Âge d'or

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L'âge d'or, par Lucas Cranach l'Ancien (1530).

L'âge d'or est un concept présent dans de nombreuses cultures et récits religieux, désignant une ère de d'abondance et d'harmonie primordiale, que l'humanité aurait connue il y a bien longtemps. L'âge d'or a souvent été invoqué par des penseurs ou des mouvements égalitaristes prônant un « retour » à une société meilleure. Beaucoup de courants millénaristes s'appuient sur l'idée d'un âge d'or, fondant ainsi l'aspiration égalitariste sur une légitimité ancestrale. Cette idée joue donc un rôle important dans de nombreuses utopies, plus ou moins mobilisatrices.[1]

Selon certaines analyses, la présence de l'âge d'or dans de nombreuses cultures serait un lointain souvenir romancé du communisme primitif.[2]

1 Mythes mésopotamiens[modifier | modifier le wikicode]

On trouve dans certains mythes de Mésopotamie l'évocation d'hommes ayant vécu dans un état de nature harmonieux, comme Enkidu (dans l'Épopée de Gilgamesh, 18e siècle av. J.-C. ), qui à l'origine vit au milieu des bêtes, sans vêtements, se nourrit ou s’abreuve avec ce que lui fournit la nature, et n’a pas fait l’expérience de la sexualité.

Les hébreux auraient par ailleurs été marqués par le faste des grands jardins (appelés paradis) des despotes perses et babyloniens. Beaucoup de liens ont donc été faits entre la culture mésopotamienne et le contenu de l'Ancien testament qui sera ensuite le socle des trois grands monothéismes (judaïsme, christianisme, islam).[3]

2 L'Âge d'or gréco-romain[modifier | modifier le wikicode]

Dans la culture occidentale, l’âge d'or renvoie surtout au mythe présent dans la mythologie grecque (8e av. J.-C.) puis la mythologie romaine (« règne de Saturne »). L’âge d'or fait partie du mythe des âges de l'humanité, avec l'âge d'argent, l'âge d'airain et l'âge de fer.

L'âge d'or symbolise un passé prospère et mythique, celui qui suit immédiatement la création de l'Homme alors que Cronos règne dans le ciel[4] :

  • tous les êtres étaient végétariens ; les hommes se nourrissaient exclusivement de fruits et de légumes, car personne ne songeait à tuer (comme le rappellent Les Bucoliques, V, de Virgile, et Les Métamorphoses d'Ovide) ;
  • les dieux vivaient dans l'intimité des mortels ;
  • les portes n'avaient pas encore été inventées, car le vol n'existait pas ;
  • les hommes vivaient tous en paix, libres de soucis, comme des dieux, à l'abri des peines et des misères : il n'y avait pas de vieillesse, les hommes restaient toujours jeunes, étaient tous beaux et avaient beaucoup de joie, passant leur temps dans les festins et les fêtes ;
  • lorsque le moment était venu de mourir, les êtres s'endormaient doucement ;
  • nul n'était soumis au travail et tous les biens appartenaient aux hommes spontanément ;
  • le sol produisait de lui-même une récolte abondante et la terre jouissait d'un printemps perpétuel.

« En l’absence de tout justicier, spontanément, sans loi, la bonne foi et l’honnêteté y étaient pratiquées. […] La Terre elle-même, aussi, libre de toute contrainte, épargnée par la dent du hoyau, ignorant la blessure du soc, donnait sans être sollicitée tous ses fruits. » (Ovide).

Le caractère « utopique » de cet âge d'or est à la fois son éloignement dans un temps reculé, mais aussi éloignement géographique (avec l'idée que les hommes de la race d'or vivaient dans une île des Bienheureux aux confins du monde).

Une tradition grecque situait l'âge d'or en Arcadie, une région rurale de Grèce. Ce nom est resté synonyme d'une utopie pastorale.

Il est à noter que dans plusieurs version de la mythologie grecque (notamment chez Hésiode, ou avec l'éternel retour des stoïciens), le temps est cyclique, la succession des âges étant vouée à se reproduire.

