Libraire au Caire — une librairie qui était un centre de pensée — il fonda en 1956 une maison d’édition qui publia des ouvrages et des inédits marxistes, sur le « despotisme oriental » et la « société hydraulique », qui renouvelèrent la pensée marxiste en Egypte. Sur demande de Ben Bella, qu’il avait connu au Caire et sollicita Nasser pour lui, il fut autorisé à se rendre à Alger où il fut son conseiller pendant une année, mais se heurta à l’hostilité de l’establishment FLN qui cherchait plus à s’enrichir qu’à améliorer le sort des classes pauvres. Exilé en France, il connut une autre expérience amère avec un emploi très bref au Bureau de la Ligue arabe, d’où il fut renvoyé par M’Hamed Yazid. Il a vécu à Paris les dernières années de sa vie. | Libraire au Caire — une librairie qui était un centre de pensée — il fonda en 1956 une maison d’édition qui publia des ouvrages et des inédits marxistes, sur le « despotisme oriental » et la « société hydraulique », qui renouvelèrent la pensée marxiste en Egypte. Sur demande de Ben Bella, qu’il avait connu au Caire et sollicita Nasser pour lui, il fut autorisé à se rendre à Alger où il fut son conseiller pendant une année, mais se heurta à l’hostilité de l’establishment FLN qui cherchait plus à s’enrichir qu’à améliorer le sort des classes pauvres. Exilé en France, il connut une autre expérience amère avec un emploi très bref au Bureau de la Ligue arabe, d’où il fut renvoyé par M’Hamed Yazid. Il a vécu à Paris les dernières années de sa vie. |