La Varsovienne

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La Varsovienne (en polonais Warszawianka, en russe Варшавянка, Varchavianka) est un chant polonais écrit en 1893.

Le poète russe Krijanovski l’a adapté en 1897 et il devint le chant de protestation des internés sous le régime tsariste. La Varsovienne fut très populaire dans les périodes révolutionnaires de 1905 et 1917.

1 Ecouter[modifier | modifier le wikicode]

2 Paroles[modifier | modifier le wikicode]

2.1 Première version[modifier | modifier le wikicode]

Notre ennemi nous attaque en rafales,
Son joug cruel nous opprime odieusement.
Nous sommes entrés dans la lutte finale,
Qui sait encore quel sort nous attend ?
Mais nous prendrons en nos mains prolétaires,
Le drapeau rouge de tous les travailleurs,
Nous lutterons pour la cause ouvrière,
La liberté et le monde meilleur.

Refrain:
Frères en route, tous à la lutte !
Marche hardiment ouvrier, en avant ! (bis)

Le travailleur meurt toujours de famine,
Nous ne pouvons plus nous taire mes amis,
Ni retenir notre haine en sourdine,
Ni avoir peur d'échafauds ennemis.
Ceux qui sont morts en honneur, avec gloire,
En combattant pour le monde ouvrier,
Ne périrons pas dans notre mémoire,
Et ne serons nullement oubliés !

Nous haïssons les tyrans et les trônes,
Pour délivrer notre peuple martyr,
Nous détruirons leurs palais et couronnes,
N'en laisserons plus aucun souvenir.
Notre vengeance sera impitoyable
Aux parasites du travail humain,
Car tous leurs crimes sont impardonnables,
Et notre jour de revanche est prochain.

2.2 Seconde version (stalinienne)[modifier | modifier le wikicode]

Couplet 1 :
En rangs serrés l’ennemi nous attaque
Autour de notre drapeau groupons-nous.
Que nous importe la mort menaçante
Pour notre cause soyons prêts à souffrir
Mais le genre humain courbé sous la honte
Ne doit avoir qu’un seul étendard,
Un seul mot d’ordre Travail et Justice,
Fraternité de tous les ouvriers.

Refrain :
O frères, aux armes, pour notre lutte,
Pour la victoire de tous les travailleurs.

Couplet 2 :
Les profiteurs vautrés dans la richesse
Privent de pain l’ouvrier affamé.
Ceux qui sont morts pour nos grandes idées
N’ont pas en vain combattu et péri.
Contre les richards et les ploutocrates.
Contre les rois, contre les trônes pourris,
Nous lancerons la vengeance puissante
Et nous serons à tout jamais victorieux.

3 Notes et références[modifier | modifier le wikicode]