Si Hésiode dénonce les « rois mangeurs de présents », il n’en appelle pas pour autant à la révolte, incitant au contraire son frère Persès à travailler dur et à se conformer en tout aux prescriptions des dieux, puisque le travail est le lot des hommes de la « race du fer » (âge de fer).

Platon, dans le dialogue du Politique, fait en effet dire à l'interlocuteur du jeune Socrate qu'à l'âge d'or : « il n'y avait point de constitution et point de possession de femmes ni d'enfants, car c'est du sein de la terre que tous remontaient à la vie, sans garder aucun souvenir de leurs existences antérieures. Mais au lieu de tout cela, ils avaient à profusion les fruits des arbres et de toute une végétation généreuse, et les récoltaient sans culture sur une terre qui les leur offrait d'elle-même. Sans vêtements, sans lit, ils vivaient le plus souvent à l’air libre, car les saisons leur étaient si bien tempérées qu’ils n’en pouvaient souffrir et leurs couches étaient nobles dans l’herbe qui naissait de la terre à foison » (Politique, 272 a).

A l'époque classique, certaines descriptions d'Hérodote, les allusions de Pindare au « pays des Hyperboréens » montrent la continuité du mythe.

À Rome, Cronos était identifié à Saturne, celui qui introduisit l'usage de la faucille (un de ses attributs) et apprit aux hommes à mieux utiliser la fertilité spontanée du sol. Selon la tradition des Anciens, cet âge d'or a disparu avec le règne de Zeus (âge d’argent).

Le mythe de l'âge d'or prit une importance particulière sous Auguste qui apparaissait alors comme l'homme capable de ramener l'humanité, sinon à l'âge d'or, du moins à un nouvel âge meilleur que celui dans lequel vivaient ses contemporains et qu'ils comparaient à l'âge de fer. L'Empire romain sortait en effet d'une seconde guerre civile et les Romains voyaient en Auguste celui qui était parvenu à rétablir l'ordre.

3 Le paradis perdu biblique[modifier | modifier le wikicode]

Une représentation du jardin d'Eden

D'après le récit de la Genèse (compilation d’un ensemble de textes écrits entre les 8e et 2e siècles av. J.-C.), Adam et Eve ont été chassé·es du Jardin d'Eden (paradis) après avoir croqué le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Auparavant, ils vivaient en harmonie auprès de Dieu, des anges et des animaux. La proximité avec l'idée d'un âge d'or situé à l'aube de l'humanité est assez frappante.[5] Après le Jugement Dernier, les vertueux sont censés être récompensés en retournant au paradis.

Ainsi dans les trois grands monothéismes (du moins dans leur version dominante), le paradis est situé à la fois dans les origines et à la fin des temps, mais il n'est pas de ce monde. En revanche, de nombreux courants dissidents (« hérésies ») se sont battus au nom de visions égalitaristes inspirées de l'harmonie primordiale, et voulant réaliser par la lutte le paradis sur terre (millénarismes).

Ce thème fut aussi utilisé par des auteurs « chrétiens sociaux » modérés. Ainsi l’abbé Desjardins écrivait :

« Dans le berceau du monde, les hommes furent tous au même niveau, les richesses coulaient pour eux avec abondance, et la nature, docile aux vœux qu’ils formaient, se prêtait à leur bonheur commun, en leur dispensant également les trésors recélés dans son sein. »[6]

4 Hindouisme[modifier | modifier le wikicode]

Dans la cosmogonie de l'hindouisme, le temps est cyclique et voit se succéder plusieurs âges :

  • le Krita Yuga (ou Satya Yuga) est la première période de renouveau et l'âge d'or de l'humanité régit alors par les Dieux et la morale ;
  • il est suivi par le Trétâ Yuga et le Dvapara Yuga ;
  • et finalement le Kali Yuga (« âge de fer »), est le quatrième et actuel âge, un âge de déclin moral.

