Différences entre les versions de « Production et consommation d'énergie »

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La société industrielle [[capitaliste|capitaliste]] a pu se développer en grande partie grâce aux sources d'énergie fossile : le charbon en premier lieu, puis le pétrole. Ces ressources sont le fruit d'un processus naturel extrêmement long comparé à l'échelle de temps des sociétés humaines. On peut donc dire relativement à nous qu'il s'agit d'un "capital naturel", dans lequel la société bourgeoise est venue puiser abondemment.  
  
La combustion du charbon, notamment pour les premières machines à vapeur a été une façon de profiter d'une énergie très concentrée, et bon marché relativement à la dépense de travail qu'il faut pour l'extraire. Cela a permis d'initier un mode de production radicalement nouveau dans lequel le travail humain devient prodigieusement plus productif.  
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La combustion du charbon, notamment pour les premières machines à vapeur a été une façon de profiter d'une énergie très concentrée, et bon marché relativement à la dépense de [[travail|travail]] qu'il faut pour l'extraire. Cela a permis d'initier un [[mode de production|mode de production]] radicalement nouveau dans lequel le travail humain devient prodigieusement plus [[Productivité_du_travail|productif]].  
  
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Nous héritons à la fois des forces productives sans précédent du capitalisme industriel, et de tous les dangers qu'il a créé et qu'il est incapable de résoudre. La rationnalisation de la production d'énergie est une des urgences qui s'impose aux progressistes, et qui revient donc à la seule classe révolutionnaire : le prolétariat. Même si le mouvement socialiste reste à reconstruire, il n'y a qu'un gouvernement des travailleurs qui soit capable d'extraire l'économie de la logique de profit et de la planifier au service des besoins sociaux, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour que cela puisse durer.
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Premièrement, le fait pour les travailleurs de s'approprier collectivement le surproduit, et donc d'abolir le profit privé, permettrait de libérer tous les fonds nécessaires. Par exemple, il est urgent et matériellement tout à fait possible de réaliser des investissements massifs pour réduire à court terme les consommations d'énergie (isolation thermique des bâtiments, installation de chauffage et d'eau chaude collectifs, remplacement d'équipements énergivores, [[transports collectifs|transports collectifs]]...). Or dans le capitalisme, une telle action de masse est impensable, parce que les [[prolétaires|prolétaires]] n'ont pas les moyens, parce que ce n'est pas suffisamment rentable pour les [[bourgeois|bourgeois]] ou leur [[État bourgeois|État]]...<br>
  
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Mais la fin de l'anarchie de l'économie capitaliste aurait des conséquences bien plus profondes que le délocage de moyens. Il s'agirait de mettre immédiatement fin aux absurdités innombrables qui sont rendues "financièrement raisonnables" par la loi du profit : par exemple, en finir avec les marchandises qui au cours de leur production font le tour du monde, en finir avec les publicités éclairées toute la nuit, en finir avec l'[[obsolescence programmée|obsolescence programmée]]... Le remplacement de la concurrence par la panification permettrait d'éviter quotidiennenement une infinité de trajets par camion en les remplaçant par le frêt ferroviaire ou fluvial.
  
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Il est important de garder à l'esprit que la recherche actuelle sur les [[énergies renouvelables|énergies renouvelables]] est largement sous-financée, même dans un référentiel capitaliste en comparaison d'autres secteurs, comme le [[nucléaire|nucléaire]]. On sait également que le [[lobbying|lobbying]] est omniprésent de&nbsp; la part des secteurs capitalistes ayant intérêt au statu quo : EDF a freiné le photovoltaïque français et provoqué sa ruine... Par conséquent, les discours rejetant comme "insuffisantes" ces sources d'énergie n'ont pas grand sens.
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Par ailleurs, si l'on tentait d'élaborer rationnellement un "indicateur de l'efficacité" qui prenne en compte à sa juste valeur les effets négatifs (émissions de gaz à [[effet de serre|effet de serre]]...), il est probable que l'on trouverait les énergies renouvelables parmi les meilleures.
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Avec les technologies actuelles, le principal inconvénient de l'hyper-centralisation est la forte quantité de pertes en ligne lorsque les points de consommation sont très éloignés des points de production. La principale technique en vigueur pour limiter ces pertes, le recours aux lignes très haute-tension (THT) n'est pas sans impact environnemental et sanitaire. Il est possible que des recherches concluantes sur les supraconducteurs viennent changer la donne, en permettant des transports sans perte.
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La décentralisation totale ne semble pas non plus être la panacée, parce qu'elle entraîne quasi nécessaire une perte d'efficacité globale. Les modes de production domestique (petit-éolien, photovoltaïque, micro-hydraulique...) sont d'une part difficilement généralisables, mais ils ont un rendement plus faible que les moyens de production plus concentrés. Lorsque l'électricité est produite à grande échelle, il est plus facile de prévoir les courbes de la demande et même de réagir aux imprévus en sollicitant plus ou moins les centrales en réseau. Une surconsommation ponctuelle d'un foyer (pour une raison quelconque) sera imperceptible et sans conséquence. Dans le cas extrême d'installations locales non raccordées au réseau, les surconsommations menacent directement de pénurie, et la surproduction engendre directement un gâchis, par sous-utilisation des capacités de production. Réduire la [[production|production]] à une petite échelle, ce pourrait donc être en définitive aussi pénalisant dans l'énergie que dans n'importe quel secteur [[industriel|industriel]].
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Là encore, définir un optimum du niveau de centralisation en fonction des technologies disponibles devrait être davantage possible dans une société socialiste où la [[science|science]] et la technologie ne serait plus aux mains des [[capitalistes|capitalistes]] ou des [[bureaucraties|bureaucraties]] étatiques.
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Version du 7 août 2011 à 20:19

