Syndicats en France

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Amiens, rue Rigollot, plaque commémorative de l'adoption de la charte d'Amiens, le 13 octobre 1906.jpg

Panorama des syndicats en France.

1 Historique

1.1 Précurseurs

🔍 Voir : Corporations.

Durant le moyen age, les travailleurs des villes se regroupent selon leurs métiers en corporations, en particulier à partir du 12ème siècle. Ces corporation établissent des lois sur leurs professions, concernant les tarifs ou la qualité pour contrôler le marché, mais aussi la répartition du travail entre les différents ateliers. En échange de laisser les corporations le contrôle du leur marché, ils paient au roi (avec qui ils vont s'allier contre la féodalité) un impôt. Au seins des corporation on trouve les Maîtres, possédants leurs ateliers et échoppes mais aussi les ouvriers et les apprentis. Les corporation comportes alors des groupes sociaux aux intérêts divergeant, les apprentis et ouvriers étant payés (ou non) par les maitres pour leurs ouvrage un salaire inférieur à leurs production.

A cet époque, les coalition d'ouvriers sont strictement interdites, mais ce rôle sera quelque peu remplis par les confrérie religieuses. Le respect des rites catholique permet de libérer du temps en dehors du travail (messe, enterrements, fêtes religieuses), et au as pus travailler seulement 250 jours par ans (aujourd'hui c'est 330j/ans avec 5 semaines de congés payés).

Des sociétés de compagnonnages voient aussi le jour, regroupant les compagnons. Aujourd'hui le Tour de France du Compagnonnage est une relique de ces sociétés. Ces sociétés permettent l'entre-aides des compagnons, qui ce soit financière mais aussi sociales, à l'intégration dans une nouvelles ville par exemple. Elles recrutent parmi les bon compagnons, et permettent elles aussi un contrôle de l’emploie (cette fois ci contre les maîtres). Les sociétés de compagnons formes alors un corps social ouvrier, et utilisent certaines des pratiques que l'on retrouvera chez le prolétariat. Par exemple:

"En 1697, un important conflit se produisit à Darnétal, près de Rouen : trois à quatre mille compagnons y faisaient grève parce que les maîtres embauchaient des ouvriers étrangers à des prix très bas." [1]

Avec la révolution française, les corporations, confréries et société de compagnons sont interdites par la Loi le Chapelier au nom de l'opposition aux corps intermédiaires. Au même moment les anciennes provinces sont supprimés, créant ainsi un marché nationale.

1.2 Les premiers syndicats

Toujours interdit en France, les syndicats se créer dans les bassins ouvriers sous augure de société de secours. Elles permettent aussi de supporter les grèves, qui sont légalisé en 1864.

De 1830 à 1871, les syndicats connaissent de premiers et prometteurs développements dont l’élan fut brisé par l’écrasement de la Commune de Paris.

Un premier « congrès ouvrier » se tient en 1876.

1.3 La Fédération nationale des syndicats (1886)

De 1880 à 1890 : le développement des syndicats est chaotique. En 1890, il y a près de 140 000 syndiqués dans un millier de chambres syndicales. Les syndicats sont légalisés par la loi Waldeck-Rousseau du 21 mars 1884.

Deux ans plus tard, le 11 octobre 1886, à l’occasion du 1er Congrès des syndicats ouvriers réuni à Lyon, est créée la Fédération nationale des syndicats et groupes corporatif (FNS) qui, dans son premier mouvement, revendique son autonomie vis-à-vis des partis socialistes et qui, par la suite, sera influencée par les guesdistes regroupés dans le Parti ouvrier français (POF). Jules Guesde était le leader du courant se revendiquant du marxisme en France, bien qu'il ait beaucoup été critiqué pour avoir représenté un marxisme caricatural.

Les guesdistes perdent peu à peu la prépondérance, à la fois dans la FNS et dans une nouvelle fédération qui se créé en 1892, la fédération des bourses du Travail. Cela a été le fruit d'une sorte de front commun des diverses forces opposées aux guesdistes (allemanistes, blanquistes, anarchistes...), mais cela a été grandement facilité par la position sectaire et erronée des guesdistes sur la grève générale.

