Discussion:Théorie et faits

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Bonjour,

Il a été explicité pourquoi le chapitre Evidence based vs Science Based a été dévié sur le Covid. Parce que c'est un bon exemple d'actualité mettant en avant les arnaques de l'Evidence Based Praticce (EBP) et ses gardiens idéologiques que sont les zététiciens.

A l'origine, il a été ouvert pour mettre en avant les mesures anti-pédagogiques de JM Blanquer dans l'éducation. c'est aussi un prosélyte de l'Evidence Based Practice traduit trompeusement par « fondée sur les faits ». On retrouve les mêmes problèmes et critiques de l'EBP dans l'éducation et la santé.

Il faut savoir que l'EBMedicine/EBPractice est une pratique imposé par les politiques néolibérales dans la ligné du not alternative et du popperisme dans tous les domaines de la science et des pratiques : santé, éducation, psychologie.

Le prof Raoult est nommé une fois mais sur l'évolution des virus que j'ai mis en lien avec le livre matériologique. En parallèle j'ai référencer aussi son livre critique du néodarwinisme que Stephen Jay Gould et Richard Lewontin mettent aussi à mal.

On ne peut pas dire que l'article (sa parti sur Faits) soit pro-Raoult mais anti-EBP ou du moins la dynamique fascisante de l'EBP et son instrumentation contre la santé, l'éducation, le social et les services publics. Cela avait été noté.

Tu as aussi totalement occulté les chapitres de la partie Faits sur mesure vs evaluation et efficience vs efficacité en lien avec le philosophe François Jullien, mais aussi le sémiologue Yves Richez. Il y avait aussi une citation de Renaud Garcia sur contre la méthode du philosophe anarchiste mais qui prenait d'abord le contrepied des post-moderne comme Foucault.

Ca faisait une critique du relativisme (ancien et actuel) et de l'absolutisme (qui pollue la recherche et les pratiques actuelles.

Sinon, les citations les plus abondantes dans l'article étaient celle de LittleJohn de ce qu'était la théorie, de Piaget et Wallon sur la représentation.

Les citations dans le chapitre citation ont été aussi occulté par ton opinion anti-Raoult : SJ Gould, Einstein, Poincaré, Darwin, Émile Jalley ... ont été aussi occulté.

J'ai une version que date décembre. Mais j'ai oublié de sauvegarder ce qui était écrit avec nombreuses sources de médecins et psychiatre non pro-Raoult mais critique de l'EBP.

Certes j'écris mal. Mais tu n'as pas vraiment regarder les références. Tu a été abruti par tes opinions anti-Raoult, camarade !

J'aimerais récupérer ce qui a supprimé afin de récupérer notamment les liens car j'ai sourcé (Cairn, vidéo Arte, article de sites spécialistes dans la médecine Georges Gastaud... etc), toutes mes affirmations « débiles ».

Cordialement,

Le Spectre.

92.161.252.58 (discussioncontributions)

L'accusé (cache google à la date du 16 sept. 2020 12:24:30 GMT):

Théorie et faits

Un fait est un événement advenu ou advenant dans le développement historique d'un phénomène. La philosophie et les sciences s'efforcent d'interpréter les faits. Cependant, les faits ne peuvent que s'interpréter a posteriori à la lumière d'une théorie donnée par méthode d'abstraction. « Tous les principes [dont les faits] sont vrais, des pyrrhoniens, des stoïques, des athées, etc.. Mais leurs conclusions sont fausses, parce que les principes [et les faits] opposés sont vrais aussi. » (Blaise Pascal)[1]

Sommaire DÉMARCHES FONDÉES SUR LES FAITS Préliminaire Dans ce contexte du Covid19 qui exacerbe les conflits, nous pouvons dire avec Alfred Wallace que : « J'ai ainsi appris ma première grande leçon dans l'enquête sur ces domaines obscurs du savoir, ne jamais accepter l'incrédulité de grands hommes ou leurs accusations d'imposture ou d'imbécillité, comme ayant du poids quand elles sont opposées à l'observation répétée de faits par d'autres hommes, de l'aveu de tous sains et honnêtes. L'histoire entière de la science nous montre que chaque fois que des hommes savants et instruits de tout âge ont nié les faits ou d'autres chercheurs pour raison a priori d'absurdité ou d'impossibilité, les négateurs ont toujours eu tort. » [2] Wallace répond au crédule relativiste bienveillant et surtout à l'accusateur sceptique et absolutiste qui l'a vivement calomnié lorsqu'il a mis en avant la réalité du mesmérisme critiqué par ses pairs matérialistes évolutionnistes, et aussi quand il a mis en lumière l'origine psychologique du spiritisme avec ses études sur ce que l'on nomme aujourd'hui l'hypnose. Malgré les faits scientifiques efficients et évaluables sur les personnes, ni l'hypnose, ni l'origine psychologique du spiritisme n'ont été reconnu par ses pairs jusqu'à encore aujourd'hui. Pour les sceptiques, qui ne cherchent pas l'origine du fait scientifique, le spiritisme est une imposture dirigée par des charlatans, et l'hypnose est une imbécilité que l'on ne peut prouver car on ne peut pas mesurer son efficacité. Pour les zététiciens le fait mesurable et mesuré prime sur le fait contemplé et évaluable. Or, d'après la croyance actuelle des zététiciens, ce qu'ils nomment « démarches fondées sur les faits » permettraient de mieux combattre l'obscurantisme spiritualiste, et de décider d'une meilleur action en s'appuyant sur les faits mesurés dites « prouvés scientifiquement ». Ces faits mesurés se veulent « universels » parce que réplicables (Karl popper) apriori dans un milieu confiné et contrôlé sans « biais » (ERC/RCT) ou « pression externe ». Les faits singuliers et particuliers bien qu'évalués y sont classés comme non-scientifiques. Seul les faits mesurés sont des faits prouvés et des faits réels bien qu'éléments partiels au réel non significatifs, ni représentatif du tout (cf abstraction). Pour les zététiciens, l'expérimentation (domaine de la mesure) prime sur l'expérience (domaine de la contemplation). Si, ce fait prouvé reste en dehors de la configuration/situation du réel avec ses interactions (échange.utilité) et ses mouvements spatio-temporels (action.actualisation), il en devient cependant compréhension globale du réel permettant ainsi une action sur elle qui marcherait pour tout lieu et tout moment. Mais, « En réalité l'idée d'une compréhension complète, dirigeant l'action, est un idéal chimérique, en désaccord grotesque avec le vie pratique » [3] Cependant avec l'Evidence Based Practice, le doute n'est plus permis : « Le fait de la mesure fait foi ». Ainsi, aujourd'hui le principe dialectique d'incertitude et les questionnements sont proscrits par les instances savantes « absolutistes » au nom « des démarches fondées sur les faits » avec ses « preuves statistiques » et sa « vérité scientifique ». Les faits mesurés par les démarches politiques (EBP) sont devenus un absolu. Les faits évaluables par les démarches scientifiques (SBP) y sont occultés ou calomniés. L'Evidence Based Practice s'est substitué à la science parce que les zélotes et les prosélytes croient que « l’objectivité absolue serait atteinte si le facteur humain pouvait être totalement éliminé, si la démonstration était menée uniquement par une machine »[4] en oubliant que dans un jeu dialectique l'« émotion » (Henri Wallon) anticipe et précède la raison (Spinoza, Lev Vygotski, Antonio Damasio) puis engendre le « bon sens » (Descartes). Ce chapitre à la prétention de faire une « critique raisonnée d'un monopole » - pour reprendre le titre du Dr Luc Perino sur l'Evidence Based Medecin[5] - et surtout de sa dynamique fascisante. Ouvert d'abord pour mettre en lumière l'origine spirituelle des décisions techno-scientistes du ministre de l'éducation nationale français et de son conseil, dont les membres sont tous chantres de l'Evidence Based Practice, les exemples et références de ce chapitre ont naturellement dévié sur l'actualité du Covid-19. Cependant les problématiques et les critiques restent les mêmes quelque soit les domaines de pratiques. On retrouve cependant, de manière plus disparates les problèmes de l'EBP dans l'éducation et la psychologie, notamment dans les articles méthodes globale et intelligence. EVIDENCE BASED VS SCIENCE BASED[6] Généralité sur l'Evidence based practice Le fait comme preuve/evidence absolue L'Evidence Based Practice (EBP) - traduit de manière trompeuse par « démarches fondées sur les faits » - est très prisé à l'heure actuelle au XXI dans la recherche (cognitivisme, éducation... ) et dans les domaines de diagnostiques (médecine, pédiatrie, kinésithérapie, management, politique, infirmerie ...) depuis leur aliénation dès les années 60 à la planification politique néolibérale de gestion, de rendement, de coût et de ressource humaine. Ses fidèles prétendent apriori que l'EBP s'inspire de l'art expérimental chère à Claude Bernard, mais, tout en le caricaturant a posteriori à outrance comme leurs prédécesseurs : « Les anti-Lumières déterministes Taine, Renan et le positivisme de Comte, ouvrant la voie aux pré-fascistes Rostand et Carrel et à l’eugénisme »[7]. L'Evidence Based Practice recherche par « une démarche reposant sur un traitement statistique, qui cherche à minimiser les multiples biais inhérents à l'étude de sujets humains » [8] l'« efficacité » et la « performance » afin de décider d'une action politique « efficace » et « performante » pour et selon la classe bourgeoise. La philosophie de l'evidence based est d'appliquer de manière pragmatique (William James) au quotidien les techniques les plus « pertinentes » s'appuyant sur les résultats scientifiques les plus « efficaces ». L'idée primitive date en fait de deux siècles. Sous des discours louables comme pour le serment d'Hypocrate, l'enjeu était la guérison ou plus globalement l'amélioration du confort individuel et collectif : le soin. Mais, les intérêts capitalistes ont changé la donne. Si l'idée primitive reste aujourd'hui, les enjeux en sont le profit[9]. La réalité sociologique[10] s'écarte des discours idéales[11]. L'EBP fut : « Ressuscitée dans l’université privée baptiste McMaster d’Hamilton (Toronto) financée par des géants pharmaceutiques (Pfizer et Astra-Zeneca) et du tabac (sic), l’EBM est une méthode pédagogique conçue comme une démarche explicite de recherche, d’évaluation et d’utilisation des preuves disponibles pour résoudre une question clinique.»[12] Après sa mise en application en Médecine, cette démarche a pénétré tous les secteurs professionnelles et tous les domaines scientifiques. Afin d'éliminer toute subjectivité, les fidèles de l'EBP suivent une « guideline » dont les essais randomisées contrôlées (ERC, ECR) sont au centre de tout. « [L'Evidence Based Practice] suit quatre étapes : formulation du problème médical, [Hypothèse] recherche dans la littérature et les statistiques des articles les plus pertinents et des « meilleures » preuves dont on fait la méta-analyse, [Recherche bibliographie prédéfinie ] évaluation de leur « niveau » de validité et de l’applicabilité des conclusions pratiques, [Peer review] enfin, intégration des données trouvées dans la réponse thérapeutique sous forme de référentiels et de protocoles [Publication] »[13] « Evidenced-based medicine began as a beautiful & pure concept, but it's been distorted, abused, & exploited. Patients with chronic & autoimmune illness related to chronic infections have suffered mightily under its misappropriated yolk. Key: Treat the source, not the symptoms. »[14] (Dr Steven Phillips[15])

