] retourne la situation. La [[Réaction|réaction]] baisse la tête face aux masses armées. Les bolcheviks peuvent sortir de leur semi-clandestinité, les prisonniers politiques, dont [[Trotsky|Trotsky]], sont libérés par les marins de Kronstadt. Les bolchéviks, qui étaient en première ligne contre Kornilov, sortent grandis par rapport au gouvernement [[Kerensky|Kerensky]]. Les [[soviets|soviets]] reprennent de la vitalité et de l'autonomie et les bolchéviks y prennent de plus en plus d’importance. Ils remettent au centre le mot d'ordre ''« tout le pouvoir aux soviets »'', qui est repris par des ouvriers [[Parti_SR|SR]] ou [[mencheviks|mencheviks]]. Des soviets et des [[Syndicats_dans_la_révolution_russe|syndicats]] se rangent du côté des bolcheviks. Le nombre des délégués bolchéviks augmente, mais les idées bolchéviques circulent encore plus vite : des décisions radicales commencent à remonter de régions où ils ne sont pas présents.
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Le 14 septembre, une « [[Conférence_démocratique_(Russie)|conférence démocratique]] » est convoquée à l'initiative des conciliateurs, qui veulent limiter les tendances autoritaires de Kérensky, tout en poursuivant la [[Collaboration_de_classe|collaboration de classe]]. Elle proclame enfin la [[République|République]], et créé un [[Préparlement_(Russie)|Préparlement]]. Les KD sont écartés car trop discrédités, mais d'autres représentants des [[Classes_possédantes|classes possédantes]] sont présents. Le Comité central du Parti bolchévik est divisé sur la participation à ce Préparlement, mais le congrès du parti se prononce finalement pour, contre l’avis de Trotsky et Lénine pour qui l'insurrection est à l'ordre du jour. Finalement, lors de la première et dernière session le 7 octobre, les bolchéviks quittent le Préparlement avec fracas.
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Le rapport de forces permet à présent aux bolchéviks de prendre la parole sur le front lors des meetings de soldat. Aux élections municipales de Moscou, entre juin et septembre, les SR passent de 375&nbsp;000 suffrages à 54&nbsp;000, les mencheviks de 76&nbsp;000 à 16&nbsp;000, les KD de 109&nbsp;000 à 101&nbsp;000, alors que les bolcheviks passent de 75&nbsp;000 à 198&nbsp;000 voix. Le 31 août, le [[soviet_de_Petrograd|soviet de Petrograd]] et 126 soviets de province votent une résolution en faveur du pouvoir des soviets. Dans beaucoup de localités on va plus loin et le pouvoir effectif est de fait entre les mains des soviets. Le 3<sup>e</sup> congrès des soviets de Finlande se proclame instance dirigeante. Les bolchéviks prennent la majorité au [[Soviet_de_Moscou|soviet de Moscou]] 5 septembre, et au [[Soviet_de_Petrograd|soviet de Petrograd]] le 9 ([[Trotsky|Trotsky]] en devient président le 25).
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Il est également sorti de la «&nbsp;conférence démocratique&nbsp;» un nouveau gouvernement de coalition, caractérisé par les bolchéviks comme un gouvernement de guerre civile contre les masses.
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Lénine tente alors de revenir à la stratégie d'interpellation des conciliateurs. Les bolchéviks leur proposent un compromis : prenez le pouvoir sans la bourgeoisie, et les bolchéviks se limiteront à la démocratie soviétique (les partis majoritaires au soviet forment le gouvernement).
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Le 14 septembre, une « [[Conférence_démocratique_(Russie)|Conférence démocratique]]&nbsp;» est convoquée à l'initiative des conciliateurs, qui veulent limiter les tendances autoritaires de [[Kérensky|Kérensky]], mais aussi minimiser l'influence bolchévique en surreprésentant les secteurs petit-bourgeois. La Conférence proclame enfin la [[République|République]], mais débouche finalement sur une nouvelle avec les [[Classes_possédantes|classes possédantes]], même si les leaders [[Parti_KD|KD]] discrédités sont écartés. Devant le refus des conciliateurs, Lénine propose que les bolchéviks prennent immédiatement le pouvoir, mais le Comité central est contre ce revirement. La Conférence débouche sur un [[Préparlement_(Russie)|Préparlement]]., auquel les bolchéviks décident d'abord de participer. Finalement, une majorité derrière [[Lénine|Lénine]] et [[Trotsky|Trotsky]] se dégage, et lors de l'ouverture du préparlement le 7 octobre, les&nbsp;bolchéviks font une sortie fracassante.
    
