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Les '''niches fiscales''' et autres '''cadeaux fiscaux''' sont des dérogations ou des vides législatifs qui permettent de ne pas payer certains [[Impôts|impôts]]. Pour l'écrasante majorité, cela concerne des cadeaux faits par l'[[Etat bourgeois|Etat bourgeois]] aux [[Capitalistes|capitalistes]].  
 
Les '''niches fiscales''' et autres '''cadeaux fiscaux''' sont des dérogations ou des vides législatifs qui permettent de ne pas payer certains [[Impôts|impôts]]. Pour l'écrasante majorité, cela concerne des cadeaux faits par l'[[Etat bourgeois|Etat bourgeois]] aux [[Capitalistes|capitalistes]].  
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== Rôle et justification ==
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== Rôle et justification ==
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Le fondement économique pour les Etats, c'est de faire des dérogations aux plus riches capitalistes pour qu'ils s'installent dans le pays. En particulier, un des buts est d'attirer les investisseurs, et, peut-être, s'en tirer avec plus d'emplois que les autres.  
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Le fondement économique pour les Etats, c'est de faire des dérogations aux plus riches capitalistes pour qu'ils s'installent dans le pays. En particulier, un des buts est d'attirer les investisseurs, et, peut-être, s'en tirer avec plus d'emplois que les autres.
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Les niches fiscales étant souvent des mécanismes complexes, elles ont globalement pour effet de :  
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Les niches fiscales étant souvent des mécanismes complexes, elles ont globalement pour effet de :
    
*favoriser les capitalistes nationaux mieux informés (forme de protectionnisme)  
 
*favoriser les capitalistes nationaux mieux informés (forme de protectionnisme)  
*favoriser les riches et les grands patrons qui ont des experts juridiques spécialisés dans "l'optimisation fiscale"
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*favoriser les riches et les grands patrons qui ont des experts juridiques spécialisés dans "l'optimisation fiscale"  
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Par exemple en France, dans le jargon des finances publiques, on parle de dépenses fiscales, euphémisme pour ne pas dire "manque à gagner" ou "recettes en moins". La justification, c'est "d'inciter" à tel ou tel investissement utile, encourager la création d'entreprise, etc... En effet, d'innombrables niches ficales ont des objectifs qui peuvent sembler "d'intérêt général". Mais si l'on regarde au niveau des grosses sommes, à qui bénéficient les niches, c'est clairement la bourgeoisie. Comme le dit une journaliste d'investigation :
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<blockquote>«&nbsp;les groupes sont les grands gagnants de ce système. Comme l'a établi un rapport (2010) du Conseil des prélèvements obligatoires, leur taux réel d'imposition n'est pas de 33&nbsp;% mais de 13&nbsp;%, ce qui place la France au même niveau que l'Irlande qui a adopté une fiscalité très favorable pour attirer les grands groupes internationaux&nbsp;; un chiffre rarement mentionné par le Medef. En revanche, les petites entreprises, peu familières du dédale fiscal français, sont imposées en moyenne à hauteur de 30&nbsp;%.&nbsp;»<ref>Martine Orange, [http://www.mediapart.fr/journal/economie/071010/fiscalite-ces-niches-si-favorables-aux-entreprises ''Fiscalité: ces niches si favorables aux entreprises''], 2010</ref></blockquote></html>
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Par exemple en France, dans le jargon des finances publiques, on parle de dépenses fiscales, euphémisme pour ne pas dire "manque à gagner" ou "recettes en moins". La justification, c'est "d'inciter" à tel ou tel investissement utile, encourager la création d'entreprise, etc... En effet, d'innombrables niches ficales ont des objectis qui peuvent sembler "d'intérêt général". Mais si l'on regarde au niveau des grosses sommes, à qui bénéficient les niches, c'est clairement la bourgeoisie. Comme le dit une journaliste d'investigation&nbsp;:
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<blockquote>«&nbsp;les groupes sont les grands gagnants de ce système. Comme l'a établi un rapport (2010) du Conseil des prélèvements obligatoires, leur taux réel d'imposition n'est pas de 33&nbsp;% mais de 13&nbsp;%, ce qui place la France au même niveau que l'Irlande qui a adopté une fiscalité très favorable pour attirer les grands groupes internationaux&nbsp;; un chiffre rarement mentionné par le Medef. En revanche, les petites entreprises, peu familières du dédale fiscal français, sont imposées en moyenne à hauteur de 30&nbsp;%.&nbsp;»<ref>Martine Orange, [http://www.mediapart.fr/journal/economie/071010/fiscalite-ces-niches-si-favorables-aux-entreprises ''Fiscalité: ces niches si favorables aux entreprises''], 2010</ref> </blockquote>
   
== France  ==
 
== France  ==
  
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