D'un point de vu idéologique, les démarches evidence-based sont en réalité des démarches mondialistes de rationalisation « totalitaire »[16]. Ça en exclut la raison réelle dans sa chasse aux « biais ». Ça rejette l'émotion vue comme origine de l'irrationalité. Ça réduit l'universalité à la vision occidentale abstraite des choses reniant les particularité et les singularités. Sous les discours de raisons pures se cachent ainsi des enjeux éloignés du rationalisme philosophique (connaissance innée) et scientifique (acquisition des habilités émergeant du/par le milieu). Ses démarches sont dans l'empirisme où d'un point de vue philosophique l'acquisition des connaissances émergent de pratiques mécaniques mais qui d'un point de vue scientifique l'habilité est biologiquement innée, fixée par la génétique. Dans l'ère du numérique, on est passé à une démarche ultra-empiriste. L'automatisation cybernétique de la pensée et des pratiques qui se veulent objectitives lutte en permanence contre les automatismes psychologiques perçus comme irrationnelles et subjectives. Or, « La volonté d’objectivité totale ne mène qu’à des paradoxes insolubles. La conscience suprême devient l’absence de conscience. On fait du mécanisme une divinité, comme si la conscience humaine devenait une abomination dont il faudrait se méfier comme de peste. »[4] Faits de guérison et faits d'assureur Quand Pasteur était devant le cas de cet enfant infecté par la rage, il a fait fi de l'art expérimentale chez à Bernard. Il a injecté son sérum au grand damne de son collègue médecin[17]. Bien que chimiste, Pasteur a opéré en médecin tandis que son collègue médecin a opéré en assurance. Cependant, dans un autre cadre tout aussi urgent, il a préféré vacciner tout un cheptel protégé de la zone d'infection au lieu de faire changer le mode d'équarrissage par enterrement. Ce mode d'enfouissement a pour conséquence d'infecter les vaches qui paîtrent au dessus du charnier de bêtes mortes par malade. Les lombrics et autres vers ont remonté les germes contagieux à la surface du sol. Cette petit zone est isolée du champs dans sa globalité par des buissons et des hautes haies. Il n'y avait pas d'interaction entre les vaches dans ce carré infecté et les autres vaches du champs plus étendues. Seules les vaches du carrée étaient malades. Cependant, toutes les vaches du champs dans sa globalité ont été vaccinées.[17] Dans, ce cas où le malade n'était pas une personne mais une population abstraite, Pasteur a opéré en assureur bien que la vaccination globale des vaches n'étaient a priori pas nécessaire. Est-ce par principe de précaution ? En effet, on peut supposer qu'une fois sortie de leur carré infecté, ses vaches contaminent les autres de manière aussi virulente et donc générer une grande vague sur la globalité du champs. 1_ Or, on remarque apriori que la vaccination a été moins coûteuse à l'éleveur que de lui imposer de changer de mode d'équarrissage. Mais, on en oublie que la zone encore polluée, où vivent toujours les vaches bien que vaccinées, perpétue les risques et les dangers. C'est comme prescrire un parapluie chez soi afin de se protéger de la pluie qui passent à travers les trous de la toiture pourrie. Le capitalisme met de la même manière en danger la population tout en proclamant qu'il l'a protège par des actes rassurants. En effet, Il est beaucoup moins coûteux aux capitalistes de vacciner que de changer le mode de production capitaliste qui pourtant appauvrit le milieu social jusqu'à affaiblir le corps et la psyché des individus. Ce pourrissement sanitaire et social génère localement une épidémie potentielle. C'est le cas des épidémies de rougeole en Roumanie récurrentes avec décès depuis les années 90 est la conséquence de la paupérisation de la société conduite par les politiques libérales. Comme avec les vaches de Pasteurs, l'OMS préconise de vacciner le Monde en son entier au lieu de change le mode de production qui a rendu malade le milieu. 2_ Or, on remarque apostériori que les pandémies à grande échelle qui atteignent les zones protégées ont pour origine le marché et le tourisme extérieurs. « La grippe de HK est entrée dans l’histoire comme la première pandémie de l’ère moderne, celle des transports aériens rapide »[18] Dans le cadre du Covid19, sur les foyers après la période épidémique, le Professeur Perola de l'IUH de Marseille parle de médecine de voyage. Dans un premier temps, cela peut comme le Covid9 déclencher un grand boum épidémiologique. Cependant, une fois la courbe en cloche réalisée, l'incendie s'est essoufflé et ne se rallume plus quand bien même des foyers y sont importés dans les familles des voyageurs. En effet, l'épidémie de grippe très active en été dans la péninsule arabique ne déclenche pas une grande vague estivale en Europe au retour des voyages. Depuis les années 90 suite à la victoire de la finance sur le sociale, l'industrie, les transports, les marchés avaient oublié l'hygiène et la santé au sens large de l'OMS. Le processus de libéralisation conduit une dégradation des services publics dont de la santé, de la poste, de l'éducation, des énergies, du transports... etc. L'hygiène n'y a pas échappé. Les personnes des zones qu'on croyait protégés sont ainsi facilement et plus profondément touchés par les pandémies mondiales. De fait, les « sociétés ouvertes » avec leurs politiques néolibérales (États-Unis, Angleterre, Équateur, Brésil, Italie, France...) ne protègent pas des pandémies malgré les progrès techniques et des changements relatifs sans transformation absolue du mode de production. Les conséquences du progrès au sein de la société occidentale sont contradictoires. D'un côté, le confort quotidien, l'alimentation, le sport, la médecine, l'hygiène contribuent de manière évidente à l'amélioration de la santé et au perfectionnement de l'espèce biologique. D'un autre côté, on observe une augmentation du nombre de handicapés de naissance, de l'alcoolisme, de la toxicomanie, de l'attrait pour la violence et les perversions, de l'impuissance, des allergies et de nouveaux types d'épidémies. [...] Comment guérir de ce qui est un conséquence directe du mode de vie de la société ? L'Occident doit vivre jusqu'au bout avec ces maladies qui sont le prix de la transformation de l'homme en surhomme et des relations humaines en relations superhumaines. [19] Mais, au lieu de transformer leur « libre marché » « efficace » et de « performant », les lobbyings dans leur prétention à « guérir alors qu'[ils] n'en [ont] pas forcément la possibilité »[19] en accusent ceux qu'ils nomment les anti-vax, soit les hérétiques qui pointent du doigt les problèmes de la vaccination et de la médecine en général. Et cela à raison : En effet, « Au Groupe de recherche sur la dynamique neuronale du Département des sciences ophtalmologiques et visuelles de l’université de British Columbia, le Dr Lucija Tomljenovic a obtenu des documents montrant que, « les fabricants de vaccins, les compagnies pharmaceutiques et les autorités sanitaires, connaissent les multiples dangers associés aux vaccins, mais ont choisi de les cacher au public. C’est de la tromperie scientifique, et leur complicité suggère que cette pratique continue encore aujourd’hui. » »[20] Ce silence sur les dangers génère aux USA, ce que la CIA en 1969 a nommé « théorie du complot », qui est en effet commode pour décrédibiliser en accusant d'« obscurantisme » et de « pseudosciences » toutes critiques scientifiques qui dévient de la pensée analytique US et des protocoles EBM imposés par les lobbyings. Aujourd'hui dans le cadre de la santé et de la société, en rapport avec l'aliénation US, l'analyse prime sur la synthèse. On fait un culte à l'assurance et du progrès au détriment de la guérison/soin et du « bon sens » (Descartes). On peut faire remarquer que dans le cadre des zones sismiques, c'est l'inverse : la guérison/reconstruction prime sur l'assurance mais ça reste dans une pensée d'analyse. Si Pasteur a d'abord été un guérisseur avant de se transformer en assureur, c'est en tant que guérisseur que le monde le reconnaît et non par la pratique bourgeoise d'assureur de son institut. Malgré son attitude méprisante envers ses collègues qu'il ne cite jamais, ses réussites se trouvent dans sa force de synthèse et non dans l'analyse. La guerre des faits Gardiens du temple technoscientiste vs les hérétiques Dans le cadre de l'urgence sanitaire, au nom de la démarche scientifique et contre le relativisme postmoderne, les zététiciens (ultra-sceptique) et les chercheurs pseudo-matérialistes prônent l'assurance et la prévoyance plutôt que la guérison immédiate notamment par le vaccin à tout prix qui est devenu un talisman des technosciences. Le terme « assurance » n'est pas sans lien avec l'origine étymologique de talisman (impôt, rite, sort). Or, un véritable critique d'esprit scientifique prône la guérison. Le guérisseur comme le docteur Henri Joyeux, défenseur des trois vaccins obligatoires sans Aluminium[21], s'est vu être accusé de gourou par les assureurs zététiciens au nom des dites « démarches scientifique » c'est-à-dire de l'Evidence Based Practice. Cependant de grands spécialistes comme Didier Raoult font remarquer que la politique de vaccination actuelle qui date de Pasteur est depuis longtemps devenue caduque par les nouvelles connaissances sur les virus bien que l'on ne connaisse pas encore comment ils apparaissent et disparaissent[22]. Les virus sont des phénomènes naturelles. Contre les peurs irrationnelles[23] et les fausses alertes[24], il faut apporter un nouveau regard sur cette microdiversité[25]. La vaccination et plus globalement les stratégies de soins sont donc à revoir dans un cadre matérialiste dialectique c'est à dire dans le cadre du complexe bio-psycho-sociologique et non plus strictement biologique et mécaniste. Les stratégies doivent donc respecter le développement des personnes avec ses stades de conflits et de stases, ainsi que le « milieu » : « situation.configuration < échange. (utilité.affectivité) > actions impliqués.potentialisations ». Comme l'Être chez Hegel, la technique dont l'injonction vaccinale ne doit plus être un absolu. Stoppons le libre marché des médicaments que les anglo-saxons considèrent comme un marché de bonbon. Socialisons la société, de la sphère professionnelle à la sphère communaliste. Potentialisons l'industrie de la santé plutôt que rationaliser celle des « armes » capitalistes des complexes industriels chimio-pharmaceutiques. Comme Marx était un moderne anti-moderne contre les visions mécanistes des modernes du XVIII et du XIX, comme le médecin, libre penseur matérialiste, Pierre-Gaetan Stanski était anti-contagioniste contre les visions spiritualistes de la contagion, il est aujourd'hui un devoir d'être moderne progressiste anti-progress contre « la marche du progrès » et ainsi être un anti-vax contre les visions technoscientistes de la vaccination. Cette croyance techoscientiste touche depuis les 60 aux USA et 90 dans le monde tous les domaines de la santé au social, de la politique à l'économie, de la psychologie à l'éducation... etc . C'est elle qui a décidé de la destruction des services publics, de la sécurité sociale, ... au profit du Privé de la propriété. C'est elle qui impose le diktat de l'éducation par le béa-ba contre la méthode globale. C'est elle qui impose l'état fixiste et inné de l'intelligence. ...etc. C'est une croyance néolibérale développée et instituée avec la mondialisation. Pour paraphrase, Claude Bernard, il faut douter plutôt qu'être sceptique. L'épisode du coronavirus de mars à mai 2020 met en avant un conflit entre deux pratiques et solutions contradictoires[26] : Une solution scientifique (Science Based) immédiate de guérison efficiente sur le long terme (chloroquine, antibiotique diabolisée depuis les années 90) empêchant et limitant les cas graves (respiratoire, réanimation) VS une solution d'assurance (Evidence Based) préventive tardive efficace sur le court terme (vaccination déifiée par les prosélytes de l'Evidence Based Medecin et les Assureurs) laissant s'aggraver les choses jusqu'à la découvre d'un abraxax. Mais, chez les zététiciens et le prosélytes de l'evidence based practice, les faits sont réifiés pour ne pas dire déifiés. C'est un totalitarisme du fait. « Sans aucun doute, le motif le plus puissant qui pèse sur nous comme un interdit, le motif qui nous empêche de remettre en question les structures de cette civilisation et de nous lancer dans la voie de la révolution nécessaire, c'est le respect du fait. (…) Actuellement, le fait constitue la raison dernière, le critère de vérité. Il n'y a pas de jugement à porter sur lui, estime t-on, il n'y a qu'à s'incliner. Et dès lors que la technique, l'État ou la production sont des faits, il convient de s'en accommoder. Nous avons là le nœud de la véritable religion moderne : la religion du fait. »[27] Pseudo-faits Tout le monde croit encore que la femelle mante religieuse et veuve noire mangent nécessairement le mâle lors de l'accouplement. Ce sont effectivement des faits observables mis en avant par la vulgarisation scientifique. Or, si ce phénomène est systématique au laboratoire, dans la nature il est très très rare. De la même manière dans la lutte mondiale contre les problèmes cardio-vasculaires, les anti-Rhumes ont été interdis de publicité en 2018 et l'Hydroxychloriquine a été classé toxique (effet biologique dangereux) même si dans sa chasse par les zététiciens il a été aussi considéré comme de l'homéopathie (sans effet biologique). S'il y a de très rares complications cardiologiques avec l'HCQ[28], un faible taux d'augmentation du QT lors d'EBM suffit aux instances bureaucratique à rendre toxique le médicament bien que ce fait mesuré par Essai Randomisé Contrôlé est en dehors de la pratique & du réel. A contrario, le glysophate c'est bon pour la santé selon l'Evidence Based Practice, L'Afis vous le dira; Le Vaccin avec Aluminium ne provoque pas d'autisme selon L'EBM réalisé sur les vaccins R-O-R qui ne contiennent pas d'Aluminium; et le Remdesivir, sans notice de contre-indication et malgré les 5 décès de l'hôpital de Bichat a été autorisé avec espoir par l'Union Européenne contre le Covid-19 parce que les ERC ont mis à jour un réveil en réanimation de 15 jours au lieu de 20 sans pourtant réduire la mortalité - mais la mortalité leur semble qu'un simple détail; Le vaccin contre H1N1 a été également plus efficace pour remplir la bourse du laboratoire que pour protéger les personnes. Ainsi, les faits de laboratoire - sous contrôles - et surtout aliéné à des lobbying coïncident rarement avec les faits historiques ou de terrains. C'est aussi le cas de la méthode globale dont Ovide Decroly et Amélie Hamaïde obtiennent d'excellent résultat chez les élèves même si l'EBM des neuro-cognitivistes la condamnent vivement. Or, il a été prouvé que les médecins avec « liens d'intérêt » ont des résultats plus faibles que les médecins indépendants sans liens. Nous pouvons supputer que c'est le cas dans la recherche. Ce sont d'ailleurs les professeurs qui avaient les plus forts liens avec le laboratoire Gilead qui calomniaient le plus l'Hydroxychloroquine. Mais, il est vrai - selon toutes vérités - que l'hypothèse posée comme quoi la mante religieuse et la veuve noire ont une propension probabiliste[29] (Aristote, Charles S. Peirce, Karl Popper) au cannibalisme est validée de manière a priori et sensationnelle par les domaines de la mesure (observation-expérimention, technique-statistique). Ça peut par ailleurs s'appuyer également sur les 30% à 50% d'héritabilité au cannibalisme entre autre pour valider cette « hypothèse théorique » ou « hypothèse de départ ». De ce fait, pour les diagnosticiens et les politiciens, les techniques de laboratoire sont plus efficaces que les méthodes de terrain car la mesure de leur hypothèse a conduit aux résultats recherchés caractérisés par des faits hypostasiés. À partir de là, le fait de laboratoire est généralisé pour tout temps et tout milieu en figeant le fait à un résultat donné par la technique à un moment et un lieu donné. Ils peuvent conclure que les mantes religieuses et les veuves noires mangent de tout temps et tout milieu le mâle lors de l'accouplement. Puisque ce n'est pas l'argument d'autorité[30] qui le dit mais les faits, tout le monde technoscientiste - porteur de la vérité par les faits - est ainsi satisfait quand bien même irréel et à côte de la plaque. Dans l'absolu, les ERC ne donnent que des pseudo-faits[31] suite à une incapacité automatique à taire les « biais »[32] et à des intérêts en générer artificiellement afin que cela cadre avec les objectifs capitalistes au détriment du soin et de la guérison. L'Evidence based practice est donc hors du mouvement réel. Sous couvert de pratique scientifique, les démarches fondées sur les faits ne font que soutenir les opinions du moment et les idéologies hégémoniques qui englobent les cellules de la science. Ce qui conduit ainsi à des applications de la technique selon le point de vue de la rationalisation (Taylor). La conception du fait « des démarches fondées sur les faits » est fixiste, et l'application « pertinente » (sic) des résultats « efficaces » (sic) est purement mécanique/technique ou platonicienne. De l'étymologie de fait aux faits scientifiques Le fait Étymologiquement, le fait a pour origine latine le mot factum qui désigne l'action (faire, produire) soit ce qui se réalise. Mais, le fait en est devenu dans notre langue alphasyllabaire et abstraite - sans aucun doute - vérité absolue jusque dans la communauté savante et scientifique où ... le fait scientifique est en grande partie, construit, constitué par l'esprit et que, comme le dit A. Lalande[33], « l'idée devient une part du fait ».[34] Pour Max Weber, l'interprétation des données factuelles ne peut être pleinement objective quand bien même on en appelle à la « neutralité »[35]. Alexandre Zinoviev a démontré qu'une sphère communaliste produit systématiquement une idéologie. La communauté scientifique ne fait pas exception. Même les chasseurs de « sophismes » et de « totalitarisme » selon la novlangue libérale et les chasseurs de « biais », de « bullshit » et de « fake new » selon la novlangue zététicienne, qui se veulent tous chantre de la raison, dont au sein des comités de lecteur pour le « peers review » sont enfermés dans leurs propres sophismes et biais cognitifs en imposant de manière violent et diffamatoire leur totalitarisme et leur connerie sans possibilité de dialectique[36]. « Alors on voit le champion du réalisme tomber dans l'idéalisme. Mais ne pensons pas qu'il l'admettrait facilement. » (Émile Jalley, 2007). Ainsi, spiritualité (transcendance ou immanence), philosophie (interprétation du monde), science (représentation du réel) et idéologie (perspective d'avenir) s'interpénètrent. D'où l'importance de faire un choix entre : Le vivre ou l'être ; Le matérialisme dialectique ou le conservatisme « spiritualisme <> technoscientisme » dont une de ses deux faces opposées ; La mesure a posteriori évaluée (jugement logique) par un cadre théorique donnée par des méthodes d'abstraction (appréhension, logique complexe, la corrélation) ou l'hégémonie de la mesure apriori triés/validée (jugement de valeur) par une communauté de pairs (peer review :) ; La potentialisation ou la sélection. Le communisme individuant « communaliste moderne (AZ) <> modernisme commun (KM) » ou la dynamique fascisante « traditionalisme <> capitalisme ». Aujourd'hui, sous-couvert de lutter contre les « pseudo-sciences » ou le « complotisme » (en fait, le « militantisme » anti-gouvernemental et anti-impérialiste), les membres de l'organisation des pairs (peer) calomnient et discréditent les « hérétiques » au nom de leurs Saints faits tout en excluant les faits opposés mis en évidence par les démarches pragmatiques et de terrains fondées. Si, « il est clair que toute forme de création intellectuelle suppose la double condition (pardon… dialectique) de la liberté individuelle et de la stimulation collective [...] il n’est plus question depuis les années 1980 que du discours, s’écoutant parler comme le seul légitime, de l’« évaluation par les pairs », en réalité de la cooptation par un système d’abrutissement et d’avilissement consentis, chapeauté par une nomenklatura dont les membres n’ont rien de « pair » à l’égard des animaux soumis à leurs procédures de sélection. »[37] Les démarches rejetées par les Peers sont celles que l'on peut qualifier de Science Based Practice à la lumière des critiques de l'Evidence Based Practice aux USA[38] . Ce sont communément les démarches scientifiques dialectiques ou matérialisme dialectique. Pour paraître de bonne fois et neutre, les techno-scientistes et les politiciens bourgeois mettent en exergue les principes popperiens - faibles et erronés (false). « Il est paradoxal que le modèle de la falsifiabilité de Popper persiste à faire l’objet d’un respect quasi-unanime dans le registre de l’épistémologie actuelle, cependant que l’étroitesse d’esprit propre à son origine d’un positivisme platement scientiste reste mal perçu, et alors que son insistance dans le champ des sciences humaines en fait l’instrument d’un considérable obstacle épistémologique. Effectivement, en faisant de l’invalidité de la contre-expérience le test essentiel de la validité de l’ « hypothèse » scientifique, le postulat de Popper dissimule l’un des caractères fondamentaux de l’activité scientifique, qui consiste dans la présence en de multiples champs de contradictions qui y jouent un rôle actif, dans la mesure où la thèse comme l’antithèse peuvent l’une et l’autre y acquérir une certaine validité relative, jusqu’à être confirmée par des observations de contenu opposé. Ce dont il existe de multiples exemples dans toutes les discipline de la psychologie, comme d’ailleurs dans toutes sortes d’autres espèces de sciences humaines [S.L. : et de sciences de la Terre]. J’ai critiqué en plusieurs endroits de mes ouvrages cette insuffisance du poppérisme à rendre compte de la complexité de l’expérience scientifique (Psychanalyse et psychologie (2008, 2010). Interventions sur la crise. Tomes 1 et 2). »[39]

