Mépris de classe
Le mépris de classe est l'ensemble des discours ou pratiques qui stigmatisent la classe laborieuse.
Certains discours montrent activement le mépris que peut avoir la bourgeoisie ou la petite-bourgeoisie pour les prolétaires. Certains donnent les exemples suivants : « c’est beauf de passer du Patrick Sébastien à son mariage », « l’enthousiasme autour de Philippe Poutou c’est parce qu’il est venu au débat en pyjama », « apprends à écrire avant de commencer à vouloir débattre » et « mais qui regarde encore de la VF sérieux ».[1]
D'autres discours ne sont pas forcément hostiles mais révèlent comment des bourgeois peuvent être tellement coupés de la vie quotidienne des masses qu'ils en viennent à dire des énormités.
En 1836, l'industriel Mimerel, de Lille écrit : « Le sort des ouvriers n’est pas mauvais : leur travail n’est pas excessif puisqu’il ne dépasse pas 13 heures… Celui qui est à plaindre, c’est le manufacturier dont les profits sont faibles. »[2]
Le président français Emmanuel Macron, élu en 2017, multiplie les déclarations qui révèlent son profond mépris de classe.
Dans certains cas, le racisme est quasiment confondu avec le mépris de classe, comme en Afrique du Sud, où la classe dominante est très majoritairement blanche et le prolétariat très majoritairement noir.
Notes[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ https://simonae.fr/au-quotidien/societe/expliquez-moi-le-mepris-de-classe-ordinaire/
- ↑ Cité par E. Tersen, Quarante-huit, Club français du livre, 1957, p. 22.