| Karl Fischer, né en 1918 et mort en mars 1963, était un militant social-démocrate, communiste puis trotskyste, qui a passé treize ans en prison pour ses idées. | | Karl Fischer, né en 1918 et mort en mars 1963, était un militant social-démocrate, communiste puis trotskyste, qui a passé treize ans en prison pour ses idées. |
| Karl Fischer, fils de l’ouvrière et militante communiste révolutionnaire Maria Fischer, est né a Vienne en 1918. Le jeune Karl était d'abord apprenti, puis employé de commerce. Depuis sa première jeunesse, il milita au mouvement des Jeunesses Socialistes, puis dans celui des Jeunesses Communistes à Vienne. Avec Josef Rindels (qui travaillait dans la même entreprise), il est, dès 1935, un des premiers militants R. K. ( Communistes Révolutionnaires) qui de 1936 à 38 formaient la section autrichienne du Mouvement pour la IVe Internationale. En 1937, il est le plus jeune accuse au « procès des trotskystes » à Vienne, condamné à cinq années de prison. Libéré a la veille de l'Anschluss, il se réfugie en France. En septembre 1938, il est délégué à la conférence de Perpignan. A la suite de divergences, qu'il explique dans une série d'articles, il vote contre la « proclamation ». | | Karl Fischer, fils de l’ouvrière et militante communiste révolutionnaire Maria Fischer, est né a Vienne en 1918. Le jeune Karl était d'abord apprenti, puis employé de commerce. Depuis sa première jeunesse, il milita au mouvement des Jeunesses Socialistes, puis dans celui des Jeunesses Communistes à Vienne. Avec Josef Rindels (qui travaillait dans la même entreprise), il est, dès 1935, un des premiers militants R. K. ( Communistes Révolutionnaires) qui de 1936 à 38 formaient la section autrichienne du Mouvement pour la IVe Internationale. En 1937, il est le plus jeune accuse au « procès des trotskystes » à Vienne, condamné à cinq années de prison. Libéré a la veille de l'Anschluss, il se réfugie en France. En septembre 1938, il est délégué à la conférence de Perpignan. A la suite de divergences, qu'il explique dans une série d'articles, il vote contre la « proclamation ». |
| Apres la mort de Staline, et a la suite du traite d'Etat avec l' Autriche, Karl est amnistie en juin 1955 et retrouve son pays. Immédiatement, il reprend le contact avec ses camarades en Autriche et en France. A plusieurs reprises, il prend la parole et prépare un livre - ses mémoires de Sibérie. | | Apres la mort de Staline, et a la suite du traite d'Etat avec l' Autriche, Karl est amnistie en juin 1955 et retrouve son pays. Immédiatement, il reprend le contact avec ses camarades en Autriche et en France. A plusieurs reprises, il prend la parole et prépare un livre - ses mémoires de Sibérie. |
− | En mars 1963, il s’écroule en pleine rue. Un seul témoin : un camarade aveugle auquel Karl servait de guide a travers la neige de | + | En mars 1963, il s’écroule en pleine rue. Un seul témoin : un camarade aveugle auquel Karl servait de guide a travers la neige de Vienne. II meurt a l'age de quarante-cinq ans, un an après la mort de sa mère. |