Mais, cela cache globalement l'obscurantisme fascisant « traditionalisme (spiritualisme) <> capitalisme (technoscientisme) ». « ... les maîtres de la Suprasociété globale continuent l'œuvre d'Hitler mais en s'appuyant sur les moyens beaucoup plus puissant de la science contemporaine et en masquant leurs visées sous le label démocratique. On peut considérer que l'époque dans laquelle on vient d'entrer n'est pas seulement post-communiste mais aussi post-démocratique. Et en ce qui concerne les conquêtes de la science elles sont le socle sur lequel fleurit un obscurantisme auprès duquel l'obscurantisme du Moyen Âge fait pâle figure. » (Alexandre Zinoviev, 2000) Or, les faits ne peuvent pas s'appréhender, ni se comprendre seuls, par/en eux-mêmes Pour être un bon observateur, il faut être un bon théoricien.[40] La connaissance et le savoir ne sont pas « faits » au sens technique du terme. En effet, « Les nouvelles connaissances des objets d'étude ne viennent pas de l'observation, ni de l'expérimentation (comme cela se passe au niveau empirique), mais des jugements logiques dans le cadre d'une théorie donnée ou nouvellement développées (c'est-à-dire, des groupes spéciaux de concepts et de rapports unis par des règles de la logique) » (Alexandre Zinoviev), 1964) Crier « Vive les faits ! » comme le font les techno-scientistes afin d'imposer comme consensus leur vue d'esprit n'est nullement une attitude scientifique. D'un point de vue épistémologique : « un fait ne fait pas un fait scientifique ». Les faits scientifiques - comme le « bon sens » (Descartes) ou « le bon bout de la raison » (Joseph Joséphin dit Rouletabille) - ont besoin a priori d'un cadre théorique donné par les démarches dialectiques dites aussi méthode d'« abstraction (Hegel, Karl Marx), du « passage de l'abstrait au concret » (Alexandre Zinoviev), de « terrain » (Alfred Wegener, Maurice Mattauer), « historique » (Stephen Jay Gould), « globale » (Ovide Decroly, Henri Wallon) ou de « science based » pour parler la langue de l'empire. Mais, qu'est-ce donc la théorie ? De la critique rationnelle de la démarche par les faits Contre la méthode technoscientiste => Garcia, R. (2015). Le désert de la critique - déconstruction et politique (p. 67). L'Échappé (collection Versus) « Entre autres travaux, Feyerabend est resté célèbre pour son ouvrage de 1975 Contre la méthode[41] Selon lui, le progrès de la connaissance humaine se développe et s'explique mieux en fonction d'une méthodologie pluraliste qu'en fonction d'une méthode rationnelle stricte et universellement applicable, à savoir la méthode hypothético-déductive. Grâce à cette méthode basée sur le contrôle des hypothèses par les faits, la sciences parvient à obtenir les résultats les plus fiables en termes de découvertes du vrai. Or, aux yeux de Feyerabend, non seulement cette méthode s'avère un carcan pour l'intelligence humaine, mais en outre elle ne rend pas du tout compte de la façon dont se sont déroulés les progrès les plus reconnus dans l'histoire des sciences. Carcan pour l'intelligence humaine, d'abord, car elle est réduit considérablement les sources de connaissance, en passant sous silence les modes de compréhension du réel rétifs au cadre dominant. Nous nous sommes habitués à relier le progrès de la connaissance humaine et la maîtrise d'une seule méthode, mais cette habitude s'apparente d'avantage au résultat d'un lavage de cerveau. Des récits traditionnels, des mythes, des invocations magiques, peuvent constituer des sources de connaissances tout aussi importantes, mais ils ont été minorés et étouffés par la science occidentale, qui a au besoin imposé son dogmatisme rationnel par la force, comme en témoigne la domination des savoirs indigènes par le rouleau-compresseur colonial. Se concentrer sur les faits pour tester des hypothèses, c'est éliminer d'emblée les alternatives théoriques (issue d'un autre mode de raisonnement, d'une autre culture, etc.) qui pourraient réellement enrichir, corriger ou fragiliser la théorie dominante.[42] Pour Feyerabend, le domaine des faits n'est jamais assez large pour confirmer ou infirmer réellement les théories scientifiques. Quant à la méthode hypothético-déductive, elle s'avère trop bien rigide. C'est la raison pour laquelle l'auteur en vient à plaider pour un anarchisme épistémologie, considérant que la seule « règle » acceptable est en réalité celle qui récuse tout enfermement méthodologique : dès lors, du point de vue du progrès de la connaissance humaine, tout est bon (anything goes).[43] Aux yeux de l'anarchiste « épistémologique», c'est bel et bien ce dernier principe , et non la recherche rationnelle, patiente et scrupuleuse du vrai, qui à conduit aux progrès majeurs de l'histoire des sciences. L'argumentaire de Contre la méthode repose ainsi en grande partie sur la relecture des théories galiléennes sur les mouvements de la Terre. Feyerabend y montre que la reprise des théories coperniciennes [S.L. : sphère de la contemplation : « C1 <A1> C2 »], source de la renommée de Galilée, ne se ramène en rien à la découverte de faits inédits [S.L. : sphère de la mesure : « C2' <A2> C3»] ayant rendu nécessaires de nouvelles hypothèses explicatives [S.L. : nouveaux questionnements] et le réajustement final de la théorie [S.L. : affinement]. Elle consiste plutôt en une suite de « coups de force » intellectuels [S.L. : Pas dans les résultats mais dans les conclusions] : remplacement de données par d'autres, hypothèses 'ad hoc' destinées à camoufler les changements opérés, utilisation du télescope comme arguments d'autorité, utilisation de la persuasion, style de recherche éclectique s'attirant la sympathie des amis de la nouveauté. Dès lors, la méthode elle-même, valorisée comme l'incarnation de la rigueur intellectuelle, devient le symptôme d'une perverse volonté de puissance : contrebalancer la faiblesse de la rationalité par l'imposition universelle d'un dogmatisme scientifique [S.L. : C'est la technoscience]. En ce sens , la science ne serait qu'un mythe qui aurait réussit à éliminer la crédibilité de tous les autres, en s'appuyant sur des relais institutionnels et financiers, et qui permettrait à une nouvelle sorte de prêtrise d'occuper les places les plus en vue des sociétés occidentales, tout en se coupant de l'expérience du reste de l'humanité. » Pour la méthode d'abstraction contre les visions obscurantistes Pour anticiper le chapitre 41_Tableau du regard-scientifique : Dans les domaines de la contemplation (Copernic, Darwin, Alfred Wegener, Karl Marx, Alexandre Zinoviev ...), l'appréhension du concret (matérialiste et dialectique) par des méthodes d'abstractions se substitue, par l'abolition de la raison d'Être, aux interprétations spiritualistes du réel. Cette déontologisation où l'Être n'est plus au centre de Tout ne peut pas se faire a priori directement par la mesure mathématique (Platonicisme) ou empirique (Locke). En effet, les résultats donnés par les domaines de la mesure (Galilée, Taponnier...) ont toujours besoin d'un cadre théorique donnée par les domaines de la contemplation. Sans quoi, il est vrai que la mesure a priori bien que réaliste tombe dans l'ontologie c'est à dire dans ce qui rassure le pouvoir dominant. Le mesure apriori ne sert pas à la vérité c'est-à-dire qu'elle ne sert pas à représenter le réel. Mais, les postmodernes font du concept « théorie » un relativisme et un subjectivisme au nom des visions du monde « alternatifs » contre le « no-alternative » eurocentré de Margaret Thatcher. On comprend ainsi mieux le mépris des empiristes et des matérialistes pour la THÉORIE que le gauchisme postmoderne galvaude. Or, les objectivistes et absolutistes réagissent contre la « théorie » exactement comme les postmodernes qu'ils condamnent pourtant à raison. Certes, le post-modernisme ouvre les portes aux spiritualismes. Il y a de quoi les critiquer. Mais, le rejet radical de la théorie et donc de la dialectique par les empiristes et matérialistes obtus, et leurs techniques de laboratoire ne permet pas d'annihiler le spiritualisme. Dans leur combat contre l'obscurantisme d'ancien régime et postmoderne, leur scepticisme vulgaire sanctifie ainsi le fait jusqu'à en rejeter le doute et tous questionnements. Ils restent enfermé dans une dynamique circulaire « spiritualisme <> technoscientisme ». Cette foi au progrès engendre dès lors des mythes et du charlatanisme dans les domaines de la mesure. Les « avions renifleurs » sont devenus légion au XXI sous couvert de démarches fondées sur les faits donnés par la technique. Des mots pour les faits scientifiques EFFICACITÉS (occident vs chine) VS EFFICIENCE => Denis Pieret, « Efficacité et efficience selon François Jullien », Dissensus [En ligne], Dossier : Efficacité : normes et savoirs, N° 4 (avril 2011), URL : https://popups.uliege.be:443/2031-4981/index.php?id=1151. MESURER VS ÉVALUER « En général, on confond mesurer et quantifier. On ne peut pas quantifier la dureté, mais on peut mesurer le coefficient de dureté d'un matériau en déterminant son rang dans une classification générale bien ordonnée. » (T'en Poses Des Questions) Et, on confond également mesurer et évaluer. Ce qui se présente comme un système d’évaluation s’avère être un mode de mesure et de jugement automatisés.[44] En effet, le sens du mot « évaluer » dans la langue des politiques et des scientifiques des démarches fondés sur les faits est en réalité une mesure afin de comparer et de sélectionner ce qui est efficace selon eux. Ce « système dévaluation » a pris naissance avec la cybernétique dans les années 50. Les archivistes-informaticiens se sont posés la question de comment retrouver les articles scientifiques (méta-analyses) les plus utiles parmi la masse d'informations qui s'accumulent sans cesse. Mais, cette bonne intention a été vite détournée. On a commencé à « évaluer » les universités et les professeurs c'est à dire mesurer leur performance d'après le nombre d'articles bien classés selon la dite « évaluation par les pairs » (Peer Review). Cela a donné aussi naissance dans les années 70 au « démarches fondées sur les preuves » (Evidence based) qui touchent d'abord la medécine (EBM) puis vont s'étendre partout jusqu'à aujourd'hui dans l'éducation. Cette pratique politique s'est durcie à partir des années 80 jusqu'à aujourd'hui. L'« évaluation » est ainsi devenue une obsession chez des scientifiques (Franck Ramus) et les politiques. Or, Émile Jalley pense que le terme d'« évaluation » utilisé en « psychologie scientifique » et par le ministère de l'éducation nationale français a été « importé de l'anglais pour remplacer ce qui s'appelait jadis tout simplement jugement de valeur ». L'évaluation dans le sens de l'Evidence based issu du monde anglo-saxon est le jugement de valeur soit la mesure de l'Être. Dans ce sens, La pratique d’évaluation s’inscrit dans l’histoire de la mesure. Au croisement du positivisme scientifique, de l’économie de marché et des États, « on retrouve la systématisation de la “mesure” comme norme objective permettant de penser le monde en chiffres » (Pillon & Vatin, 2003, p. 161). Les principes d’efficience et de justice justifient un esprit métrologique, caractéristique de la modernité. Max Weber (2000) observait déjà, il y a un siècle, la montée de ce pouvoir dont la légitimité est « rationnelle légale ». La mesure du temps, de l’espace, des populations et des marchés prend son essor simultanément à la monétarisation de l’économie. Celle-ci « objective » par l’abstraction d’un chiffre, la valeur des choses et vise à la diffusion d’une vision quantitative du monde (Simmel, 1999).[44] Or, Une authentique évaluation fait référence au « jugement logique » de l'objet d'étude - dans un cadre théorique donné (concret pensée) - tel que le « jugement » est définit dans sa complexité dans le Manuel (1947) et le Cours (1986/1954) d'Armand Cuvillier, et telle que le logicien Alexandre Zinoviev le pratique. Ainsi, une authentique évaluation, OBJECTIVE et FIGURATIVE, n'est pas un jugement moral/de valeur (abstrait). En effet, dans son livre (ISTE, 2017) l'entrepreneur anthropologue et sémiologue Yves Richez montre que l'on confond en occident la mesure et l'évaluation. Ainsi, d'un point scientifique l'évaluation est un « jugement logique » (Alexandre Zinoviev). Par conséquent, en science, évaluer n'est pas mesurer. Une authentique « évaluation » est en fait un « principe [dialectique] d'appréciation d'écart(s)». C'est comme le dit justement Éveline Charmeux sur son blog : Évaluer c'est « faire le point »[45] Pour citer le sémiologue et entrepreneur Yves Richez (ISTE, 2017) : « L'évaluation implique un passage à l'acte, là où la mesure peut se contenter de constat ». « La mesure implique en implicite une norme (donc la forte probabilité d'une courbe de Gauss) ». Il est intéressant de rappeler chez Alfred Binet que « le mot mesure n'est pas pris ici au sens mathématique... il y a là tout un système d'évaluation que nous croyons nouveau et dont nous n'avons pas le temps d'exposer les principales conséquences philosophiques » (Binet cité par René Zazzo). L'adaptation des tests de Binet par Ovide Decroly et Amélie Hamaïde est flagrante sur ce point. Cela jure vivement avec les pseudo-évaluations de l'éducation nationale et des démarches fondées sur les faits et de leurs hypothèses sorties du chapeau à valider. La mesure au sens mathématiques (statistiques, géométrique) fige en effet pour tout temps et tout lieu un état/une forme au moment du test en faisant fi de l'espace (milieu) et du « modus operandi sous-jacent au processus ». Ainsi, chez les politiciens et les prosélytes de l'Evidence based « l'évaluation s'amalgame avec la mesure, car elle ne fait plus confiance aux formes du 'regardé' et à lappréciation' des écarts. Elle préfère la « vue » du « chiffre », car elle ne souffre pas de « discussion » : la mesure rassure par sont « arrêté », là où l'évaluation inquiète par son « approximation » (et donc peut-être sa possible « subjectivité »). Or il a autant de subjectivité dans la mesure qu'il pourrait y en avoir dans l'évaluation, car c'est l'intention et l'usage du professionnel qui « subjectivent » l'évaluation elle-même. » (YR) Effectivement, comme le rappelle déjà Henri Wallon : « entre l'objet à mesurer et la mesure, il faut choisir, Si c'est elle qui l'emporte dans l'esprit du chercheur, il saura seulement dire de l'objet qu'il est conforme ou non. Sa connaissance sera donc ou purement négative, pour l'objet auquel la