Capital circulant
Le capital circulant est l'ensemble de ce qui est consommé au cours du cycle de production.
Généralement, les économistes décomposent le capital (en excluant les salaires) en capital fixe et capital circulant. Le capital fixe désigne ce qui perdure d'un cycle de production à l'autre (bâtiments, machines...), tandis que le capital circulant désigne ce qui est intégralement consommé, intégré dans le produit fini (matières premières, énergie...). Leur valeur est donc intégralement transmise à celle de la marchandise finale. Dans cette optique il est vu comme égal à la consommation intermédiaire.[1]
Il faut souligner ici une nuance : pour certains économistes comme Marx, la valeur de la force de travail (salaires) fait également partie du capital circulant : elle intègre sa valeur aux produits.[2] Le capital circulant regroupe donc le capital variable (salaires) mais aussi une part du capital constant.
Les économistes désignent souvent le capital circulant sous le terme d'avances : le capitaliste débourse de l'argent (investit) pour l'acheter, mais si tout se passe bien, il récupèrera l'entièreté de cette somme (et une survaleur) lors de la vente des marchandises.
Au 19e siècle, des économistes essaient d'estimer le capital circulant. Sur l'année 1835, le total du capital circulant en France aurait été de 4 milliards de francs[3].
Notes et sources[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Christophe Darmangeat, Introduction à l'économie, Production et revenus
- ↑ Manuel d’économie politique de l’Académie des sciences de l’URSS, 10.3. Le capital fixe et le capital circulant
- ↑ Charles Brook Dupont-White, Essai sur les relations du travail avec le capital, Guillaumin, (lire en ligne)