1.4 La Fédération des bourses du Travail (1892)

Initialement, les Bourses du Travail sont créées pour des besoins très immédiats des ouvriers : ainsi une proposition est déposée au bureau du Conseil municipal de Paris, le 24 février 1875 : «  Les soussignés demandent qu’il soit procédé à l’étude de l’établissement, à l’entrée de la rue de Flandre, d’une Bourse du travail, ou au moins d’un refuge clos et couvert, afin d’abriter les nombreux groupes d’ouvriers qui se réunissent chaque matin pour l’embauchage des travaux du port et autres »[2] Le Président du Conseil municipal le concède aux ouvriers syndiqués « avec la confiance qu’elle serait un instrument de pacification sociale qui contribuerait un jour à établir la paix universelle ». Les bourses du travail doivent alors servir de bureau d'embauche, et c'est pour cela que de nombreuses municipalités supportent leurs créations.

Des Bourses s’implantent dans de nombreuses villes, détournées de leur vocation initiale par les militants ouvriers qui se les approprient et en font des foyers de démocratie ouvrière, des lieux d’organisation de la solidarité, de l’assistance et de l’éducation. Des Bourses se constituent, d’abord à Paris, le 3 février 1887 puis à Nîmes la même année, en 1888 à Marseille, en 1889, à Saint-Etienne ; en 1890, à Toulon, Toulouse et Bordeaux. En 1891, on recense 14 Bourses, 24 en 1893, 86 en 1902.

La Bourse est donc le cœur de réseaux reliant entre eux les travailleurs d’une même localité. Les Bourses sont abondées par les cotisations des syndicats qui s’y agrègent et les subventions de municipalités. Les services qu’elles dispensent sont : Mutualité ; Enseignement ; Propagande ; Résistance. Les services de Mutualité sont : le placement (embauche), les secours de chômage, les secours en cas d’accident. Le Placement gratuit par les Bourses succède au Placement payant. Le secours de route, dit viaticum, permet aux ouvriers au chômage d’aller d’une localité à l’autre pour chercher du travail. Le service de secours aux accidents comprend un service médical et un service juridique. Les principaux services d’enseignement sont les bibliothèques et les cours du soir.

Au congrès qui donne naissance à la Fédération Bationale des Bourses du Travail, à Saint Etienne le 7 février 1892, 10 Bourses sont représentées.  Leur premier mouvement hautement significatif est de repousser « d’une façon absolue l’ingérence des pouvoirs administratifs et gouvernementaux dans le fonctionnement des Bourses, ingérence qui s’est manifestée par la déclaration d’utilité publique qui n’a été proposée par le gouvernement que pour nuire à leur développement »[3].

Le Manifeste des Bourses adoptée ce jour-là affirme : « Le prolétariat conscient, oubliant les néfastes divisions qui avaient paralysé ses efforts, est uni…autour de la Fédération des bourses, toutes les forces ouvrières ne formeront qu’un seul bloc, uni par des intérêts communs, aimanté par la solidarité. Solidarité. Unité »[4]

Les bourses du travail ont été les lieux d'une forte auto-organisation ouvrière et éducation populaire. Mais le principal artisan de leur fédération nationale est Fernand Pelloutier. Comme l'admettra ce dernier, un des moteurs de cette fédération était la lutte d'influence contre les guesdistes :

« L’idée de fédérer des Bourses du Travail était inévitable. Nous devons à la vérité reconnaître qu’elle eut une origine plus politique qu’économique. Elle vint à quelques membres de la Bourse de Paris qui, adhérents à des groupes socialistes rivaux du Parti Ouvrier Français et mécontents de ce que la Fédération des syndicats fût entre les mains de ce Parti »[5]

Pourtant Pelloutier, lui-même membre du POF, espérait à l'origine convaincre Guesde de sortir de sa position sectaire sur la grève générale.

