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Entré dans la clandestinité après les [[Journées_de_juillet_1917|journées de juillet 1917]], Zinoviev s'oppose, avec Kamenev, au soulèvement armé préparé par Lénine. Plus encore, après la [[Révolution_d'Octobre|victoire d'Octobre]], il se prononce pour un rapprochement avec les [[Mencheviks|mencheviks]] et les [[Parti_socialiste_révolutionnaire_(Russie)|SR]] (socialiste-révolutionnaires). Ces choix lui seront, ainsi qu'à Kamenev, vivement reprochés par la suite.
 
Entré dans la clandestinité après les [[Journées_de_juillet_1917|journées de juillet 1917]], Zinoviev s'oppose, avec Kamenev, au soulèvement armé préparé par Lénine. Plus encore, après la [[Révolution_d'Octobre|victoire d'Octobre]], il se prononce pour un rapprochement avec les [[Mencheviks|mencheviks]] et les [[Parti_socialiste_révolutionnaire_(Russie)|SR]] (socialiste-révolutionnaires). Ces choix lui seront, ainsi qu'à Kamenev, vivement reprochés par la suite.
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Membre suppléant du [[Politburo_du_Parti_communiste_de_l'Union_soviétique|Politburo du Parti communiste de l'Union soviétique]] dès sa création, il en devient dès le X<sup>e</sup> Congrès du PCUS (1921) membre titulaire, aux côtés de [[Lénine|Lénine]], Kamenev, Trotsky et de Staline — [[Nikolaï_Krestinski|Nikolaï Krestinski]] ayant été écarté. Il préside également le [[Soviet_de_Petrograd|Soviet de Petrograd]] en décembre 1917 et tient fermement les rênes de cette organisation, la plus importante du pays, et défend la ville à deux reprises contre les [[Russes_blancs|Russes blancs]]. Il dirige, aussi, depuis sa création en 1919, le Comité exécutif de l'Internationale communiste (''[[Komintern|Komintern]]''), où son influence sera déterminante dans l'évolution des partis communistes européens, notamment en France. Il est ainsi à Bakou en septembre 1920, lors du [[Premier_congrès_des_peuples_d'Orient|Premier congrès des peuples d'Orient]] puis, le mois suivant, au Congrès de Halle du [[Parti_social-démocrate_indépendant_d'Allemagne|PUSD]] allemand, au cours duquel il prononce un discours de quatre heures. Le Congrès aboutit à une scission qui rejoint le [[Parti_communiste_d'Allemagne|Parti communiste d'Allemagne]] (KPD). Certaines stratégies sont cependant peu heureuses, comme le montre le soutien discutable qu’il apporte au secrétaire général [[Albert_Treint|Albert Treint]] au sein du [[Parti_communiste_français|PCF]] jusqu’à l’éviction de ce dernier, ou son analyse imprudente de la [[Révolution_allemande_de_1918-1919|révolte spartakiste]], qui s'achève dans l'échec cuisant de l'insurrection de 1920.
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Membre suppléant du [[Politburo_du_Parti_communiste_de_l'Union_soviétique|Politburo du Parti communiste de l'Union soviétique]] dès sa création, il en devient dès le X<sup>e</sup> Congrès du PCUS (1921) membre titulaire, aux côtés de [[Lénine|Lénine]], Kamenev, Trotsky et de Staline — [[Nikolaï_Krestinski|Nikolaï Krestinski]] ayant été écarté. Il préside également le [[Soviet_de_Petrograd|Soviet de Petrograd]] en décembre 1917 et tient fermement les rênes de cette organisation, la plus importante du pays, et défend la ville à deux reprises contre les [[Russes_blancs|Russes blancs]]. A ce titre après mars 1918, mois où la capitale de la Russie est transférée à Moscou, il est le seul dirigeant bolchevik à rester à Pétrograd. Il dirige, aussi, depuis sa création en 1919, le Comité exécutif de l'Internationale communiste (''[[Komintern|Komintern]]''), où son influence sera déterminante dans l'évolution des partis communistes européens, notamment en France. Il est ainsi à Bakou en septembre 1920, lors du [[Premier_congrès_des_peuples_d'Orient|Premier congrès des peuples d'Orient]] puis, le mois suivant, au Congrès de Halle du [[Parti_social-démocrate_indépendant_d'Allemagne|PUSD]] allemand, au cours duquel il prononce un discours de quatre heures. Le Congrès aboutit à une scission qui rejoint le [[Parti_communiste_d'Allemagne|Parti communiste d'Allemagne]] (KPD). Certaines stratégies sont cependant peu heureuses, comme le montre le soutien discutable qu’il apporte au secrétaire général [[Albert_Treint|Albert Treint]] au sein du [[Parti_communiste_français|PCF]] jusqu’à l’éviction de ce dernier, ou son analyse imprudente de la [[Révolution_allemande_de_1918-1919|révolte spartakiste]], qui s'achève dans l'échec cuisant de l'insurrection de 1920.
    
Très tôt, ne cachant pas ses ambitions, Zinoviev contribue fortement à évincer [[Léon_Trotski|Léon Trotski]] du pouvoir, s'associant à [[Kamenev|Kamenev]] et Staline pour former une troïka lors du XII<sup>e</sup> Congrès du PCUS (1923) afin de marginaliser l'organisateur de l’[[Armée_rouge|Armée rouge]]. Il se considère alors, non sans présomption, l'héritier légitime du chef du parti bolchévik qui, malade, ne peut réellement, à partir de 1922, reprendre la direction du gouvernement. Il organise en 1923 un procès à grand spectacle contre l'Église catholique mené par [[Nikolaï_Krylenko|Nikolaï Krylenko]], à l'issue duquel les évêques Constantin Budkiewicz, Léonide Féodoroff et Jan Cieplak sont condamnés à mort ou au [[Goulag|camp de travail]].
 
Très tôt, ne cachant pas ses ambitions, Zinoviev contribue fortement à évincer [[Léon_Trotski|Léon Trotski]] du pouvoir, s'associant à [[Kamenev|Kamenev]] et Staline pour former une troïka lors du XII<sup>e</sup> Congrès du PCUS (1923) afin de marginaliser l'organisateur de l’[[Armée_rouge|Armée rouge]]. Il se considère alors, non sans présomption, l'héritier légitime du chef du parti bolchévik qui, malade, ne peut réellement, à partir de 1922, reprendre la direction du gouvernement. Il organise en 1923 un procès à grand spectacle contre l'Église catholique mené par [[Nikolaï_Krylenko|Nikolaï Krylenko]], à l'issue duquel les évêques Constantin Budkiewicz, Léonide Féodoroff et Jan Cieplak sont condamnés à mort ou au [[Goulag|camp de travail]].
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