mesure ne convient pas, ou strictement réduite pour les autres, à ce que la définition de la mesure peut contenir de positif ». Mesurer cherche à ressortir par la technique (étym : art et manière d'être) et le contrôle les sacro-saints savoirs être-dire-faire (noumène, logos, techné) en soi par rapport à une norme pré-déterminée. Évaluer permet de faire le point à un moment donné et de mettre en lumière des « modes opératoires » (YR) afin de réduire l'écart avec le résultat escompté selon sa singularité par divers chemins stratégiques. Une évaluation s'appuie sur les compétences « en tant que mode opératoire intentionnel » et non pas sur « un savoir, c’est-à-dire une représentation conceptuelle arrêtée sur elle-même »[46] ÉTYMOLOGIE DE THÉORIE « Selon Jacques Hadamard, l’imagination – au sens d’une pensée en image –, joue aussi un grand rôle dans l’invention mathématique. Souvent, un mathématicien « voit » une solution en imaginant un chemin nouveau qui conduit entre deux domaines des mathématiques jusque-là séparés. C’est ainsi que le théorème de Fermat fut découvert. La vision vient en premier, la démonstration suit. Ce n’est sans doute pas un hasard si le mot « théorème » renvoie, selon l’étymologie grecque, au mot « vision ». »[47] 21_Théorème CNRTL : http://www.cnrtl.fr/etymologie/th%C3%A9or%C3%A8me Empr. au lat. d'époque impériale theorema « proposition », gr. θ ε ω ́ ρ η μ α « ce qu'on peut contempler; objet d'étude et de méditation », dér. de θ ε ω ρ ε ι ̃ ν « observer, contempler ». Wikitionnaire : https://fr.wiktionary.org/wiki/th%C3%A9or%C3%A8me Du latin theorema issu du grec θεώρημα, theốrêma (« spectacle, fête, contemplation »), dérivé, avec le suffixe -μα, de θεωρέω, theôréô («  examiner, regarder, considérer »), de θέα, théa (« contemplation ») et ὁράω, horáô (« regarder, voir ») 22_Théorie => Mots clés : contemplation, regard, abstraction, connaissance a_Étymologie : CNRTL : http://www.cnrtl.fr/etymologie/th%C3%A9orie Empr. au b. lat.theoria (et theorice) « la spéculation, la recherche spéculative », empr. au gr. θ ε ω ρ ι ́ α, de θ ε ω ρ ε ι ̃ ν «  observer, contempler »; comme terme de philos., a remplacé théorique*. Wikitionnaire : https://fr.wiktionary.org/wiki/th%C3%A9orie de θεωρέω, theoreo (« examiner, regarder, considérer »), de θεωρός, theoros (« spectateur ») lui-même de θέα, thea (« la vue ») et ὁράω, orao (« voir, regarder »). b_ Définition historique : => http://www.cnrtl.fr/etymologie/th%C3%A9orie Scientifique : 1380 : « science qui traite de la contemplation » (Roques t. 2, no12386) 1587 : « ensemble d'idées, de concepts abstraits plus ou moins organisés, appliqués à un domaine particulier » (Cholières, Apres dinees, VIII, p. 307, Tricotel ds Gdf. Compl.); 1656 : «  connaissance purement abstraite, indépendante des spéculations » dans la théorie ... dans la pratique (Pascal, Provinciales, Sixième lettre, éd. L. Lafuma, p. 397) 1610 : « construction intellectuelle, méthodique et organisée qui sert de base à une science et donne l'explication d'un grand nombre de faits » (P. Coton, Institution catholique, I, 745 ds R. Philol. fr. t. 43, p. 133) Idéologique : 1636 milit. « principe de manœuvre » 1765 « ensemble d'opinions systématisées que l'on soutient dans tel ou tel domaine particulier » => Dans ce cadre la théorie rejoint la Mètis (La ruse/l'habilité d'Ulysse = le mouvant) honnis par Platon et Aristote (le figé) => stratégie => devenir. c_ Remarques : théorie, hypothèse, contemplation Il semblerait que ce soit le latin (influencé par Platon) qui a donné une valeur péjorative à théorie : theoria est défini comme « spéculation » soit « une contemplation intellectuelle donc une vue de l'esprit »[48]. Cela a donné l'expression « en théorie ! » comme si la théorie sortait du crâne de Jupiter et non de l'expérience. Ce préjugé perdure jusqu'à aujourd'hui en science surtout dans les domaines de la mesure (statistique, diagnostique...) qui font de la mesure un a priori. Théorie est aussi souvent confondu avec hypothèses Empr. au lat. class.hypothesis « argument », gr. υ ̔ π ο ́ θ ε σ ι ς « action de mettre dessous, base d'un raisonnement, supposition ». On en oublie le sens originel de théorie. Or : « Contempler » = « Regarder » et non raisonner, ni supputer. Contempler : Empr. au lat. class. contemplari « regarder attentivement; considérer par la pensée » : https://cnrtl.fr/etymologie/contempler Contemplation : Empr. au lat. class. contemplatio « action de considérer attentivement, par les yeux et par la pensée » : https://cnrtl.fr/etymologie/contemplation Or, l'action de « Regarder » (expériencer) est à la théorie (Sphère - Tout) ce qu'« Observer » (expérimenter) est aux faits (Cellule - Partie du Tout significatif et représentatif du Tout). Si un fait est mesurable par sa taille abordable (sphère de la mesure - domaine du savoir) par les sens et la technique, une théorie est incommensurable (sphère de la contemplation - domaine de la connaissance). La théorie donne le cadre général à l'objet d'étude. Contrairement aux faits, la théorie est hors-Je. Sans cadre théorique, l'explication d'un fait mesuré reste hypothétique pour ne pas dire spéculative ou même idéologique. Un fait de labo sous contrôle (l'idéel / l'idéalité => le parfait) est rarement en accord avec un fait naturel (le réel / la réalité => le chaos). L'erreur des technoscientistes et des ingénieurs est de généraliser et d'appliquer des faits de labo à un milieu naturel. QU'EST-CE DONC LA THÉORIE ? => Gilles Willett, « Paradigme, théorie, modèle, schéma : qu’est-ce donc ? », Communication et organisation [En ligne], 10 | 1996, mis en ligne le 26 mars 2012, consulté le 19 décembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/communicationorganisation/1873 ; DOI : 10.4000/communicationorganisation.1873 [avec reformatage et remarques ajoutées pour wikirouge] 31_Concept de la théorie par Littlejohn « Pour Littlejohn (Littlejohn, 1989, pp. 2-31), toute tentative d’explication ou de représentation d’un aspect de la réalité constitue une théorie. Une théorie est à la fois une abstraction et une construction de l’esprit. Le but d’une théorie est de découvrir, de comprendre et de prédire les événements. Dans les études en communication, les théories sont générales ou contextuelles. Les « théories générales » (théories des systèmes, théories des signes, théories du langage, théories cognitives, théories de la culture et de la réalité sociale, théories interprétatives, théories critiques, etc.) conviennent à l’étude du processus de communication dans toutes ses manifestations. Les « théories contextuelles » traitent de la communication dans des situations spécifiques comme, par exemple, les relations interpersonnelles, les groupes, les organisations, les mass-medias, etc. (Littlejohn, 1989, p. 10). Une théorie est une manière de concevoir et de percevoir les faits et d’organiser leur représentation. [=> Concret Pensée] Elle sert à conceptualiser et à expliquer un ensemble d’observations systématiques relatives à des phénomènes et à des comportements complexes. aussi à découvrir un fait caché. Il s’agit donc d’une construction de l’esprit élaborée suite à des observations systématiques de quelques aspects de la réalité. [cf abstraction] La formulation d’une théorie comporte l’énoncé d’un enchaînement de propositions interdépendantes tirées de déductions et faisant appel à la logique intuitive [regard/expérience - questionnement/pratique]. Ces propositions servent à formuler des hypothèses vérifiables en utilisant la méthode scientifique [méthode du passage de l'abstrait au concret]. Cette méthode [dialectique] permet de faire des mesures [aposteriori] rigoureuses dont les résultats constituent la source de prédictions scientifiques, ou encore de susciter de nouvelles observations ou de nouvelles hypothèses. Une théorie sert donc à définir, décrire, comprendre, expliquer, représenter et prédire un phénomène particulier et un ensemble de relations propres à ce phénomène suite à la vérification d’un certain nombre d’hypothèses. sert aussi à poser de nouvelles questions, à structurer en partie les observations, à porter un jugement sur la réalité et même, dans certains cas, à prendre des décisions qui influencent le cours des événements quotidiens. La formulation d’une théorie est un processus systématique et contrôlé mais néanmoins adapté aux conditions restrictives de son contexte de production. Cela signifie donc que les théories sont toujours partielles car, en mettant l’accent sur une partie du réel [Cellules, Partie du Tout], elles ignorent donc tout le reste [sphère, Tout]. De plus, elles ont des limites qui doivent être précisément décrites par le chercheur. Une théorie n’est pas la réalité ni un moyen pour révéler la vérité [Théorie = Concret Pensée]. Toutefois, une théorie crée une réalité qui permet de concevoir, de percevoir, de comprendre et d’expliquer un aspect du réel de manière logique et formelle. Il est donc plus fécond de se demander si une théorie est UTILE PLUTÔT QUE de se demander si elle est VRAIE. » [ Ce qui importe est le réel - avec sa mise en lumière au plus juste par une représentation globale singulière matérialiste et dialectique -, et non la vérité que chacun porte en soi - selon ses points de vues métaphysiques spiritualistes, idéalistes, technoscientistes - quand bien même qualifiée de scientifique. La recherche de vérité(s) tombe dans « Deux excès : Exclure la raison, n'admettre que la raison. » (Pensées de Pascal Blaise). ] 32_Fonctions de la théorie par Littlejohn « LittleJohn attribue neuf fonctions à la théorie. 1. La fonction d’organisation et de synthèse permet de cumuler, de structurer et de synthétiser les connaissances. [Abstraction (A1)] 2. La fonction d’intérêt attire l’attention sur les variables et les relations entre les variables importantes. [corrélation, consilience] 3. La fonction de clarification aide à comprendre différents types de relations et balise l’interprétation, la compréhension et l’explication de divers aspects de la réalité. [appréhension, appréciation] 4. La fonction d’observation précise ce qui doit être observé et comment le faire. [du regardé (sphère) à l' observé (cellules)] 5. La fonction de prédiction est utilisée pour contrôler, anticiper et même transformer certains aspects de la réalité. [appliquer] 6. La fonction heuristique favorise l’émergence de nouveaux concepts et de nouvelles recherches dans un domaine particulier, suggère de nouvelles hypothèses ou crée une réalité anticipée. [questionner] 7. La fonction de communication permet au chercheur de rendre compte de ses observations, ce qui facilite la discussion, le débat et l’analyse critique indispensables à l’évolution des connaissances. [modélisation (A2)] 8. La fonction de contrôle sert à juger, à partir de valeurs et de normes, la performance, l’efficacité et les propriétés de certains comportements. [cf « jugement logique » d'Alexandre Zinoviev, « évaluation » d'Yves Richez] 9. Enfin, la fonction de générativité, qui s’applique surtout aux théories interprétative et critique, consiste à mettre en cause la vie culturelle et ce qui est tenu pour acquis, à générer de nouveaux styles de vie, à soulever des questions fondamentales sur la vie contemporaine et à proposer des alternatives pour l’action sociale. » 33_Critère d'évaluation d'une théorie « cinq critères permettent d’évaluer une théorie. Ce sont les critères d’envergure, d’opportunité, de valeur heuristique, de validité et de simplicité. 1. L’envergure d’une théorie fait référence à son domaine d’application et se fonde sur le principe de généralité. Une théorie doit être assez générale pour s’appliquer, d’une part, à plusieurs phénomènes ou, d’autre part, à un petit nombre d’événements dans plusieurs situations. 2. L’opportunité d’une théorie signifie que la perspective théorique utilisée est appropriée aux questions théoriques posées. Ce critère implique l’examen des suppositions épistémologiques qui fondent la perspective théorique. 3. La valeur heuristique d’une théorie permet de vérifier si celle-ci peut déclencher l’émergence de concepts inconnus, de recherches inédites ou de nouvelles théories. Une théorie satisfait le critère de validité lorsqu’elle est généralisable. 4. Dans les approches interprétatives et critiques, la validité dépend de l’importance et de la valeur utilitaire d’une théorie. Elle dépend aussi de la correspondance entre la réalité et les définitions des concepts et de leurs relations. La pratique scientifique traditionnelle n’admet qu’une seule correspondance alors que l’approche interprétative et critique estime qu’un certain nombre de théories correspondent à la réalité. 5. Enfin, le critère de simplicité signifie qu’entre deux théories également valides il faut choisir celle dont la logique d’explication est la plus simple [simplexe]. » VERS UNE THÉORIE DE LA THÉORIE => Allègre, C. (2011). La défaite de Platon - La science du XX siècle. Le livre de Poche (nouvelle édition). « Pendant leurs deux siècles d'existence, les Sciences de la Terre ont été coupées en deux : d'un côté, les géologues, préoccupés par l'histoire de la surface inscrite dans les roches. De l'autre, les géophysiciens, intéressés par la structure des profondeurs. Les uns, naturalistes, utilisaient des méthodes d'observations qualitatives directes, les autres, mathématiciens et physiciens, scrutaient l'invisible intérieur de la terre à l'aide de mesures physiques indirectes et de modèles quantitatifs souvent assez éloignés de la réalité. Ces deux communautés s'ignoraient. Elles se s'étaient guère retrouvées que pour rejeter Wegener. » (p. 258) Cependant Alfred Wegener opérait à l'écart des partis tout en étant en lien et en conflit à ses deux positions antagonistes. Ce sont ces deux forces conflictuelles d'abstraction et de modélisation en une unité qui font la force des théoriciens malgrés les polémiques contre eux sur les « méthodes » (techniques) et les « faits » (détails) : Copernic, Descartes, Pascal, Darwin, Marx, Freud, Decroly, Vygotski, Wallon, Einstein, Piaget, Zinoviev, Gould, [Richez] ... etc. 41_Tableau du regard-scientifique Représentation du développement de la science de cercle en cercle sous la forme d'un tableau dynamique marqué par le sens des flèches : { « C1 <A1> C2 » <∞> « C2' <A2> C3 » } Domaine de la contemplation Passage de l'abstrait au concret Domaine de la mesure Sphère Tout Sujet concret réel complexe Concret 1 (C1) ↓ C1 <= C3