1.5 Élections / Révolution contre Grève générale ?

Le second Congrès des syndicats ouvriers en 1887 avait posé pour la première fois la question de la grève générale. Les guesdistes qui, dans un premier temps, ont adhéré à cette perspective mise en avant par des militants anarchistes (en particulier, le menuisier Joseph Tortelier), vont se raviser par la suite et considérer que c'est un mot creux.

De plus en plus, encouragés par de premiers succès électoraux, les guesdistes opposent à la grève générale voire à « l’action directe » (grèves et manifestations), l’activité électorale et parlementaire. Après avoir été sceptiques, ils sont attirés par le socialisme municipal. Si bien que Guesde écrira à propos de la manifestation du 1er mai 1892 : «  C’est dans les urnes que s’accomplira en France cette année la manifestation devenue action. C’est en installant nos élus dans les Hôtels de Ville… que notre prolétariat affirmera sa solidarité avec le prolétariat du monde entier » (Le socialiste, le 23 avril 1892). Car les élections municipales se déroulaient en mai. Engels insistera néanmoins pour la préparation des manifestations du 1er Mai.[6]

Engels est bien d'accord avec l'importance des élections pour renforcer la conscience de classe. L'année d'après (1893), il dira même que l'essor électoral éclipse dans plusieurs pays, dont la France, l'importance du 1er Mai.

« En France certainement, en Allemagne très probablement, en Angleterre peut-être, l’année courante verra l’importance du 1er mai éclipsée par celle des élections générales, où le prolétariat sera appelé à conquérir de nouvelles positions et, où, sans doute, il les conquerra. »[7]

Mais Guesde semble vite être grisé par les résultats électoraux. Engels raillera ses illusions « grotesques » lorsqu'il qualifie son élection à Roubaix de « véritable révolution »[8], et lui reprochera d’avoir formé un groupe parlementaire avec ceux des blanquistes qui se sont acoquinés avec le général Boulanger, pour pouvoir former le groupe le plus nombreux possible à l'Assemblée.[6]

Les guesdistes prônaient le primat de « la politique », ce qui signifiait pour eux les élections, le socialisme municipal et le parlementarisme, et « la révolution », un futur renversement de la bourgeoisie, qui restait abstrait, ce qui donnait une allure dogmatique au guesdisme, tout en permettant une évolution vers une politique concrète de plus en plus opportuniste.

Guesde écrit en mai 1892 :

«  Pour une pareille grève, en effet, il faudrait, comme son nom l’indique la généralité des travailleurs entraînés dans le même mouvement, alors que pour faire la révolution, c’est-à-dire pour chasser la bourgeoisie du gouvernement, il suffit, les circonstances aidant, d’une forte minorité ouvrière ».[9]

Pelloutier lui défend une vision dans laquelle les Bourses du Travail sont des bastions ouvriers, à partir desquels pourrait être organisée une grève générale, qui aurait une telle force qu'en très peu de temps elle conduirait au renversement de la bourgeoisie. Il fait passer une motion au congrès régional de Bordeaux du POF (septembre 1892), qui proclame : « la suspension universelle et simultanée de la force productrice, c’est-à-dire la grève générale, qui, même limitée à une période relativement restreinte, conduirait infailliblement le Parti Ouvrier au triomphe des revendications formulées dans son programme ».

Pelloutier adressera à Guesde une Lettre ouverte dans la Démocratie de l’Ouest (5 octobre 1892). Guesde lui répondra une semaine plus tard (Le Socialiste, 16/10/1892) :

« Ce n’est pas cinquante ans, c’est un siècle ou deux qu’exigerait cette suspension générale du travail, qui ne saurait cesser d’être un mot vide pour devenir une réalité victorieuse qu’autant que la généralité des travailleurs y seraient consentants et participants »

En réalité, ces militants étaient en avance de quelques années seulement sur les premières expériences historiques de mouvements de grève générale. L’aspiration à la grève générale parmi les ouvriers avancés agissait comme un ressort et un ferment pour le développement de l’action syndicale sous tous ses aspects et de cristallisation du syndicalisme de lutte de classes.

