Modifications
Aller à la navigation
Aller à la recherche
Ligne 68 :
Ligne 68 :
− +
−
−
Ligne 107 :
Ligne 105 :
− +
S.L. ajout
Seul 6 numéros paraissent en deux semaines et ''L'Action'' cesse le 9 avril. Le reste du temps, il est avec son fusil sur les remparts.
Seul 6 numéros paraissent en deux semaines et ''L'Action'' cesse le 9 avril. Le reste du temps, il est avec son fusil sur les remparts.
Il crée ensuite le ''Tribun du Peuple'' qui sort en continu du 17 mai au 24 mai 1871. Ces derniers écrits dans le journal sont "Au feu maintenant ! Il ne s'agit plus de crier « Vive la République ! » mais de la vivre !".
Il crée ensuite le ''Tribun du Peuple'' qui sort en continu du 17 mai au 24 mai 1871. Ces derniers écrits dans le journal sont <blockquote>'''« Au feu maintenant ! Il ne s'agit plus de crier « Vive la République ! » mais de la vivre ! ».'''</blockquote>Et Lissagaray, « dernier soldat de la Commune réussissait à s'échapper » de la dernière barricade ce dernier jour sanglant.
Et Lissagaray, « dernier soldat de la Commune réussissait à s'échapper » de la dernière barricade ce dernier jour sanglant.
===De l'exil, de l'aventure jusqu'à ''l'Histoire de la Commune''===
===De l'exil, de l'aventure jusqu'à ''l'Histoire de la Commune''===
Le journal s'arrête le 6 juin 1893. Lissagaray écrit encore des articles sous le nom de Jacques Bonhommes dans ''Le Germinal'', dont le rédacteur en chef est [[Paschal_Grousset|Paschal Grousset]] jusqu'à sa fermeture le 6 septembre 1893.
Le journal s'arrête le 6 juin 1893. Lissagaray écrit encore des articles sous le nom de Jacques Bonhommes dans ''Le Germinal'', dont le rédacteur en chef est [[Paschal_Grousset|Paschal Grousset]] jusqu'à sa fermeture le 6 septembre 1893.
Il dirige ensuite la revue ''La Vie algérienne et tunisienne'' pendant trois ans, mais il se consacre essentiellement à la réédition de l’''[[Histoire_de_la_Commune_de_1871|Histoire de la Commune de 1871]]'' qui paraîtra en 1896.
Il dirige ensuite la revue ''La Vie algérienne et tunisienne'' pendant trois ans, mais il se consacre essentiellement à la réédition de l’''[[Histoire de la Commune de 1871]]'' qui paraîtra de manière allongée en 1896. Éléanor Marx refusera de la traduire en mémoire de son père qui a également aidé Lissa à l'écriture de la première édition de l'Histoire de la Commune. Éléanor apprenant la trahison d'Edward Avelling met fin à ses jours par empoissonement en 1898 à l'âge de 43 ans. Les sentiments conflictuels entre Lissagaray et les Lafargue s'en retrouvont renforcer.
1901, suite à une laryngite, le ''mousquetaire de la Sociale'' meurt à l'âge de 63 ans et sera incinéré au cimetière du Père-Lachaise en présence de deux mille personnes. Un monument lui est dédié à Auch, toujours visible depuis 1903.
1901, suite à une laryngite, le ''mousquetaire de la Sociale'' meurt à l'âge de 63 ans et sera incinéré au cimetière du Père-Lachaise en présence de deux mille personnes. Un monument lui est dédié à Auch, toujours visible depuis 1903.