<--- Représentation simplexe du concret réel complexe

DM à DC ← symbole Concret 3 (C3) concret pensé modélisé ↓ expérience/regardé

↑ technique/application

↓↑ > abstraction/Abstrait 1 (A1) < <--- évaluation/jugement logique --- >

DC <---> DM ↑↓ > modélisation/Abstrait 2 <

↓ science-questionnement/praxie

↑ expérimentation/observation théorie Concret 2 (C2) concret pensé naturalisé (matérialisé) → C2 => C2'

Symplexification du concret réel complexe --- >

DC à DM ↑ Cellule Partie du tout abstrait Objet concret réel abstrait Concret 2' (C2') Champ de la connaissance

Champ du savoir construit 42_Autres représentations génériques Nœud/Ruban Nous retrouvons une première « représentation » (Henri Wallon) de cette dynamique sous la forme involontairement d'un ruban de Möbius (infini) : Schéma du regard-scientifique. Après la formation de ce schéma de la pensée et de la méthode scientifique, S.L. a été fortement surpris de voir que cette figure et son mouvement complexe sont analogues à un nœud « borroméen » représenté sur la couverture de La psychanalyse pendant et après Lacan d'Émile Jalley. Réseau/Circuit Nous pouvons  corréler cette représentation de cercle en cercle ou du ruban de Möbius avec celle d'Yvan Duril (https://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2013/09/03/methode-scientifique) tel que : 1. domaine de la contemplation => programme et phénoménologie 2. domaine de la mesure => observation et analyse 3. évaluation - jugement logique => Analyse combinée Linéaire/Ponctuée Nous avons réalisé par ailleurs, sans le vouloir soit selon la configuration d'écriture sur une page wiki, une forme linéaire avec sauts de cette dynamique dans l'article abstraction au paragraphe Schéma du regard-scientifique 43_Appréhension du tableau du regard-scientifique Les termes du regard-scientifique tirent leur origine et inspiration de : Gould, Zinoviev, Marx : Théorie, praxis, science, abstraction Alexandre Zinoviev : Sphère et cellule, jugement logique Yves Richez : regardé et expérience différent à expérimentation, évaluation Émile Jalley : Concret pensé, abstrait, concret réel issus de Descartes, Hegel, Marx Henri Wallon, Stephen Jay Gould : technique, observation et expérimentation par opposition à la « mesure a priori » de Platon, Locke, Frank Ramus... et par prise de position pour la « mesure a posteriori » Alain Berthoz : Simplexification de simplexité comme un processus d'abstraction (partie du tout/cellule <=> tout/sphère) S.L. : contemplation (de theoria), symbole, savoir construit, application (inspiré du numérique), modélisation, représentation (Henri Wallon) Ce schéma met en avant une opposition entre le champ de la contemplation et le champ de la mesure. Ces champs forment deux sphères différentes et indépendante. Or, cette indépendance n'est qu'apparente. On n'a voulu séparer ces deux sphères en niant leur relation dialectique. C'est cette incompréhension des luttes qui génèrent les amalgames entre les sciences de la contemplation et les sciences de la mesure. La séparation de la technique et de la science conduit à la rationalisation soit à la gestion de la nature dont de l'homme par la technique générant ainsi une destruction du vivant et sa substitution par la technologie. La pensée scientifique avec sa mise en lumière de la dialectique conduit à abolir les oppositions conflictuelles entre les antagonistes. La correction/déconstruction mutuelle des erreurs de chaque antagonistes génère une dynamisation des opposés formant ainsi une unité « contemplation <> mesure ». Un nouveau chemin commun, à la fois linéaire et cyclique, s'ouvre entre contemplation et mesure. La connaissance et le savoir sont ainsi en harmonie dans cette pratique intentionnelle de potentialisation des choses. Mais, encore aujourd'hui d'autant plus avec la révolution numérique - émergeant avec la théorie de l'information et la cybernétique dans les années 50 - on a tendance à privilégier la mesure de manière a priori au détriment de la contemplation. On retombe dans les travers régressifs de chaque révolution technique à cause du rejet de l'histoire par les propriétaires et les fanatiques de la technologie. QU'EST-CE QU'UNE REPRÉSENTATION ? « ... : la pensée concrète est la représentation d'une action possible, et la pensée formelle, la représentation d'une représentation d'actions possibles. » Jean Piaget (1940), Le développement mental de l'enfant. Juventus Helveticus, Zurich, 1940, réédit. In Six études de psychologie, 9-86, Genève, Gonthier, 1964. cité par Tran-Thong (1992). Stades et concept de stade de développement de l'enfant dans la psychologie contemporaine (p.78). éd. Librairie Philosophique J. Vrin.  (ISBN 2-7116-0711-9). La représentation est la médiation de la connaissance. Lorsque le cadre représentatif achève de se constituer sous la forme appropriés des catégories et des concepts, la définition du réel devient possible et marque le début de la véritable connaissance. Tran-Thong (1992). Stades et concept de stade de développement de l'enfant dans la psychologie contemporaine (p.206). éd. Librairie Philosophique J. Vrin. 51_ Le Concret : départ et finalité d"une représentation Généralité « Le concret est concret parce qu’il est le rassemblement de multiples déterminations, donc unité de la diversité. C’est pourquoi il apparaît dans la pensée comme procès de rassemblement, comme résultat, non comme point de départ, bien qu’il soit le point de départ réel et, par suite, aussi le point de départ de l’intuition et de la représentation. Dans la première démarche la plénitude de la représentation a été volatilisée en une détermination abstraite; dans la seconde ce sont les déterminations abstraites qui mènent à la représentation du concret au cours du cheminement de la pensée.

C'est pourquoi Hegel est tombé dans l'illusion qui consiste à concevoir le réel comme le résultat de la pensée qui se rassemble en soi, s'approfondit en soi, se meut à partir de soi-même, alors que la méthode qui consiste à s'élever de l'abstrait au concret n'est que la manière pour la pensée de s'approprier le concret, de le reproduire en tant que concret de l'esprit. Mais ce n'est nullement là le procès de genèse du concret lui-même » Karl Marx. Chapitre III de L'introduction à la critique de l'économie politique Karl Marx. Chapitre III de L'introduction à la critique de l'économie politique cité par Rolando Garcia, « dialectique, psychogenèse et histoire des sciences » (p. 231-232), postface de Piaget, J. et al (1980). Les formes élémentaires de la dialectique. Gallimard (Idées) De l'observation (C1<>C2) à l'expression (C2<>C2') « L'enfant commence donc par avoir de l'objet une idée vague, confuse, non pas certes irréelle, mais globale, une idée où les différences propres à chaque objet sont effacées par des notions à la fois plus complexes et plus simples qui peuvent même laisser la prépondérance à des influences affectives ou pratiques.[cf syncrétisme (psychologie)] L'observation consistera donc pour l'enfant à faire sortir l'objet de cette confusion, et ensuite à discerner ses qualités. Pour qu'il y arrive, il faut tout en le guidant naturellement, lui laisser l'initiative de toutes les opérations qu'il doit faire subir à l'objet. Le second temps de la pédagogie, c'est l'expression. Et là, Decroly s'oppose à ces pédagogues auxquels je faisais allusion tout à l'heure et qui disent ; la connaissance, c'est avant tout une connaissance pratique, et les notions des choses qui viennent de l'adulte sont capables de vicier la représentation que l'enfant doit se faire par lui-même des choses. Decroly n'a d'ailleurs pas réduit l'expression uniquement au langage. Il y a joint le dessin, qui est un langage aussi. Et lorsque la représentation que l'enfant se fait des choses passe par son crayon, par sa plume, c'est un commencement d'analyse, un commencement de classement suivant les formes qui se font. Mais c'est surtout le langage qui permet à l'enfant non pas peut-être l'analyse brute de l'objet mais qui lui permet de recueillir cette analyse. Sans le mot, l'enfant n'arriverait pas à se représenter les objets dans son classement nécessaire. C'est parce que l'enfant entend appeler un objet et des objets apparemment différents du même nom qu'il est capable d'établir des classifications. Le langage est le support de nos idées, le support de nos représentations, de tout ce que nous pouvons recueillir dans la nature, quand nous cherchons à extraire l'objet des situations particulières auxquelles il se rencontre associé dans l'expérience courante. » L'œuvre du Docteur Decroly par Henri Wallon Symbole (C3) « Le symbole au sens étroit du mot est un objet, mais un objet qui est le substitut d'autres réalités : objets, personnes, institutions, clans, groupements quelconques, etc. Il échange sa propre réalité contre celle qu'il représente. Il devient une signification. Il n'est pas en lui-même une représentation, puisqu'il est quelque chose de concret. Sa fonction est déjà représentative. La représentation reste encore aliéné dans un objet; elle n'est pas encore formulable pour elle-même. » (p.194) Wallon, H. (1945). 'De l'acte à la pensée - Essai de psychologie comparée'. Flammarion.