Dans la motion qu’il soumet devant le XIIe Congrès du POF, Guesde écrit

«  Instrument inégal et partiel de défense dans la présente société, à plus forte raison la grève ne saurait-elle être – même généralisée- l’outil de l’affranchissement ouvrier. Préparer la  grève générale, ce serait conduire le prolétariat dans une impasse, le diviser contre lui-même, en grévistes et non-grévistes, ce serait immobiliser, dans la lutte pour la libération commune, les travailleurs des campagnes  et organiser nous-mêmes notre défaite »[10] .

Pour faire bonne mesure, la motion Guesde martèle « ce n’est que par l’action politique, par la conquête du pouvoir politique que les travailleurs organisés pourront s’émanciper en socialisant les moyens de production, de transport et de distribution des produits ».

1.6 Création de la CGT (1895)

A partir de 1892, le développement syndical de la classe ouvrière s’accélère :

  • 1892 : 1589 syndicats et 288 770 syndiqués
  • 1895 : 2 169 syndicats et 419  172 syndiqués
  • Au 31 décembre 1899 : 2 685 syndicats et 492 647 syndiqués [11]

S’agissant des Bourses du travail :

  • 1895 : 31 Bourses, 600 syndicats
  • 1896 : 46 Bourses, 862 syndicats
  • 1898 : 51 Bourses, 947 syndicats
  • 1900 : 57 Bourses, 1065 syndicats soit 48% du nombre total des syndicats ouvriers répartis sur le territoire national ; Sur 57 Bourses, 48 sont affiliées à la fédération et groupent 870 syndicats

Les Bourses du travail deviennent le creuset des Unions locales de syndicats des différentes corporations d’une même ville. En 1895, la Fédération nationale des Syndicats et la Fédération des Bourses du Travail fusionnent pour créer la Confédération Générale du Travail.

A partir de 1918, l'histoire des syndicats en France dépend de leur appartenance à une confédération.

1.7 Menaces du corporatisme et des jaunes

Face à la misère ouvrière, d'autres idéologues cherchent à apporter des réponses opposées à la lutte des classes. En particulier dans le milieu du catholicisme social, certains ont développé ce qui sera nommé le corporatisme : l'idée que les patrons et les ouvriers doivent former un tout organique et harmonieux.

Un premier syndicat jaune est créé en 1899 à la compagnie Schneider, au Creusot et à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). En s'appuyant sur une logique individualisante et paternaliste d'un côté, et sur la répression des syndiqués indépendants de l'autre, Eugène Schneider parviendra à remporter une victoire décisive. Après avoir vaincu une grève, il liquide le syndicat CGT et deux mille ouvriers syndiqués licenciés doivent quitter Le Creusot.[12]

Le premier socialiste à entrer dans un gouvernement (bourgeois), Alexandre Millerand, dépose un projet de loi (qui sera enterré) visant à instaurer un arbitrage obligatoire des conflits du travail, le 15 novembre 1900.[13] Cela s'inscrivait clairement dans une logique corporatiste.

2 Aujourd'hui

Chronologie-naissance-syndicats-France.pdf

Le taux de syndicalisation est aujourd'hui historiquement bas en France (11%).

Près de 40 % des salarié-e-s affirment que leur refus de se syndiquer est motivé d’abord par la crainte des représailles.

2.1 Confédérations

CGT : Confédération Générale du Travail

CFTC : Confédération Française des Travailleurs Chrétiens

CFDT : Confédération Française Démocratique du Travail

FO : Force Ouvrière

CGC : Confédération Générale des Cadres

2.2 Les organisations non confédérées

L'Union Solidaires

2.2.1 Les syndicats « autonomes »

On les trouve essentiellement dans le secteur public. Certaines raisons historiques expliquent en partie cette particularité : le syndicalisme en général a été autorisé plus tardivement et de manière plus limitée pour les agents de l'Etat que pour les salariés du secteur privé, par exemple dans la justice, la police, l'enseignement. Ils sont le plus souvent issus du refus de choisir entre CGT et CGT-FO en 1947.