Selon le Mahabharata (3e siècle av. J.-C.), durant le Krita Yuga :

Les hommes n'achetaient ni ne vendaient ; il n'y avait ni pauvre ni riche; il n'y avait pas besoin de travailler, parce que tout ce que les hommes demandaient était obtenu par le pouvoir de la volonté ; la principale vertu était l'abandon de tous les désirs mondains. Le Krita Yuga était sans maladie ; il n'y avait pas de diminution avec les années; il n'y avait ni haine, ni vanité, ni mauvaise pensée d'aucune sorte ; pas de chagrin, pas de peur. Toute l'humanité pouvait atteindre la béatitude suprême.

5 Bouddhisme[modifier | modifier le wikicode]

L'idéal bouddhique de justice sociale est nourri des traditions mythiques du passé, et de l'idée d'un âge d'or primitif où tous les biens auraient été, sans limites, à la disposition d'une humanité dispensée de travailler et vivant dans l'égalité. Dans cet état d'abondance naturelle, le riz poussait de lui-même...

Avant ce temps, nous excellions en toute chose, grâce à notre état d'esprit. Nous débordions de joie, avant que ces choses ne disparaissent. Les corps humains brillaient comme le firmament... Le sol mince et savoureux s'offrait lui-même en nourriture. Les plantes rampantes étaient consommées jusqu'à épuisement. Ces nourritures ont disparu, quand l'homme a démérité.[7]

Cet état de démocratie primitive, de vie en commun, d'ignorance des besoins, survit dans la société bouddhique sous la forme des communautés monastiques; elles perpétuent le passé et annoncent l'avenir. Les aspirations à une société d'abondance, dont le bouddhisme est nourri, se situent non seulement dans le passé, mais dans l'avenir. On attend l'avènement du Messie (Maitreya ou Mettaya), réincarnation du Bouddha, qui viendra promouvoir un ordre universel de justice et d'amour.

En Birmanie, le groupe nationaliste des « Thakin » vers 1935, et en particulier le poète Thakin Kudaw Hmain (né vers 1875), chercha à incorporer ces traditions bouddhiques dans une vision socialiste de l'histoire : avec les progrès de la cupidité et de la haine, l'humanité s'est de plus en plus éloignée de l'état primitif de nature et de prospérité; la forme la plus poussée de cette avidité et de cet état de haine est constituée par le capitalisme, dont l'abolition correspond aux aspirations religieuses du bouddhisme.

6 Chine : Datong, Taiping, Jingtian...[modifier | modifier le wikicode]

Un exemplaire du Li Ji

Dans le Livre des Rites (entre les 8e et 3e siècles av. J.-C.), un des plus anciens textes classiques du confucianisme, il est évoqué une ère de Datong (« Grande unité »).

Selon le récit, la société était alors gouvernée démocratiquement, le peuple élisait des hommes vertueux et capables d'administrer, et valorisait la confiance et l'amitié. Les gens n'aimaient pas seulement leurs propres parents et enfants, mais aussi les autres. Les gens assuraient également la vie des personnes âgées jusqu'à leur fin, laissaient les adultes être utiles à la société et aidaient les jeunes à grandir. Ceux qui étaient veufs, orphelins, sans enfant, handicapés et malades étaient tous pris en charge. « Chaque homme avait son travail et chaque femme son foyer. » Les gens n'aimaient pas voir les ressources gaspillées mais ne cherchaient pas à les posséder ; ils étaient prêts à travailler de toutes leurs forces mais jamais dans leur seul intérêt. Par conséquent, les pensées égoïstes étaient rejetées, les gens ne commettaient de vol, et les portes extérieures restaient ouvertes.