La production d'énergie est un secteur clé de l'économie capitaliste actuelle, et il le resterait évidemment dans un mode de production socialiste.

1 L'énergie fossile, base du capitalisme

La société industrielle capitaliste a pu se développer en grande partie grâce aux sources d'énergie fossile : le charbon en premier lieu, puis le pétrole. Ces ressources sont le fruit d'un processus naturel extrêmement long comparé à l'échelle de temps des sociétés humaines. On peut donc dire relativement à nous qu'il s'agit d'un "capital naturel", dans lequel la société bourgeoise est venue puiser abondemment.

La combustion du charbon, notamment pour les premières machines à vapeur a été une façon de profiter d'une énergie très concentrée, et bon marché relativement à la dépense de travail qu'il faut pour l'extraire. Cela a permis d'initier un mode de production radicalement nouveau dans lequel le travail humain devient prodigieusement plus productif.

2 Le socialisme, condition d'une énergie rationalisée

Nous héritons à la fois des forces productives sans précédent du capitalisme industriel, et de tous les dangers qu'il a créé et qu'il est incapable de résoudre. La rationalisation de la production d'énergie est une des urgences qui s'impose aux progressistes, et qui revient donc à la seule classe révolutionnaire : le prolétariat. Même si le mouvement socialiste est à reconstruire, il n'y a qu'un gouvernement des travailleurs qui soit capable d'extraire l'économie de la logique de profit et de la planifier au service des besoins sociaux, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour que cela puisse durer.

2.1 Économies massives et efficacité sociale

Le premier des effets que l'on peu attendre de la réorganisation socialiste de la production serait une très forte réduction de la quantité d'énergie qu'il est nécessaire de produire. Contrairement à ce que prônent certains courants de l'écologisme, ce n'est pas pas principalement par un "changement des habitudes de consommation individuelles" que cela passe, mais bien par un basculement de toute l'organisation sociale.

Premièrement, le fait pour les travailleurs de s'approprier collectivement le surproduit, et donc d'abolir le profit privé, permettrait de libérer tous les fonds nécessaires. Par exemple, il est urgent et matériellement tout à fait possible de réaliser des investissements massifs pour réduire à court terme les consommations d'énergie (isolation thermique des bâtiments, installation de chauffage et d'eau chaude collectifs, remplacement d'équipements énergivores, transports collectifs...). Or dans le capitalisme, une telle action de masse est impensable, parce que les prolétaires n'ont pas les moyens, parce que ce n'est pas suffisamment rentable pour les bourgeois ou leur État...

Mais la fin de l'anarchie de l'économie capitaliste aurait des conséquences bien plus profondes que le délocage de moyens. Il s'agirait de mettre immédiatement fin aux absurdités innombrables qui sont rendues "financièrement raisonnables" par la loi du profit : par exemple, en finir avec les marchandises qui au cours de leur production font le tour du monde, en finir avec les publicités éclairées toute la nuit, en finir avec l'obsolescence programmée... Le remplacement de la concurrence par la panification permettrait d'éviter quotidiennenement une infinité de trajets par camion en les remplaçant par le frêt ferroviaire ou fluvial.