52_ Abstraction (A1) - Modélisation (A2) ? Voir aussi : Abstraction.

53_ La représentation des choses Appréhension de la représentation par la psychologie En psychanalyse, la représentation comme représentation psychique est l'une des deux composantes de la pulsion — contenu concret d'un acte de pensée —, par opposition à l'affect. La notion de représentation sociale est utilisée en psychologie sociale pour désigner les images de la réalité collective fortement suggérées à l'individu par la société. Dans la psychologie scientifique, la représentation renvoie à la représentation mentale du monde extérieur en associant une perception à une idée, une catégorie de faits, une image mentale, un symbole ou un modèle explicatif. Dans ce cas, la représentation est réduite à une vision abstraite où l'idéel/le modèle prime sur le réel. Cette même représentation mentale est aussi utilisée en psychologie cognitive et dans les neurosciences. La représentation est vue comme copier-coller du réel scanné - de manière phonétique et passive - dans une des boîtes de la mémoire informatique du cerveau. Or, selon Émile Jalley, la notion de « représentation » employée par les chercheurs actuels n'est pas significative, ni représentative du réel. Aujourd'hui : « effectivement personne n'arrive à définir clairement ce qu'est une représentation, autrement que par référence à un ensemble de dénomination purement verbales, toujours plus ou moins empruntée au langage de l'informatique. Comme on le souligne ailleurs (Jalley, 2006, 14.7.), la tendance moderne, concernant la nature et la source de la représentation, semblerait avoir parcouru le chemin d'une critique de Piaget consistant d'une part à jeter par-dessus-bord le côté fort de la doctrine piagétienne, celui consistant dans le versant opératif du schème sensori-moteur et de ses dérivés (concept), et trouvant sa source directe dans l'action, d'autre part à valoriser le versant mineur d'une telle doctrine, l'aspect figuratif du schème et ses rejetons (image mentale), ce qui ne peut ramener le modèle de la représentation qu'à la source très ancienne, mais jamais tarie, de la doctrine empiriste et associationniste, quand ce n'est pas nativiste, offerte par la perception, et à la figure par sa sœur, la mémoire, devenue pour sa part - avec ses trois niveaux [Long Terme, de Travail, Court terme], le cheval de bataille de la psychologie cognitive moderne, ce qui est d'ailleurs n'est pas très nouveau non plus (Taine, Bergson). Alors que Piaget posait la double nature opérative et figurative de la représentation en privilégiant l'opérativité sur la figurativité, c'est-à-dire grosso modo le calcul logique, vecteur du signifié, pour venir informer l'image mentale et le langage, supports du signifiant, le cognitivisme tend à privilégier au contraire les significations représentatives organisées par un calcul d'espèce plus automatique et plutôt moins riches que la composante logique piagétienne. Le nouvel appareillage installé par la perspective cognitiviste est largement spéculatif. ...: pour Piaget, ce sont les opérations qui contraignent et informent les représentations, alors que c'est le contraire pour le cognitivisme. » [49] Par ailleurs pour Henri Wallon dans De l'acte à la pensée : « La représentation n'a pas été une sorte de luxe vis-à-vis du réel, une simple conscience contemplative du monde. Elle a été un prototype volontariste des choses. Les choses, telles qu'il fallait qu'elles existent, telles qu'elles devaient être modifiées pour les besoins collectifs et par la volontés du groupe. Le prototype n'en est donc pas le simple décalque, il en est comme la raison vivante. La question de savoir si nos représentations sont d'abord individuelles ou générales est mal posée. Dans la mesure où elle est d'abord la volonté d'une certaine réalité, elles sont antérieures à l'individuel et le dépassent. Mais, elles ne sont pas plus le général, car elles n'ont rien d'abstrait. Elles sont la volonté d'une chose bien individuelle et concrète, mais une volonté ou un attente susceptible de dépasser chacune de ses réalisations éventuelles. La représentation commence par se référer non pas au général, mais au générique. Elle n'est pas une abstraction qui conviendrait à une série d'objets dépouillés de leurs caractères strictement individuels. Elle est une existence en puissance, c'est à dire le contraire d'une abstraction. »[50]

La définition => Henri Wallon (1989). Les origine de la pensée chez l'enfant (p.393-502). Quadrige/PUF. chap La définition (part La représentation des choses)

« La définition est nécessaire à la connaissance, avec laquelle certaine philosophie l'a même confondue. Non seulement elle énonce les résultats de l'expérience et de l'analyse, mais elle est la condition nécessaire à l'établissement ou à la découverte de relations définies et stables. Dans la mesure où elle s'y ajoute, elle peut même en paraître le principe et s'élever, suivant la nature de ces relations, aux degrés d'abstraction les plus élevés.

Mais elle doit répondre aux ressemblances et aux différences visibles des choses, en donnant moyen de les classer, c'est là un problème en chaque domaine plein d'incertitudes et dont Aristote a montré qu'il a deux termes : compréhension et extension, c'est à dire ensemble des traits qui entrent dans définition et groupe d'individus à qui elle est applicable.

Il y a là encore toute une série de relation à concevoir et ajuster. Le discernement, portant sur des objets souvent complexes et confus, qu'exige la définition, en fait une opération qui ne peut être d'emblée à la portée de l'enfant. Elle est, par là même, un révélateur des étapes que doit parcourir son esprit, depuis l'image plus ou moins brute, à l'image raisonnée des choses.

Quand, de l'activité purement pratique où chaque situation commande ses actes. soit selon des routines acquises si elle est habituelle, soit par l'éveil de ses intuitions topographiques ou mécaniques si elle est nouvelle, il passe à la connaissance, c'est d'abord dans la stabilisation, en chaque objet, des effets à y retrouver comme lui étant propres, que celle-ci consiste.

Mais elle ne lui permet pas encre d'en dépasser la représentation concrète et particulière. C'est l'objet global qui commence par êtr son principe de compréhension, de comparaison, de classement. En même temps il lui fait obstacle, parce qu'encore indécomposable et, ainsi, contraire, par ses différences, aux autres objets qui pourraient lui être assimilés en raison de leurs ressemblances.

Cette opposition est aggravé par l'impuissance où sa représentation globale des choses met l'enfant, d'énoncer ce que son intuition lui fait ressentir de commun entre elles, autrement que sous la forme complète identité. L'appartenance mutuelle qu'il croit découvrir entre des réalités, des incidents des traits quelconques ne rencontre pas de limite dans quelque chose, qui détaché de leurs masses respectives, pourraient être opposé à ce qui leur est commun.

Elle entraine donc l'affirmation d'une coïncidence totale entre ce qui pourtant ne saurait pas coïncider. d'où ces perpétuelles pseudo-identifications qui laissent perpétuellement en suspens la question d'une exacte assimilation ou d'une indifférence irréductible. Entre les deux enfants ne cesse d'osciller en d'apparentes contradictions. il use des objets comme des synonymes approximatifs, dont il ne saurait exprimer ni résoudre les divergences. il substitue entre elles les réalités. c'est là sa première façon de définir. » (p. 401-402)

« C'est là le « stade substance », où la représentation ne sait pas encore dépasser l'objet concret et global » ( (p. 403)

« L'enfant se débat, de façon souvent contradictoire, entre la seule forme de définition qui soi en son pouvoir, l'identification pure et simple d'un objet à un autre, et les différences qu'il perçois pourtant, en l'espèce ici leur constance ou leur intermittence respectives. » (p. 403) Conseil aux anthropologues et autres chercheurs Sur la notion de représentation, les chercheurs devraient regarder la psychologie complexe/dialectique notamment de « De l'acte à la pensée » d'Henri Wallon entre autres (Politzer, Piaget, Vygotski, ...) afin de définir plus justement leur objet d'étude qui est le plus souvent en écart avec leur propre culture. Les modes opératoires naturels linguistique « figuratif <> phonétique » et spatial « émulation <> extrapolation » de la théorie C.U.P. (configuration - Utilité - Potentialisation) d'Yves Richez (ISTE, 2017) [cf aussi intelligence] sont aussi probablement utiles pour appréhender la représentation générique de chacun et de chaque culture. On rappelle que l'universalité implique la singularité et la particularité. Le relativisme oublie l'universel l'accusant souvent à raison d'eurocentrisme à cause du colonialisme (les ressentiments existent encore); et l'absolutisme oublie le particulier et le singulier comme les modernes du XVIII avec son Homme abstrait. Ce qui génère chez les uns et les autres de grosses absurdités et de grandes vérités. Or, La vérité posée comme un absolu est le caractère propre de la plupart des philosophies précritiques (sauf le scepticisme antique et moderne [S.L. : sauf chez le zététicien qui est absolutistes], comme des religions et de leurs théologies attenantes, de même que du sens commun ainsi que de sa conception naïve de la science, qu’est justement le scientisme, dont la prétention athéorique du DSM est justement toute imprégnée, et qui n’est pas autre chose qu’une forme moderne de religion. Au contraire, la conception moderne de la vérité relativiste et somme toute athéistique, non théologique pas plus que métaphysique comme dirait Auguste Comte, remonte à Kant et Hegel, bien que déjà présente chez Hume, le père de Kant. Le relativisme de la vérité signifie également l’éventualité de son pluralisme, ce qui va de pair avec son caractère dialectique, en ce sens que la thèse comme l’antithèse peuvent y être admises comme également valables en certains cas. Mode de pensée complexe que le rigorisme méthodologique et le paupérisme intellectuel du critère de la falsifiabilité de Popper sont hors d’état de saisir. Tout ce qui vient d’être dit, la psychanalyse en marche et au combat n’a aucun mal à l’assimiler, c’est même une partie de son oxygène.[51] On peut aussi rappeler que notre langage alphasyllabaire et abstraite va du côté de la phonétique et de l'extrapolation conduisant à des visions - ontologiques (être) - spiritualistes ou technoscientistes des choses tandis que le chinois syllabaire et concret va plutôt du côté de l'émulation et du figuratif générant un regard - a-ontologique (non être) - ouvertement matérialiste et organique/dialectique. Chez nous, dans notre langue, il faut passer par « la méthode du passage de l'abstrait au concret » (Hegel, Karl Marx, Alexandre Zinoviev...) : cf matérialisme dialectique. CITATIONS Charles Darwin Pour être un bon observateur, il faut être un bon théoricien. Lumières communes, Cité par Georges Gastaud, éd. Éditions Delga, 2016, t. III, p. 104 Henri Poincarré Le savant doit ordonner ; on fait la science avec des faits comme une maison avec des pierres ; mais une accumulation de faits n’est pas plus une science qu’un tas de pierres n’est une maison. La Science et l'Hypothèse, Henri Poincaré, éd. Ernest Flammarion, 1902, p. 168 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource) La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle se soumettre, ce serait cesser d'exister. Le Libre Examen en Matière Scientifique (1909). Henri Poincaré, 21/11/1909, Fêtes du 75e anniversaire de l'ULB (Université Libre de Bruxelles), dans L’Opportunisme scientifique. Springer Basel, 2002. ISBN 978-3-0348-9441-8, ISBN 978-3-0348-8112-8 (eBook), Chap. 12, page 139, paru 2002, Louis Rougier. Armand Cuvillier ... le fait scientifique est en grande partie, construit, constitué par l'esprit et que, comme le dit A. Lalande , « l'idée devient une part du fait. » (h). Cours de philosophie (1954), Armand Cuvillier, éd. Le Livre de Poche, 1996, chap. §263, p. 436 (h). Lalande, A (1929). Les théories de l'Induction et de l'expérimentation. Bovin. Henri Wallon Confronter un fait avec tous les systèmes qu'il peut être confrontés, c'est le traité selon sa nature. Le meilleur observateur est celui qui sera utilisé le plus de systèmes, tour à tour pour l'individualiser et l'expliquer. Les origines du caractère chez l'enfant (1934 (Boivin), 1949 (PUF)), Henri Wallon, éd. PUF, 1989, p. IX

Jean Piaget Cf URL : http://www.fondationjeanpiaget.ch/fjp/site/ModuleFJP001/index_gen_page.php?IDPAGE=355&IDMODULE=72#s2 le « fait est (…) toujours le produit de la composition, entre une part fournie par les objets, et une autre construite par le sujet » Psychogenèse et histoire des sciences. Jean Piaget et Rolando Garcia, Flammarion, 1983 (ISBN 2082111377) p. 30.

