Opportunisme (IIIème République)

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Les républicains opportunistes formaient au début de la IIIe République française un courant politique bourgeois modéré, par opposition aux "radicaux".

1 Historique[modifier | modifier le wikicode]

Les "opportunistes" sont des républicains d'origine plutôt petite-bourgeoise, qui sont entrés en politique en luttant par la plume contre le Second Empire. Dans l'ensemble, ils sont animés par une volonté de redorer l'image des républicains, notamment devant la grande bourgeoisie. Ils se veulent "héritiers de 1789" mais ne veulent rien assumer de 1793 et passent sous silence 1848. En fait, s'agit principalement de se démarquer de l'association idéologique qui peut rester entre "républicain" et "révolutionnaire".

C'est donc parce qu'ils entendent agir par réalisme politique et pragmatisme et non pas pour aller au bout de leurs idées, qu'ils seront honnis par les "républicains radicaux", alors considérés à l'extrême-gauche.

Selon Gambetta « en politique, les transactions seules peuvent amener des résultats »

Après la Commune de Paris de 1871, une vague de réaction donne une majorité aux royalistes. Cette vague reflue en quelques années et ce sont les républicains opportunistes qui arrivent au pouvoir après la démission de Mac-Mahon en 1879.

Le 30 janvier 1879, Jules Grévy est élu président de la République.

2 Quelques figures[modifier | modifier le wikicode]

Jules Grévy, Léon Gambetta, Jules Ferry...