Idéologie dominante

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L'idéologie dominante est le système d'idées qu'impose la classe dominante via son État et autres institutions (Religion, média dominants...). Ce terme regroupe donc "des idéologies dominantes" s'adaptant aux intérêts politiques et économiques de celle-ci.

1 L'idéologie comme superstructure

L'idéologie est ce que les marxistes ont appelé une superstructure, qui se développe sur une infrastructure (intérêts matériels, rapports de production réels), par exemple pour lui donner un aspect plus noble.

Tout au long de l'histoire, les classes dominantes ont donc toujours généré des idéologies dominantes (l'idéologie bourgeoise par exemple). Cette idéologie dominante fait partie intégrante de la domination, elle est le complément idéel de la domination politique, économique et policière/militaire.

« Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes, autrement dit la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituelle »[1]

2 "Idéologie de la classe dominante"

2.1 Idéologies des aristocraties

Les sculptures, très nombreuses sur les tombes funéraires ibères, reflètent d’une certaine façon la lutte de classe. Alors que quelques familles aristocratiques avaient pris le dessus sur la majorité de travailleurs, elles ont eu recours à toute une imagerie pour justifier leur domination, et en particulier des sculptures montrant le mort sous les traits d’un guerrier terrassant un autre homme ou un animal mythologique. Fait intéressant : on a pu découvrir que beaucoup de ces sculptures tombales ont été détruites peu après leur création.

2.2 Idéologies des monarchies absolues

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2.3 Idéologies bourgeoises

🔍 Voir : Idéologie bourgeoise.

Marx relevait que le grand succès que rencontre Malthus en Angleterre était purement idéologique. En effet, il ne produisait rien de nouveau sur le plan des idées, mais permettait à l'oligarchie anglaise de critiquer les aspirations égalitaires, à un moment où la Révolution française suscitait de la sympathie chez les progressistes anglais.[2]

3 Rayonnement culturel et impérialisme

A partir du moment où un groupe social a des relations avec d'autres groupes, on ne peut pas seulement prendre en compte les facteurs locaux et la lutte de classe au sein de ce groupe. Il y a une influence des cultures avec lesquelles ce groupe est en contact, et cette influence est d'autant plus forte si cette culture provient d'une société plus puissante.

Par exemple, les élites aristocratiques chez les Ibères aimaient détenir des œuvres artistiques importées (vases grecs retrouvés chez les Ibères, formes égyptiennes diffusées et vendues par les Phéniciens…). Il y avait une acculturation par assimilation de la culture d’une société puissance voisine.

4 Autres aspects

L'idéologie dominante d'une époque n'exprime pas que des éléments qui ont un signification directe "de classe", mais aussi des éléments plus généraux liés à l'état de la société : sexisme, racisme, homophobie...

Cela peut aussi exprimer des thèmes répandus, comme la peur d'une guerre nucléaire pendant la guerre froide. Par exemple toute une série de films de l’époque montrent à quel point la possibilité de l’annihilation était ressentie comme proche. The War Game, un film de la BBC de 1965, montre une guerre conventionnelle qui escalade en confrontation nucléaire ; en 1964, Docteur Folamour (Dr Strangelove) et Point limite traitaient tous deux de lancements de missiles accidentels qui dégénèrent en guerre nucléaire totale ; Aux postes de combat (1965) se termine par l’explosion d’un sous-marin nucléaire ; et Ladybug, Ladybug (1963) examine la peur de vivre dans un monde totalement hors de contrôle.[3]

5 Notes et sources