=== Soulèvements des paysans et des peuples opprimés ===
 
=== Soulèvements des paysans et des peuples opprimés ===
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{{Article détaillé|Sovnarkom|Assemblée constituante russe de 1918}}
 
{{Article détaillé|Sovnarkom|Assemblée constituante russe de 1918}}
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Le Sovnarkom était initialement composé uniquement de bolchéviks, ce qui avait été approuvé par le <abbr title="Deuxième" class="abbr">2<sup>e</sup></abbr> Congrès des Soviets. Mais ce point a soulevé de violents débats et a failli mener à la scission le parti bolchévik. [[Lénine|Lénine]] et [[Trotsky|Trotsky]] étaient les plus fermement opposés à la participation des autres ''«&nbsp;partis socialistes&nbsp;»'', en qui ils n'avaient aucune confiance. Le compromis trouvé est que les négociations se poursuivront, et finalement des [[SR_de_gauche|SR de gauche]] entreront au Sovnarkom en décembre. Mais après leurs attentats de juillet 1918, les SR de gauche seront interdits, et les bolchéviks seront définitivement seuls au pouvoir.
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Le Sovnarkom était initialement composé uniquement de bolchéviks, ce qui avait été approuvé par le <abbr class="abbr" title="Deuxième">2<sup>e</sup></abbr> Congrès des Soviets. Mais ce point a soulevé de violents débats et a failli mener à la scission le parti bolchévik. [[Lénine|Lénine]] et [[Trotsky|Trotsky]] étaient les plus fermement opposés à la participation des autres ''«&nbsp;partis socialistes&nbsp;»'', en qui ils n'avaient aucune confiance. Le compromis trouvé est que les négociations se poursuivront, et finalement des [[SR_de_gauche|SR de gauche]] entreront au Sovnarkom en décembre. Mais après leurs attentats de juillet 1918, les SR de gauche seront interdits, et les bolchéviks seront définitivement seuls au pouvoir.
    
Par ailleurs, les élections pour la Constituante, prévues depuis juin, devaient avoir lieu le le 12 novembre. Espérant une validation du système soviétique, les bolchéviks décident de maintenir le processus constituant. Le Sovnarkom élu par le Congrès des soviet d'Octobre était donc officiellement un gouvernement provisoire, jusqu'à la réunion de l'Assemblée constituante en janvier 1918.
 
Par ailleurs, les élections pour la Constituante, prévues depuis juin, devaient avoir lieu le le 12 novembre. Espérant une validation du système soviétique, les bolchéviks décident de maintenir le processus constituant. Le Sovnarkom élu par le Congrès des soviet d'Octobre était donc officiellement un gouvernement provisoire, jusqu'à la réunion de l'Assemblée constituante en janvier 1918.
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{{Article détaillé|Premi%C3%A8res_mesures_du_gouvernement_sovi%C3%A9tique#R.C3.A9pression_politique{{!}}Répression politique|Premi%C3%A8res_mesures_du_gouvernement_sovi%C3%A9tique#La_question_de_la_libert.C3.A9_de_la_presse{{!}}Liberté de la presse}}
 
{{Article détaillé|Premi%C3%A8res_mesures_du_gouvernement_sovi%C3%A9tique#R.C3.A9pression_politique{{!}}Répression politique|Premi%C3%A8res_mesures_du_gouvernement_sovi%C3%A9tique#La_question_de_la_libert.C3.A9_de_la_presse{{!}}Liberté de la presse}}
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[[File:Octoberrevolution 54.jpg|right|333x388px|Octoberrevolution 54.jpg]]Lors de l'[[insurrection_d'Octobre|insurrection du 25 octobre]] à Petrograd, de nombreuses régions sont encore contrôlées par des forces réactionnaires même si la lutte de classe les met sur la sellette.&nbsp;La bourgeoisie par l’intermédiaire de son parti, le parti KD, et de ses relais dans l’armée et l'appareil d’État, s’efforce de rétablir son pouvoir par la violence. Les fonctionnaires de Petrograd se sont mis en grève pour protester. Le 9 novembre, Lénine appelle les soldats à s’opposer à toute tentative contre-révolutionnaire des officiers, à élire des représentants et engager directement des [[Paix_de_Brest-Litovsk|négociations d’armistice]].
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[[File:Octoberrevolution 54.jpg|right|333x388px|Octoberrevolution 54.jpg]]Lors de l'[[Insurrection_d'Octobre|insurrection du 25 octobre]] à Petrograd, de nombreuses régions sont encore contrôlées par des forces réactionnaires même si la lutte de classe les met sur la sellette.&nbsp;La bourgeoisie par l’intermédiaire de son parti, le parti KD, et de ses relais dans l’armée et l'appareil d’État, s’efforce de rétablir son pouvoir par la violence. Les fonctionnaires de Petrograd se sont mis en grève pour protester. Le 9 novembre, Lénine appelle les soldats à s’opposer à toute tentative contre-révolutionnaire des officiers, à élire des représentants et engager directement des [[Paix_de_Brest-Litovsk|négociations d’armistice]].
    
Dès le 12 novembre, Kerensky tente une contre-attaque à l'aide des Cosaques du général <span class="mw-disambig">Krasnov</span>. Ces derniers sont appuyés à Petrograd même par une mutinerie des [[Junkers|junkers]], avec des SR à leur tête. Les junkers sont rapidement défaits par les [[Gardes_rouges|gardes rouges]]. Arrivés à <span class="nowrap">20 km</span> de la capitale, les cosaques se heurtent à leur tour aux gardes rouges et subissent de lourdes pertes.
 
Dès le 12 novembre, Kerensky tente une contre-attaque à l'aide des Cosaques du général <span class="mw-disambig">Krasnov</span>. Ces derniers sont appuyés à Petrograd même par une mutinerie des [[Junkers|junkers]], avec des SR à leur tête. Les junkers sont rapidement défaits par les [[Gardes_rouges|gardes rouges]]. Arrivés à <span class="nowrap">20 km</span> de la capitale, les cosaques se heurtent à leur tour aux gardes rouges et subissent de lourdes pertes.

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