Le même idéal d'une société fraternelle où l'intérêt mutuel prend le pas sur l'intérêt privé se trouve dans Mencius (4e siècle avant notre ère), avec l'idée de la primauté du peuple sur le souverain, phrase également très souvent citée. Mencius a également décrit (livre III, chap. Ier) un état de communisme agraire primitif, où les champs sont divisés en neuf parts, les huit lots de la périphérie étant attribués à des familles, le neuvième, au centre, cultivé en commun au profit du prince. C'est le système du « champ en forme de puits » (l'idéogramme chinois qui signifie puits se dessine par deux traits horizontaux et deux traits verticaux, délimitant neuf cases), c'est-à-dire jingtian. « Ceux qui cultiveront le même jing, dit Mencius, seront toujours ensemble, partout où ils iront; ils partageront entre eux le soin de la défense et les veilles. Dans les maladies, ils se porteront un mutuel secours. Ainsi tous les habitants s'aimeront et vivront en bonne intelligence. » Ce mythe utopique du communisme agraire, du Jingtian, sera extrêmement vivace en Chine, jusqu'en plein 20e siècle.

Mozi, un autre maître de la philosophie classique chinoise, a fondé sa philosophie sur l'aide mutuelle et l'amour universel. Dans sa société idéale, les gens aiment ce qui est profitable à tous; tout le monde travaille et les gains sont partagés entre tous.

Mais c'est l'école taoïste (5e-4e siècle avant notre ère) qui offre les traditions les plus riches d'utopie sociale et d'égalitarisme. Les taoïstes sont tout imprégnés de nostalgie d'un âge d'or fondé sur la coopération, non sur l'acquisition. Ils condamnent les différenciations de classe et recommandent l'entraide. Ils sont hostiles au pouvoir d’État et à l'intérêt privé. Zhuangzi, un des pères du système taoïste, écrit :

Dans l'Antiquité, la condition humaine était identique. Les hommes tissaient tous leurs propres habits et cultivaient tous la terre pour subsister. C'était la Vertu de la vie menée de la même façon par tous (tongde). Ils étaient unis en un seul groupe social, c'est ce que nous appelons liberté donnée naturellement par le Ciel. En cet âge de vertu parfaite, les hommes vivaient en commun avec les oiseaux et les bêtes sauvages et toute la création ne formait qu'une seule famille. Comment pouvaient-ils connaître la distinction entre prince et sujet? (Zhuangzi, chap. 9).

Le taoïste Yang Zhu exaltait le laboureur besogneux, et décrivit le paradoxe sur le bienfait qui se transforme en son contraire, par l'intermédiaire : les bienfaits apportent la « gloire » ; celle-ci mène au « gain » ; l'aspiration au gain entraîne la violation des droits des autres hommes ; le bienfait se transforme en mal...

Un autre classique taoïste, Liezi, a décrit, comme en rêve (livre II, chap. Ier), un royaume mythique où « il n'est point de chefs, et tout se déroule de soi-même; le peuple est sans désirs, tout se déroule naturellement ». Toute cette tradition taoïste est imprégnée d'un égalitarisme utopique.[8][9]. C'est à ce fonds taoïste qu'appartiennent des notions comme taiping (grande harmonie), pingjun (égalisation), juntian (champs égaux).

A partir du 19e siècle, le concept de Datong est de plus en plus utilisé par des réformateurs (comme Kang Youwei), puis des socialistes. Sun Yat-sen, leader socialisant du parti nationaliste (Kuomintang), écrivait :

Quand le peuple aura tout mis en commun au sujet de l’État, on aura vraiment réalisé l'objectif du « bien-être du peuple » ; on aura réalisé ce monde de datong souhaité par Confucius. (Trois principes du peuple, quatorzième leçon.) La nouvelle culture européenne, l'anarchisme et le communisme, dont on parle tant aujourd'hui, ce sont dans notre Chine de vieilles théories qui datent de plusieurs millénaires; ainsi, les théories de Huangdi et de Laozi (deux « Pères » taoïstes) sont de l'anarchisme, et le royaume de Huaxushi, duquel Liezi dit que ses habitants n'ont ni chef ni loi, c'est l'état de nature pur, n'est-ce pas de l'anarchisme? (Ibid., quatrième leçon.)

Sun Yat-sen mentionne également le Datong dans ses paroles de l'hymne national républicain (toujours officiel à Taiwan). Mao Zedong en parle également dans un discours de 1949, au moment où son parti prend le pouvoir.

