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La '''Commune de Limoges''' est une brève [[Insurrection|insurrection]] qui eut lieu en solidarité avec la [[Commune_de_Paris_(1871)|Commune de Paris]] de 1871.
 
La '''Commune de Limoges''' est une brève [[Insurrection|insurrection]] qui eut lieu en solidarité avec la [[Commune_de_Paris_(1871)|Commune de Paris]] de 1871.
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== Contexte ==
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==Contexte==
    
À Limoges, l’activité industrielle s’est affirmée, dès la fin du 18<sup>e</sup> siècle, autour du textile et de la porcelaine&nbsp;; les convictions [[Socialistes|socialistes]] ont fortement imprégné la [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]]. La ville est déjà aguerrie aux [[luttes_de_classe|luttes de classe]].
 
À Limoges, l’activité industrielle s’est affirmée, dès la fin du 18<sup>e</sup> siècle, autour du textile et de la porcelaine&nbsp;; les convictions [[Socialistes|socialistes]] ont fortement imprégné la [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]]. La ville est déjà aguerrie aux [[luttes_de_classe|luttes de classe]].
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Nombre de républicains de la ville et de la région ont été emprisonnés et proscrits sous Napoléon III. Ils sont rentrés d’exil après le 4 septembre 1870 et ont repris leur place dans le combat politique, notamment en participant à la création d’une «&nbsp;''société populaire de défense républicaine ''&nbsp;». Ils ont créé, dès la fin 1870, leur quotidien, ''La défense républicaine'', et ont eu plusieurs élus au nouveau conseil municipal dirigé par le républicain modéré Casimir Ranson.
 
Nombre de républicains de la ville et de la région ont été emprisonnés et proscrits sous Napoléon III. Ils sont rentrés d’exil après le 4 septembre 1870 et ont repris leur place dans le combat politique, notamment en participant à la création d’une «&nbsp;''société populaire de défense républicaine ''&nbsp;». Ils ont créé, dès la fin 1870, leur quotidien, ''La défense républicaine'', et ont eu plusieurs élus au nouveau conseil municipal dirigé par le républicain modéré Casimir Ranson.
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== Evénements ==
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==Evénements==
    
Aussi, lorsque le 18 mars 1871 Paris se soulève, la Commune trouve aussitôt un écho favorable. La Société populaire décide d’envoyer un émissaire, Louis Baubiat, prendre contact avec le Comité Central de la [[Garde_nationale|Garde nationale]]. Dès le 22 mars, le Conseil municipal demande à la préfecture «&nbsp;''l’armement immédiat de la population ''&nbsp;» pour «&nbsp;''empêcher les conspirateurs monarchistes d’étrangler encore une fois la République''&nbsp;». En réponse, le préfet Massicault, républicain proclamé, est remplacé par Léopold Delpon, réputé monarchiste. Les conseillers municipaux [[Socialistes|socialistes]] tentent d’organiser le mouvement montant en se constituant en comité. Ils sont six&nbsp;: [[Pierre_Rebeyrolle|Pierre Rebeyrolle]], horloger (proscrit de 1851), [[Elie_Duboys|Elie Duboys]], livreur (qui avait animé à Paris en 1848 un club socialiste, proscrit lui aussi), [[Jean-Baptiste_Roubinet|Jean-Baptiste Roubinet]], balancier, Maury, sabotier, Aragon, porcelainier, Laporte, aubergiste.
 
Aussi, lorsque le 18 mars 1871 Paris se soulève, la Commune trouve aussitôt un écho favorable. La Société populaire décide d’envoyer un émissaire, Louis Baubiat, prendre contact avec le Comité Central de la [[Garde_nationale|Garde nationale]]. Dès le 22 mars, le Conseil municipal demande à la préfecture «&nbsp;''l’armement immédiat de la population ''&nbsp;» pour «&nbsp;''empêcher les conspirateurs monarchistes d’étrangler encore une fois la République''&nbsp;». En réponse, le préfet Massicault, républicain proclamé, est remplacé par Léopold Delpon, réputé monarchiste. Les conseillers municipaux [[Socialistes|socialistes]] tentent d’organiser le mouvement montant en se constituant en comité. Ils sont six&nbsp;: [[Pierre_Rebeyrolle|Pierre Rebeyrolle]], horloger (proscrit de 1851), [[Elie_Duboys|Elie Duboys]], livreur (qui avait animé à Paris en 1848 un club socialiste, proscrit lui aussi), [[Jean-Baptiste_Roubinet|Jean-Baptiste Roubinet]], balancier, Maury, sabotier, Aragon, porcelainier, Laporte, aubergiste.
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Alfred Talandier est privé de son droit de vote et, quelques jours plus tard, ''La défense républicaine'', interdit. Une nouvelle élection municipale est décidée pour le 30 avril. Elle donne la victoire aux républicains modérés, qui, considérant que les élections ont été faites «&nbsp;''sous la pression des baïonnettes ''&nbsp;», démissionnent aussitôt. Signe de l’état d’esprit de la ville&nbsp;: Elie Duboys, quoi qu’en fuite, est réélu.
 
Alfred Talandier est privé de son droit de vote et, quelques jours plus tard, ''La défense républicaine'', interdit. Une nouvelle élection municipale est décidée pour le 30 avril. Elle donne la victoire aux républicains modérés, qui, considérant que les élections ont été faites «&nbsp;''sous la pression des baïonnettes ''&nbsp;», démissionnent aussitôt. Signe de l’état d’esprit de la ville&nbsp;: Elie Duboys, quoi qu’en fuite, est réélu.
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== Notes et sources ==
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==Notes et sources==
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[http://www.commune1871.org/?4-avril-1871-la-breve-Commune-de http://www.commune1871.org/?4-avril-1871-la-breve-Commune-de]
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http://www.commune1871.org/?4-avril-1871-la-breve-Commune-de
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[[Category:Histoire]] [[Category:Révolution]] [[Category:France]]
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[[Category:Histoire]]  
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[[Category:Révolution]]  
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[[Category:France]]
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[[Catégorie:Commune de Paris de 1871]]
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