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[[File:Commune Barricade.jpg|right|350x199px|Commune Barricade.jpg]]En effet, la plus grosse épine dans le pied de l'[[État|État]] français officiel, c'est que cette plèbe parisienne est armée. La [[Garde_nationale|Garde nationale]] de Paris regroupe tous les hommes valides (200 bataillons et 180 000 hommes). Ils sont bien armés, disposent de 227 canons, 500 000 fusils et ont des chefs élus. Leurs canons, qui cristallisent la crainte du gouvernement, sont regroupés à Montmartre et à Belleville. Non seulement les parisiens ne veulent pas capituler, mais ils considèrent que les canons sont à eux, puisqu'ils les ont payés eux-mêmes lors de la souscription contre la Prusse. Mais surtout, ils n'ont aucune confiance dans ce gouvernement, et ne veulent pas que se reproduise la tuerie de [[Juin_1848|juin 1848]].
 
[[File:Commune Barricade.jpg|right|350x199px|Commune Barricade.jpg]]En effet, la plus grosse épine dans le pied de l'[[État|État]] français officiel, c'est que cette plèbe parisienne est armée. La [[Garde_nationale|Garde nationale]] de Paris regroupe tous les hommes valides (200 bataillons et 180 000 hommes). Ils sont bien armés, disposent de 227 canons, 500 000 fusils et ont des chefs élus. Leurs canons, qui cristallisent la crainte du gouvernement, sont regroupés à Montmartre et à Belleville. Non seulement les parisiens ne veulent pas capituler, mais ils considèrent que les canons sont à eux, puisqu'ils les ont payés eux-mêmes lors de la souscription contre la Prusse. Mais surtout, ils n'ont aucune confiance dans ce gouvernement, et ne veulent pas que se reproduise la tuerie de [[Juin_1848|juin 1848]].
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Thiers va alors mettre le feu aux poudres le 18 mars, en ordonnant à l'armée d'aller confisquer les canons et d'arrêter les meneurs révolutionnaires. Le peuple et la plupart des gardes nationaux se soulèvement, et les soldats refusent de faire feu sur eux. C'est le début de la révolte populaire : peuple et soldats fraternisent, le gouvernement s'enfuit à Versailles accompagné par une troupe démoralisée. Le pouvoir retombe de fait entre les mains du comité central de la Garde nationale.
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Thiers va alors mettre le feu aux poudres le 18 mars, en ordonnant à l'armée d'aller confisquer les canons et d'arrêter les meneurs révolutionnaires. Le peuple et la plupart des gardes nationaux se soulèvent, et les soldats refusent de faire feu sur eux. C'est le début de la révolte populaire : peuple et soldats fraternisent, le gouvernement s'enfuit à Versailles accompagné par une troupe démoralisée. Le pouvoir retombe de fait entre les mains du comité central de la Garde nationale.
    
=== Le conseil général de la Commune ===
 
=== Le conseil général de la Commune ===
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