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Au sortir de la [[Deuxième_guerre_mondiale|Deuxième guerre mondiale]], le [[Mouvement_ouvrier|mouvement ouvrier]] est très développé dans les pays industrialisés : les [[Syndicats|syndicats]] comportent de nombreux adhérents, de puissants Partis communistes sont renforcés... Les directions sociales-démocrates ou [[Stalinien|staliniennes]] de ce mouvement ouvrier ont activement participé à la Reconstruction d’[[États_bourgeois|États bourgeois]] forts, tout en négociant d'importants acquis sociaux pour calmer leur base.
 
Au sortir de la [[Deuxième_guerre_mondiale|Deuxième guerre mondiale]], le [[Mouvement_ouvrier|mouvement ouvrier]] est très développé dans les pays industrialisés : les [[Syndicats|syndicats]] comportent de nombreux adhérents, de puissants Partis communistes sont renforcés... Les directions sociales-démocrates ou [[Stalinien|staliniennes]] de ce mouvement ouvrier ont activement participé à la Reconstruction d’[[États_bourgeois|États bourgeois]] forts, tout en négociant d'importants acquis sociaux pour calmer leur base.
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=== Une combativité ouvrière élevée ===
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A l'issue de la Seconde guerre mondiale, le mouvement ouvrier est puissant dans la plupart des pays du centre impérialiste, même s'il est canalisé dans un compromis de classe.
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Les syndicats sont puissants, et la jeune génération de travailleur·ses qui entre dans les entreprises a tendance à refuser la subordination patronale, et à déborder sur la gauche les dirigeants syndicaux. Dans les universités, qui sont en train de connaître un phénomène de massification, des mouvements militants émergent (contre le racisme, le sexisme, l'impérialisme, les pollutions environnementales...), avec une frange anticapitaliste non négligeable. Au cours des années 1960, une radicalisation apparaît clairement.
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En 1971, David Rockefeller déclare ''« il est à peine exagéré de dire que le business américain fait aujourd’hui face à la plus grande défaveur publique qu’il ait connue depuis les années 1930. On nous accuse de détériorier la condition des travailleurs, de tromper les consommateurs, de détruire l’environnement et de léser les jeunes générations. »''
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Des [[Idéologies bourgeoises|idéologues bourgeois]] comme Irving Kristol, Norman Podhoretz ou Arthur Shenfield théorisent que cette hostilité provient d’une “new class”, vague, classe moyenne, intellectuelle mais massifiée et donc selon eux au rabais, “intellectuelloïde”.
    
==Causes==
 
==Causes==
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{{voir|Néolibéralisme}}
 
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== La crise des années 1970 ==
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==La crise des années 1970==
 
A la fin des années 1960, le [[Taux de profit|taux de profit]] commence à atteindre des bas niveaux. Aux Etats-Unis, des débats apparaissent sur les causes du “profit squeeze”.  
 
A la fin des années 1960, le [[Taux de profit|taux de profit]] commence à atteindre des bas niveaux. Aux Etats-Unis, des débats apparaissent sur les causes du “profit squeeze”.  
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Du côté des économistes marxistes, différentes visions furent développées :
 
Du côté des économistes marxistes, différentes visions furent développées :
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* Raford Boddy et James Crotty étaient d'accord sur le constat des effets de la force de la classe ouvrière sur le profit.
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*Raford Boddy et James Crotty étaient d'accord sur le constat des effets de la force de la classe ouvrière sur le profit.
* Paul Sweezy lui, décrivait une crise de suraccumulation
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*Paul Sweezy lui, décrivait une crise de suraccumulation
* Robert Brenner en faisait une conséquence de la compétition internationale accrue ayant des effets sur les prix
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*Robert Brenner en faisait une conséquence de la compétition internationale accrue ayant des effets sur les prix
    
==Notes et sources==
 
==Notes et sources==

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