2.2 Sortir des énergies fossiles

Quant aux sources d'énergies, étant donné le problème mondial du changement climatique, il faudra concentrer tous les efforts du secteur pour sortir le plus rapidement possible des énergies fossiles (charbon, pétrole...). Plus fondamentalement, puisque ce sont des énergies non renouvelables, il est évident qu'une société rationelle ne peut miser sur elles sur le long terme. Le socialisme devra donc coïncider avec un âge de maturité de l'humanité, celle-ci pouvant enfin décider consciemment de tels choix qui l'engagent toute entière.

2.3 Énergies renouvelables

Il est difficile à l'heure d'aujourd'hui d'avoir une visibilité précise sur les solutions techniques pour les sources d'énergies de demain. Il est probable qu'il n'y aura pas qu'une seule source prédominante, mais de nombreuses techniques adaptées aux environnements locaux (hydraulique, géothermie, houlomotricité, éolien...) et fonctionnant en réseau.

Il est important de garder à l'esprit que la recherche actuelle sur les énergies renouvelables est largement sous-financée, même dans un référentiel capitaliste en comparaison d'autres secteurs, comme le nucléaire. On sait également que le lobbying est omniprésent de  la part des secteurs capitalistes ayant intérêt au statu quo : EDF a freiné le photovoltaïque français et provoqué sa ruine... Par conséquent, les discours rejetant comme "insuffisantes" ces sources d'énergie n'ont pas grand sens.

Par ailleurs, si l'on tentait d'élaborer rationnellement un "indicateur de l'efficacité" qui prenne en compte à sa juste valeur les effets négatifs (émissions de gaz à effet de serre...), il est probable que l'on trouverait les énergies renouvelables parmi les meilleures.

2.4 Débat de fond sur le nucléaire

Il n'y a que les pro-nucléaires dogmatiques qui puissent aujourd'hui affirmer que l'énergie nucléaire est sûre et sans danger. Le principal des dangers provient du fait que la gestion des centrales nucléaires (et de l'ensemble du cycle d'extraction et de "traitement" des déchets) ne soit pas démocratique, mais soumise aux logiques de profit ou de sous-entretien.

Par ailleurs, le secteur nucléaire étant d'un grand poids économique dans les pays comme la France qui y ont recours massivement, la question du vrai bilan environnemental du nucléaire (le coût de l'extraction de l'uranium, de son transport, de son enrichissement et de l'enfouissement est-il totalement inclu dans un bilan carbone ?) est malmenée par les lobbies.

Il sera probablement décidé dès que possible de sortir du nucléaire sous sa forme actuelle (fission nucléaire). Que peut-on attendre de la fusion nucléaire ? Il s'agira là comme dans d'autres domaines d'intensifier la recherche, et de mener des débats libérés des pressions et préjugés, dans le cadre d'une science maîtrisée par la société.

2.5 Niveau de centralisation de la production

Un des débats techniques qui se pose si l'on considère la production d'énergie d'ensemble est également le niveau de centralisation de la production. Le schéma actuel est très centralisé, avec des centrales concentrant une forte productivité et des câbles électriques redistribuant l'électricité aux consommateurs. Certains écologistes prônent un schéma sans centre, avec production d'électricité sur place.

Avec les technologies actuelles, le principal inconvénient de l'hyper-centralisation est la forte quantité de pertes en ligne lorsque les points de consommation sont très éloignés des points de production. La principale technique en vigueur pour limiter ces pertes, le recours aux lignes très haute-tension (THT) n'est pas sans impact environnemental et sanitaire. Il est possible que des recherches concluantes sur les supraconducteurs viennent changer la donne, en permettant des transports sans perte.

La décentralisation totale ne semble pas non plus être la panacée, parce qu'elle entraîne quasi nécessaire une perte d'efficacité globale. Les modes de production domestique (petit-éolien, photovoltaïque, micro-hydraulique...) sont d'une part difficilement généralisables, mais ils ont un rendement plus faible que les moyens de production plus concentrés. Lorsque l'électricité est produite à grande échelle, il est plus facile de prévoir les courbes de la demande et même de réagir aux imprévus en sollicitant plus ou moins les centrales en réseau. Une surconsommation ponctuelle d'un foyer (pour une raison quelconque) sera imperceptible et sans conséquence. Dans le cas extrême d'installations locales non raccordées au réseau, les surconsommations menacent directement de pénurie, et la surproduction engendre directement un gâchis, par sous-utilisation des capacités de production. Réduire la production à une petite échelle, ce pourrait donc être en définitive aussi pénalisant dans l'énergie que dans n'importe quel secteur industriel.

Là encore, définir un optimum du niveau de centralisation en fonction des technologies disponibles devrait être davantage possible dans une société socialiste où la science et la technologie ne serait plus aux mains des capitalistes ou des bureaucraties étatiques.

3 Notes et sources