Jacques Ellul Sans aucun doute, le motif le plus puissant qui pèse sur nous comme un interdit, le motif qui nous empêche de remettre en question les structures de cette civilisation et de nous lancer dans la voie de la révolution nécessaire, c'est le respect du fait. (…) Actuellement, le fait constitue la raison dernière, le critère de vérité. Il n'y a pas de jugement à porter sur lui, estime t-on, il n'y a qu'à s'incliner. Et dès lors que la technique, l'État ou la production sont des faits, il convient de s'en accommoder. Nous avons là le nœud de la véritable religion moderne : la religion du fait Jacques Ellul, Présence au monde moderne, 1948. Réédition dans Le défi et le nouveau, compilation de huit ouvrages, La table ronde, 2007, p.39 Albert Einstein La science n'est pas un simple ensemble de lois, un catalogue de faits indépendants. C'est une création de l'esprit humain doté d'une liberté d'invention au plan des idées et des concepts. Les théories physiques tentent de construire une représentation de la réalité et d'établir des relations avec le vaste monde des impressions sensorielles. A. Einstein, L. Infeld. The evolution of Physics. In Maria Arcà, La représention scientifique de la réalité : expérience et expérimentation à l'école primaire (p.192). Aster, n°28, 1999. PDF (p.1/28) : http://ife.ens-lyon.fr/publications/edition-electronique/aster/RA028-10.pdf « La théorie conditionne ce que nous sommes capables de voir », analysait Einstein. cité par Didier Raoult (2018). La science au service des idéologies. In Le Point.fr Publié le 12/11/2018 à 11:40. URL : https://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/raoult-la-science-au-service-des-ideologies-12-11-2018-2270602_445.php#xtor=RSS-290 Stephen Jay Gould Des faits nouveaux rassemblés dans le cadre d'une nouvelle théorie sont rarement le prélude à une réelle évolution de la pensée. Les faits ne « parlent pas d'eux-même » ; ils sont interprétés à la lumière de la théorie. La pensée créatrice, dans les sciences autant que dans les arts, est le moteur du changement. La science est une activité essentiellement humaine, non l'accumulation mécanique, automatique d'information objectives qui conduirait, grâce aux lois de la logique, à des conclusions inévitables. Les faits ne « parlent pas d'eux-même » ; ils sont interprétés à la lumière de la théorie. Darwin et les grandes énigmes de la vie (1977), Stephen Jay Gould (trad. Daniel Lemoine), éd. Points, coll. « Sciences », 2001  (ISBN 978-2-02-006980-9), chap. 20, p. 173 ... : à l'intention de ceux qui continuent à croire au mythe selon lequel la pure accumulation des faits est le préalable à la formulation solide d'une théorie solide, il me faut souligner que Darwin, au moment où il émit son idée lumineuse et correcte (la comparaison du rapport géographique avec le rapport temporel et l'évolution), a choisi de l'illustrer par un exemple qui s'est révélé complétement erroné ! Les pierres truquées de Marrakech, Stephen Jay Gould, éd. Seuil, 2002, chap. Un cancre rusé nommé Darwin, p. 212 … les belles (et puissantes) théories peuvent rarement être anéanties par « un seul vilain petit fait », comme le dit la célèbre formule de T.H.T Huxley — de même que les grandes idées ne devraient pas êtres réduites à néant de cette façon, dans ce monde où les faits sont tellement difficiles à débrouiller que ceux que l'ont dit avoir observés se révèlent bien souvent inexacts. Les pierres truquées de Marrakech, Stephen Jay Gould, éd. Seuil, 2002, chap. Un cancre rusé nommé Darwin, p. 212-213 Les faits et les théories interagissent de manières très complexe, se renforçant souvent mutuellement. Les théories qui ne sont soutenues par aucun fait peuvent éventuellement être creuses (et si elles sont impossibles à étayer, elles sont dépourvues de sens pour la science) : mais, sans théorie à mettre à l'épreuve, nous ne savons pas où porter notre regard. Les pierres truquées de Marrakech, Stephen Jay Gould, éd. Seuil, 2002, chap. Un cancre rusé nommé Darwin, p. 213

Alexandre Zinoviev L'homme qui pense en petit bourgeois remarque les faits directement observables et en tire aussitôt sans la moindre analyse des généralisations hâtive. Ses jugements sont subjectifs, c-à-d, qu'ils portent la marque de ses penchants personnels. L'homme qui pense en scientifique cherche non seulement à constater les faits, mais, également à les analyser en tenants compte de leur hasard ou de leur nécessité, il tâche d'en analyser les lois que l'observation immédiate ne discerne pas et d'éliminer l'influence de ses propres penchants sur les résultats de ses réflexions. La pensée petite-bourgeoise prétend voir ses résultats directement confirmés par les faits observables. La pensée scientifique au contraire sait que ses résultats ne coïncident pas directement avec les faits observables. Ils ne fournissent que des moyens à l'aide desquels on peut expliquer les faits concrets et les prédire. Le Communisme comme réalité, Alexandre Zinoviev (trad. Jacques Michaut), éd. Julliard/L'Âge d'Homme, 1981  (ISBN 2-260-00252-8), partie Pensée petite-bourgeoise et pensée scientifique, p. 35

D'autres interrogent les faits réels et font des erreurs. De mon côté, j'ignore cette face de la réalité et je me trompe peu. Il y a plusieurs façon de trouver la vérité des choses : pour moi, c'est toujours dans ma tête et dans mon cœur. in The 2012 Alexandre Zinoviev Birthday Book, entrevue d'Alexandre Zinoviev par J.J. Lafaye en 1991 à Munich, éd. blurb, 2012, p. 39 Georges Gastaud ... Rousseau dans son Contrat social, puis Kant, notamment dans ses Fondements de la métaphysique des mœurs, ont montré que le fait ne prescrit pas le droit, que ce qui est ne dit ni ne garantit rien de ce qui devrait être, et que ceux qui confondent ces deux domaines risquent fort d'avaliser les pires injustices en pratiquant, sous couvert de réalisme, la cynique politique du fait accomplit théorisée par Bismarck puis par Guillaume II. Lumières Communes, Georges Gastaud, éd. Delga, 2018, t. 5 - Fin(s) de l'histoire, p. 5 Claude Allègre Il en va des théories scientifiques comme du talent individuel : lorsqu'elles sont reconnues, elles apparaissent comme des évidences solides qui ne doivent leur succès qu'à leur propre poids. Ce succès est perçu comme un illumination inévitable et sans ombre, et l'on oublie qu'il n'est plus souvent que le résultats d'un cheminement lent et cahotique (sic). L'écume de la Terre, Claude Allègre, éd. Fayard, 1983  (ISBN 2-213-01271-7), chap. Avant propos, p. 7 Émile Jalley ... : en fait, essentiellement donc, c'est la théorie qui au contraire, dans bien des cas, dévore le versant des faits, dans la mesure où elle les anticipe à titre de présupposé, de préjugé, et à la limite, les informe et les modèle, les tripote et les rabote, les suscite, les refait et les recrée, se les donne, voire parfois se les inventerait sur mesure. Il y a là une affaire de degré dans la mise en forme de l'expérience, puis de sa manipulation, et enfin de son adultération complète. Alors on voit le champion du réalisme tomber dans l'idéalisme. Mais ne pensons pas qu'il l'admettrait facilement. Critique de la raison en psychologie - La psychologie scientifique est-elle une science ?, Émile Jalley, éd. L'Harmattan, 2007, p. 37 La vérité posée comme un absolu est le caractère propre de la plupart des philosophies précritiques (sauf le scepticisme antique et moderne), comme des religions et de leurs théologies attenantes, de même que du sens commun ainsi que de sa conception naïve de la science, qu’est justement le scientisme, dont la prétention athéorique du DSM est justement toute imprégnée, et qui n’est pas autre chose qu’une forme moderne de religion. Au contraire, la conception moderne de la vérité relativiste et somme toute athéistique, non théologique pas plus que métaphysique comme dirait Auguste Comte, remonte à Kant et Hegel, bien que déjà présente chez Hume, le père de Kant. Le relativisme de la vérité signifie également l’éventualité de son pluralisme, ce qui va de pair avec son caractère dialectique, en ce sens que la thèse comme l’antithèse peuvent y être admises comme également valables en certains cas. Mode de pensée complexe que le rigorisme méthodologique et le paupérisme intellectuel du critère de la falsifiabilité de Popper sont hors d’état de saisir. Tout ce qui vient d’être dit, la psychanalyse en marche et au combat n’a aucun mal à l’assimiler, c’est même une partie de son oxygène. Six manifestes contre le Manuel de diagnotique et statistique des troubles mentaux (p.95). Tome 1. L'Harmattan. Dr Stéphane Gayet Et une preuve ne fait pas la science, car la science, c’est autre chose. Aujourd’hui, il n’est pas exagéré de parler de cuisine statistique pour décrire les pirouettes et autres acrobaties que l’on a la possibilité de faire afin d’arriver à ses fins : prouver que A est mieux que B. Hydroxychloroquine et remdésivir : petits repères pour tenter d’y voir plus clair dans le "match" des traitements contre le coronavirus. Dr Stéphane Gayet, Atlantico.fr, 11 Juillet 2020 URL : https://www.atlantico.fr/decryptage/3591038/hydroxychloroquine-et-remdesivir--petits-reperes-pour-tenter-d-y-voir-plus-clair-dans-le--match--des-traitements-contre-le-coronavirus-patients-professeur-didier-raoult-stephane-gayet- (vu le 13 juillet 2020). Marc Rameau La « méthode scientifique » ne consiste pas en une formalisation qui élimine tout facteur humain et toute intuition. Elle est un balancier incessant entre la preuve formelle et l’hypothèse plus ou moins intuitive. Elle atteint les précisions extraordinaires des sciences non parce que sa démonstration est absolue, mais parce que ce balancier converge de plus en plus, éliminant les hypothèses non pertinentes comme des scories de plus en plus petites Preuves cliniques sur les traitements du COVID-19 : la question de l’automatisation de la médecine. Euuropeanscients.com (16 juillet 2020). URL : https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/preuves-cliniques-sur-les-traitements-du-covid-19-la-question-de-lautomatisation-de-la-medecine/ (vu le 20 juillet 2020)

Références et notes de bas de page 1. Pascal, Œuvre complètes, Gallimard, « La Pléiade », Paris, 1954, p.1120. In In Lucien Sève, Penser avec Marx Aujourd'hui, tome III : « La philosophie » ?, La dispute, 2014, p. 494.) Alfred Russel Wallace, Notes on the Growth of Opinion as to Obscure Psychical Phenomena During the Last Fifty Years (S478: 1893). in le site de la Western Kentucky University, The Alfred Russel Wallace Page (consulté le 07 août 2020) URL : http://people.wku.edu/charles.smith/wallace/S478.htm A.N Withehead (1993). Aventures d'idées (p.140-141). Cerf. cité en note de bas de page in Pascal Chabot. La Philosophie de Simondon (p.92). chap L'Individuation. Vrin. Marc Rameau (2020). Preuves cliniques sur les traitements du COVID-19 : la question de l’automatisation de la médecine. Europeanscientist.com (16 juillet 2020). URL : https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/preuves-cliniques-sur-les-traitements-du-covid-19-la-question-de-lautomatisation-de-la-medecine/ (vu le 20 juillet 2020) Dr Luc Perino. Evidence Based Medicine : critique raisonnée d'un monopole. Revue Medecine.URL :

  • DOI : 10.1684/med.2014.1052 :

=> https://lucperino.com/img/textes/EBM-3.pdf  [Une critique générale valable pour tous les domaines]

  • DOI : 10.1684/med.2013.1028

=> URL : https://lucperino.com/img/textes/EBM-1.pdf [Un historique sur les origines jusqu'à la dogmatisation de l'EBM]

  • DOI : 10.1684/med.2013.1040, URL :