7 Mythologie nordique[modifier | modifier le wikicode]

Dans la mythologie nordique (10e siècle), il y a un âge d'or non pas au début de l’humanité, mais après le Ragnarök (fin du monde), lorsque le monde renaît.

8 Évocations modernes de l'âge d'or[modifier | modifier le wikicode]

Les idées autour d'un âge d'or et les aspirations qu'elles évoquent ont historiquement joué un rôle dans l'origine des idées socialistes / communistes.

Pour beaucoup de socialistes du 19e siècle (notamment les utopistes, mais plus largement), il faut inverser le sens du temps, en plaçant l’Âge d’or, non plus au commencement, mais à la fin, comme le terme de l’histoire et du progrès.[5] Ainsi Saint-Simon écrit :

« L’âge d’or » ne se situe pas « au berceau de l’espèce humaine parmi l’ignorance et la grossièreté des premiers temps. » « Il est devant nous... »

L'idée que l'abondance va avec l'âge d'or (car elle supprime la racine des luttes pour les ressources) était présente dans la plupart des récits de l'âge d'or. Mais avec les socialistes contemporains de la révolution industrielle, cette idée d'une abondance possible avec le progrès technique prend un important essor.

C'est par exemple ce sur quoi se concentrait Saint Simon. Celui-ci intitule même son dernier livre Le nouveau christianisme (1825), pour défendre l'idée que précisément grâce à la technique, l’abondance et la fraternité vont pouvoir régner entre les hommes.

Charles Fourier écrit dans la préface du Nouveau monde industriel et sociétaire (1829) : « Je vous annonce évidemment un royaume des cieux qui adviendra dès ce monde, indépendamment du bonheur promis dans l’autre. »

Dans une brochure de 1832, le chartiste anglais William Benbow écrit au sujet de la grève générale qu'il associe à un jour de fête / sacré :

« Un jour de fête (holiday), signifie un “jour saint” et le nôtre doit être de tous les jours saints le plus saint. Il doit être très sain et sacré, et être consacré à faire fructifier, ou plutôt à créer le bonheur et la liberté de l’humanité. Notre jour saint sera consacré à faire régner l’abondance, à abolir le besoin, à rendre les hommes égaux. Pendant notre fête nationale, nous ferons des lois pour toute l’humanité. La constitution rédigée pendant cette fête mettra tous les êtres humains sur un pied d’égalité : droits égaux, libertés égales, jouissances égales, respect égal, parts égales dans la production. C’est là le but saint de notre jour de fête. »[10]

En 1957, un parti de tendance travailliste fondé à Bangkok portait le nom de Sri Ariya Mettaya, nom qui évoquait l'âge d'or qui doit suivre la réincarnation du Bouddha Maitreya. En 1932, le grand plan de modernisation politique et économique du Siam, proposé par Pridi Banomyong, s'était placé aussi sous le signe de cette utopie.

9 Notes et sources[modifier | modifier le wikicode]

  1. Jacques Droz, Histoire générale du socialisme, Tome 1, 1972
  2. Paul Lafargue, La propriété - Origine et évolution, 1890
  3. Le Monde, Le jardin d’Éden : l’origine d’un mythe universel, 2021
  4. Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Pierre Grimal, préface de Charles Picard, Presses Universitaires de France, 1976
  5. 5,0 et 5,1 « L'Âge d'Or et le Paradis : la félicité originelle », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 7 septembre 2020)
  6. Philippe-Jean-Louis Desjardins, Sermon sur l’aumône, 1784
  7. Préface à la version birmane des Lois de Manu, citée par E. Sarkisyanz, op. cit., p. 10.
  8. Joseph Needham, Science and Civilisation in China, Vol. 2 : History of scientific thought, 1956
  9. Etienne Balazs, Chinese Civilisation and Bureaucracy, Yale, 1964.
  10. L'âge d'or, Jacques Julliard, Daniel Lindenberg, Entretien animé par  Marie-Laurence Netter. Dans Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle 2013/1. N° 31