• Certains syndicats autonomes se limitent à la défense d'une catégorie ou d'une profession donnée: les autonomes de la FGAAC chez les agents de conduite SNCF, le syndicat  autonome des agents de la RATP, les syndicats de policiers, etc...

• D'autres syndicats non confédérés n'ont par contre jamais voulu se replier sur leur seul secteur professionnel. C'est par exemple le cas du Syndicat National Unitaire des Impôts (SNUI). Parmi les syndicats ayant refusé la scission de 1947 de la CGT, la principale organisation a été la Fédération de l'Education Nationale (FEN). L'importance de ses effectifs lui a donné une place comparable aux fédérations de fonctionnaires des organisations confédérées. En 1993, la tendance majoritaire de la FEN (UID, pro-socialiste, majoritaire dans le syndicat des instituteurs) a exclu deux syndicats où la tendance proche du PC était majoritaire. Les exclus ont alors fondé la Fédération Syndicale Unitaire (FSU), qui est rapidement devenue la première organisation syndicale de l'Education Nationale.

Effectifsde la FSU: 180 000.

Ce qui reste de la FEN est depuis 1988 regroupé avec d'autres syndicats autonomes au sein de l'UNSA : Union Nationales des Syndicats Autonomes. L'UNSA revendique une représentativité dans l'ensemble des trois fonctions publiques : d'Etat, hospitalière et collectivités territoriales. Effectifs: entre 100 000 et 200 000.

3 Liens avec les partis politiques

  • La direction de la CFDT étais liée au PS depuis son recentrage de 1975.
  • La CGT a longtemps été la courroie de transmission du PCF. Elle est indépendante aujourd'hui, mais conserve des liens privilégiés avec l'appareil du PCF.
  • La FSU est dirigée en tendances, qui furent pendant longtemps fortement lié aux partis politiques. Aujourd'hui les tendances sont plus ouvertes mais regroupent PCF et PS, NPA et FI ou encore anarcho-syndicalistes.

4 Notes et sources

  1. Jean Jacques, Luttes sociales et grèves sous l'ancien régime, Chapitre 3, Spartacus, 1948.
  2. Cité dans : Histoire du mouvement syndical en France. René Garmy. Page 142. Bibliothèque du mouvement ouvrier 1970.
  3. Cité dans : Histoire du mouvement syndical en France. René Garmy. Page 149. Bibliothèque du mouvement ouvrier 1970.
  4. Cité dans : Histoire du mouvement ouvrier 1871-1920. Edouard Dolléans. Page 34. Armand Colin. 1967
  5. Fernand Pelloutier, Histoire des Bourses du Travail, cité dans : La grève générale en France. Robert Brécy. Page 38. EDI 1969
  6. 6,0 et 6,1 Friedrich Engels, Lettre à Laura Lafargue, 14 mars 1892
  7. Lettre d’Engels du 14 avril 1893, publiée dans Le Socialiste n°135, 23 avril 1893
  8. Voir : La grève générale en France. Robert Brécy. Page 37. EDI 1969
  9. Dans Le Socialiste du 10/05/1892. Cité dans : La grève générale en France. Robert Brécy. Page 43. EDI 1969
  10. Cité dans : La grève générale en France. Robert Brécy. Page 48. EDI 1969
  11. Chiffres communiqués dans : Histoire du mouvement ouvrier 1871-1920. Edouard Dolléans. Page 30. Armand Colin. 1967
  12. JP Le Crom, L'introuvable démocratie salariale Le droit de la représentation du personnel dans l'entreprise (1890-2002)
  13. La Commune, La Charte d'Amiens : un acquis à défendre, 2 novembre 2010