=> https://lucperino.com/img/textes/EBM-2.pdf [Un progrès technique révolutionnaire conduisant à un regrès de la science, de la réflexion, de la pratique par son monopole] « Science Based » à ne pas confondre avec les opinions personnelles du chirurgien zététicien David Gorski qui a parasité le site « Science-Based Medecin » afin de promouvoir l'Evidence Based Medecin pour chasser le dahu : https://sciencebasedmedicine.org/editorial-staff/david-h-gorski-md-phd-managing-editor/. Or, le site SBM a été créé à l'origine par les médecins US en 2008 afin de pallier les limites de l'EBM et de remettre en pratique ce que « les démarches fondées sur les faits » (EBP) avaient dénié et rejeté. . David Gorski a été mis en avant en France par un grand média en plein milieu du boum du Covid19 afin de donner une caution « scientifique » aux essais Randomisés avec groupe placebo - déjà difficiles ou impossibles à appliquer en temps normal - contre la stratégie de soin du professeur Didier Raoult dans la lutte contre le Covid19. Gorski a été remis en avant en aout 2020 dans le même journal afin de relancer le fakenew contre le traitement hydroxychloroquine. Il s'en prend aussi aux classes laborieuses qu'il réduit à des ignorant imbibés de croyance religieuse. Il use par mépris le mot « miracle » pour le traitement en faisant croire que c'est le peuple qu'il l'utilise. Comme le fait remarquer le professeur Éric Chabrière dans une des premières entrevues, personne à l'IHU Méditerranéen n'utilise ce terme « miracle ». Ceux qui l'utilisent sont exclusivement les anti-Raoult en France et les détracteurs de l'HCQ-Az dans le monde comme Gorski. . Les mêmes qui accusent les citoyens de croyance métaphysique qualifient « espoir » l'anti-viral par intraveineuse « Remdevisir » (qui ne sert à rien dans le stade d'hospitalisation où le virus est mort. De plus il cause des problèmes rénaux) et attendent avec grande foi un vaccin des « grands laboratoires » sous-entendant des laboratoires capitalistes excluant ainsi Russie, Chine, Inde.... . Comme tous les zététiciens, Gorski s'est tut face aux articles truqués publiés dans les grandes revues médicales internationales. Mais ça n'empêche pas comme l'AFIS après le Boum de faire une leçon de pseudo-science en promouvant l'Evidence Based Practice, nouveau culte technoscientiste. Lottin Jean-Jacques, « Pour réhabiliter la clinique du sujet : en finir avec la psychiatrie fondée sur des preuves soi-disant scientifiques (ebm) », dans : , Petit lanceur d'alerte en santé mentale. sous la direction de Lottin Jean-Jacques. Nîmes, Champ social, « Collectif psychiatrie », 2015, p. 23-44. URL : https://www.cairn.info/petit-lanceur-d-alerte-en-sante-mentale--9782353718948-page-23.htm En libre en 2007 Jean Jacques Lottin, « Pour en finir avec « les invasions barbares » infantilisantes de l’Evidence Based Medecine (…) », Psy Cause N° 47, pages 40/47. URL : http://ancien.serpsy.org/humeurs/lottin_07.html Thomas LAUVIN (2013). « Evidence-Based Medicine » ,quelle place dans la décision du médecin ? (p.6). Thèse pur le diplôme d'état de docteur en médecine générale présentée et soutenue publiquementle le 2 juillet 2013. URL : http://thesesante.ups-tlse.fr/127/1/2013TOU31042.pdf Jean-Dominique Michel (20 avril 2020). Hydroxychloroquine : le bal des ignares…. URL : https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/04/03/hydroxychloroquine-le-bal-des-ignares-305545.html Jean-Yves Nau (2018). Dépasser le réductionnisme de l’evidence-based medicine. Rev Med Suisse 2018; volume 14. 500-501. URL : https://www.revmed.ch/RMS/2018/RMS-N-596/Depasser-le-reductionnisme-de-l-evidence-based-medicine Monique Thurin (2004). Evidence-Based Medicine ou Médecine factuelle. URL : http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/Recherche/PLR/PLR41/PLR41.html Lottin Jean-Jacques, « Pour réhabiliter la clinique du sujet : en finir avec la psychiatrie fondée sur des preuves soi-disant scientifiques (ebm) », dans : , Petit lanceur d'alerte en santé mentale. sous la direction de Lottin Jean-Jacques. Nîmes, Champ social, « Collectif psychiatrie », 2015, p. 23-44. URL : https://www.cairn.info/petit-lanceur-d-alerte-en-sante-mentale--9782353718948-page-23.htm En libre en 2007 Jean Jacques Lottin, « Pour en finir avec « les invasions barbares » infantilisantes de l’Evidence Based Medecine (…) », Psy Cause N° 47, pages 40/47. URL : http://ancien.serpsy.org/humeurs/lottin_07.html Lottin Jean-Jacques, « Pour réhabiliter la clinique du sujet : en finir avec la psychiatrie fondée sur des preuves soi-disant scientifiques (ebm) », dans : , Petit lanceur d'alerte en santé mentale. sous la direction de Lottin Jean-Jacques. Nîmes, Champ social, « Collectif psychiatrie », 2015, p. 23-44. URL : https://www.cairn.info/petit-lanceur-d-alerte-en-sante-mentale--9782353718948-page-23.htm En libre en 2007 Jean Jacques Lottin, « Pour en finir avec « les invasions barbares » infantilisantes de l’Evidence Based Medecine (…) », Psy Cause N° 47, pages 40/47. URL : http://ancien.serpsy.org/humeurs/lottin_07.html Tweet du Dr Steven Phillips le 19 aout 2020). URL : https://twitter.com/StevePhillipsMD/status/1295565249358307328?s=20 Comme le professeur Christian Perronne en France, le Dr Phillips soigne la maladie de Lyme. URL : Maladie de Lyme : épidémie ou psychose ? - Enquête de santé le débat https://www.youtube.com/watch?v=6sri67zzq0A . Or, pour les pseudo-sceptiques dont encore David Gorski : « Chronic Lyme disease IS a fake disease » (La maladie chronique de Lyme est une fausse maladie). URL : https://twitter.com/gorskon/status/1128783231002796033?s=20 . De ce fait, comme il rejette d'une part la transmission de la bactérie (Borrelia burgdorferi) par les tiques, Gorski ne semble pas chercher plus loin les origines que ce que donne l'EBM sur les tiques en labo sur probablement des macaques. D'autre part, comme des symptômes persistent chez certaines personnes bien que les bactéries ne sont plus détectées par les tests, David Gorski se refuse de reconnaître l'efficacité des antibiotiques au stade viral et de la chronicité de la maladie au stade suivant. Pour lui, il semble que « no bactérie = no maladie ». Il est ainsi autant sceptique sur la réalité de la maladie donnée par le tique que sur sa transformation en maladie chronique. . Or, pour Jean-Paul Krivine de l'AFIS : « La maladie de Lyme est une réalité qui ne fait aucun doute et il est nécessaire d’en améliorer la prévention, les méthodes de diagnostic et les traitements. » URL : https://www.pseudo-sciences.org/La-maladie-de-Lyme-entre-psychose-et-fausses-informations . David Gorski a une peur de l'automédicalisation et des « overdoses ». Cette inquiétude peut se comprendre dans un pays où l'on vend librement des armes et des médicaments dans des supérettes. Ainsi, Gorski condamne la prise d'antibiotique à tous les stades de la maladie de Lyme. Selon lui, les antibiotiques sont nocifs et provoqueraient surtout dans le stade post-viral des décès. Ainsi comme tout excellent zététicien vulgaire, il traite de « Quacks » (charlatans) les médecins qui en prescrivent. Cependant, il faut aussi savoir que pour un techno-scientiste : « une maladie spécifique = un médoc spécifique ». C'est aussi le cas, en psychologie pour les cognitivistes tout aussi zététicien : « un trouble spécifique = un médoc spécifique ». Ce qui arrange les complexes pharmco-industriels comme la défense du glysophate et de la ritaline par les membres de l'AFIS. . Pour Gorski, tous les zététiciens et les politiciens, pour pouvoir guérir, les médecins et chercheurs doivent obligatoirement avoir une connaissance complète de la maladie. De ce fait, pour agir il faut apriori savoir. Il suffirait donc d'attendre les résultats des essais randomisées même dans l'urgence d'une pandémie ou d'étendre les lits de réanimation afin d'éviter les sélections dans les hôpitaux et l'élimination par Rivitol des personnes de plus de 75 ans. Ainsi, toutes actions immédiates sont donc proscrites et condamnables bien que basée sur des expériences (domaine de la connaissance apriori) et expérimentations (domaine du savoir aposteriori) reconnues comme par exemples celles sur l'hydroxychloroquine. Lottin Jean-Jacques, « Pour réhabiliter la clinique du sujet : en finir avec la psychiatrie fondée sur des preuves soi-disant scientifiques (ebm) », dans : , Petit lanceur d'alerte en santé mentale. sous la direction de Lottin Jean-Jacques. Nîmes, Champ social, « Collectif psychiatrie », 2015, p. 23-44. URL : https://www.cairn.info/petit-lanceur-d-alerte-en-sante-mentale--9782353718948-page-23.htm En libre en 2007 Jean Jacques Lottin, « Pour en finir avec « les invasions barbares » infantilisantes de l’Evidence Based Medecine (…) », Psy Cause N° 47, pages 40/47. URL : http://ancien.serpsy.org/humeurs/lottin_07.html Mathieu Schwartz (2018, 96 Min). Pasteur et Koch : un duel de géants dans le monde des microbes. Arte. URL : https://www.youtube.com/watch?v=AJByE5jO6Ys Coronavirus. Les épidémies les plus meurtrières des XXe et XXIe siècles. France-Ouest. Le 11/04/2020. URL : https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-les-epidemies-les-plus-meurtrieres-des-xxe-et-xxie-siecles-6806082?fbclid=IwAR3PynEmstLyEsKxMGXqa-P7V0c9KXloA1CbRJwiI_YCETGxk3CVSOfSks0 Alexandre Zinoviev (1991).L'Occidentisme (p.246) (Chap Le mode de vie. § Une société de malades mentaux. Plon. Petrus Lombard (4 juillet 2016). Un aveu choquant de l’éditeur de THE LANCET !!. Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le Génie Génétique. URL : https://criigen.org/un-aveu-choquant-de-lediteur-de-the-lancet/ (vu le 19/07/2020) Nathalie Dunand (28 Février 2020). En exclusivité, le Pr Henri Joyeux répond aux questions d’Info-chalon.com. URL : https://www.info-chalon.com/articles/questions-a/2020/02/28/42998/en-exclusivite-le-pr-henri-joyeux-repond-aux-questions-d-info-chalon-com/ Didier Raoult (2018). La vérité sur les vaccins (221p.). Michel Laffon Didier Raoult (2015). Votre santé - Tous les mensonges qu’on vous raconte et comment la science vous aide à y voir clair (301p.). Michel Lafon. Synopsie AFIS : https://www.pseudo-sciences.org/Votre-sante-Tous-les-mensonges-qu-on-vous-raconte-et-comment-la-science-vous Didier Raoult (2020). Epidémies : vrais dangers et fausses alertes. Michel Lafon. Sous la direction de Laurent Palka (MNHN). Microbiodiversité -Un nouveau regard. éd. Matériologique. URL : https://materiologiques.com/fr/sciences-philosophie/258-la-microbiodiversite-9782373611625.html Dr Stéphane Gayet (11 juillet 2020). Hydroxychloroquine et remdésivir : petits repères pour tenter d’y voir plus clair dans le "match" des traitements contre le coronavirus. Atlantico.fr URL : https://www.atlantico.fr/decryptage/3591038/hydroxychloroquine-et-remdesivir--petits-reperes-pour-tenter-d-y-voir-plus-clair-dans-le--match--des-traitements-contre-le-coronavirus-patients-professeur-didier-raoult-stephane-gayet- Jacques Ellul, Présence au monde moderne, 1948. In Réédition dans Le défi et le nouveau, compilation de huit ouvrages, La table ronde, 2007, p.39 Éric Liozon (2019). Hydroxychloroquine (Plaquenil) : un vieux médicament au profil toujours très intéressant. La Revue du praticien (2019;69(6);587-90). URL : https://www.larevuedupraticien.fr/article/hydroxychloroquine-plaquenil-un-vieux-medicament-au-profil-toujours-tres-interessant Rem : L'article a été en libre accès juste avant que l'article frauduleux anti-HCQ ne soit publié dans The Lancet qui a conduit le ministre des apothicaires Olivier « Homais » Véran à censurer les prescriptions d'HCQ jusqu'à ce que le médecins n'ont plus du tout la possibilité de le prescrire à leur patient malade du Covid-19. Belis Marianne. Causalité, propension, probabilité. In: Intellectica. Revue de l'Association pour la Recherche Cognitive, n°21, 1995/2. Fonctionnalismes. pp. 199-231. DOI : https://doi.org/10.3406/intel.1995.1501 www.persee.fr/doc/intel_0769-4113_1995_num_21_2_1501 Olivier Biaggini, « L’argumentation d’autorité : théorie et pratique », Atalaya [En ligne], 9 | 1998, mis en ligne le 20 avril 2009, consulté le 22 décembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/atalaya/71 ; DOI : 10.4000/atalaya.71 Bjørn Hofmann (2018). Fake facts and alternative truths in medical research. BMC Med Ethics. 2018; 19: 4. Published online 2018 Jan 27. doi: 10.1186/s12910-018-0243-z URL : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5787277/ Alexander Krauss (04 avril 2018). Why all randomised controlled trials produce biased results (p.212-232). Annals of medicine. volume 50, 2018 - issue 4. URL : https://doi.org/10.1080/07853890.2018.1453233 Lalande, A (1929). Les théories de l'Induction et de l'expérimentation. Bovin. cité par Armand Cuvillier, Cours de philosophie (p.436), tome 1, Le Livre de Poche (1996, 1954). Armand Cuvillier (1996). Cours de philosophie (p.436). tome 1, Le Livre de Poche (1954). Marc Rameaux. (24/04/2020). Les fantasmes suscités par la « neutralité » du hasard. In La Querelle Raoult (Série) : A la recherche de la raison dans la controverse sur l’hydroxychloroquine. Europeansceintis.com (- Big Data -). URL : https://www.europeanscientist.com/fr/redactions-choice-fr/la-querelle-raoult-serie-a-la-recherche-de-la-raison-dans-la-controverse-sur-lhydroxychloroquine/?fbclid=IwAR2oPenHCR2jrpRqf_Y0HGOyUztKFnUdGq3Sg-M2zNy53-4d2WKiybawmf8 Marc Rameaux (31.07.2018). Pourquoi toute loi sur les fake news sera nécessairement nuisible. Europeanscientist.com (- Big Data -) URL : https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/pourquoi-toute-loi-sur-les-fake-news-sera-necessairement-nuisible/ Émile Jalley (2017). Critique de la raison philosophique (p.240) - volume 5 - La preuve par le discours médiatique. éd. L'Harmattan, 2017. Liz Trinder, Shirley Reynolds, Evidence-based practice - A Critical Appraisal, Blackwell Science, 2000 Émile Jalley (2011). Six Manifestes contre le DSM (p.51). Vol. 1. éd. L'Harmattan Charles Darwin. cité in Lumières communes, Cité par Georges Gastaud, éd. Éditions Delga, 2016, t. III, p. 104 S.L. : Méthode est à comprendre comme synonyme de technique et non dans son sens étymologique de cheminement. S.L. : Or, aucune théorie n'encadre la mesure dans le cadre de la démarche par les faits. S.L. : C'est là que ça divergence. Tout est bon à condition de démystifier les choses soit de porter un regard/pensée matérialiste sur les expériences (domaine de la contemplation) et représentation (domaine de la mesure) aliénées à une transcendance. Dujarier Marie-Anne, « L'automatisation du jugement sur le travail. Mesurer n'est pas évaluer », Cahiers internationaux de sociologie, 2010/1 (n° 128-129), p. 135-159. DOI : 10.3917/cis.128.0135. URL :https://www.cairn.info/revue-cahiers-internationaux-de-sociologie-2010-1-page-135.htm Evaluer... Ou faire le point ? Par Eveline, mercredi 19 février 2020 à 17:52 in Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Richez, Y. (2018). Le CV, syndrome d’un modèle de pensée obsolète. FocusRH. (en ligne le 16/11/2019) URL : https://www.focusrh.com/tribunes/le-cv-syndrome-d-un-modele-de-pensee-obsolete-par-yves-richez-29981.html (vu le 08/08/2020) Louisa Yousfi (2012). Gaston Bachelard : une philosophie à double visage. In Travail : du bonheur à l'enfer, Science Humaine Mensuel N° 242 - novembre 2012. URL : https://www.scienceshumaines.com/gaston-bachelard-une-philosophie-a-double-visage_fr_29570.html SOS Philosophie. Théorie - Analyse du Sujet. URL : http://sos.philosophie.free.fr/theorie.htm Wallon et Piaget - Pour une critique de la psychologie contemporaine, Émile Jalley, éd. L'Harmattan, 2006, chap. 10.7 - La querelle moderne de l'irreprésentable statut de la représentation, p. 370. De l'acte à la pensée, Henri Wallon, éd. Flammarion, 1942, partie Conclusion, p. 245. Émile Jalley. 'Six manifestes contre le Manuel de Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (p.95). Tome 1. L'Harmattan.

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