Armée permanente

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L'armée permanente est une partie de l'armée régulière composée exclusivement de militaires et de volontaires, l'autre partie est l'armée de réserve (réservistes volontaires).

La principale cause des conflits armés dans le monde, c’est le système capitaliste lui-même, qui implique une course permanente aux armements : c’est une nécessité pour les puissances impérialistes de maintenir leur domination par la force, aussi bien face aux peuples que face aux autres puissances ; c’est une nécessité pour chaque nation impérialiste que de soutenir sa propre industrie et enrichir ses capitalistes par la fabrication de matériel de guerre. Seule une société débarrassée des conflits de classe, de la misère et du profit, pourra se passer des armes et des dépenses d’armement.

En 2010, les États ont consacré 1 630 milliards de dollars à l’armement : cela suffirait largement à faire disparaître la faim dans le monde, et à éradiquer bien des maladies. C’est le signe flagrant de la décadence de ce système, qui fabrique de plus en plus de moyens de destruction, et de moins en moins de moyens de production nécessaires à satisfaire les besoins de l’humanité.

1 Rôle des armées permanentes

1.1 Cause des conflits

La principale cause des conflits armés dans le monde, c’est le système capitaliste lui-même, qui implique une course permanente aux armements : c’est une nécessité pour les puissances impérialistes de maintenir leur domination par la force, aussi bien face aux peuples que face aux autres puissances ; c’est une nécessité pour chaque nation impérialiste que de soutenir sa propre industrie et enrichir ses capitalistes par la fabrication de matériel de guerre. Seule une société débarrassée des conflits de classe, de la misère et du profit, pourra se passer des armes et des dépenses d’armement.

1.2 Pourrissement du capitalisme

En 2010, les États ont consacré 1 630 milliards de dollars à l’armement : cela suffirait largement à faire disparaître la faim dans le monde, et à éradiquer bien des maladies. C’est le signe flagrant de la décadence de ce système, qui fabrique de plus en plus de moyens de destruction, et de moins en moins de moyens de production nécessaires à satisfaire les besoins de l’humanité.

2 Armée et révolution

2.1 Points de vue des communistes révolutionnaires

2.1.1 Peut-on épurer l'armée ?

L'énorme majorité, sinon la quasi-totalité des cadres de l'armée sont de droite, réactionnaires ou au moins conservateurs. Ceux qui se prétendent démocrates, en cas de putsch de la droite préfèrent disparaître plutôt que de briser l'armée en s'y opposant.

Épurer signifie-t-il exclure tous ceux-là ? Mais alors il ne reste plus personne et cela revient dans les faits à dissoudre et briser l'armée ou cela signifie-t-il seulement - comme l'entendent les partis de gauche quand ils en parlent - se défaire des plus réactionnaires ou des plus compromis d'entre les cadres ? Mais alors c'est ne rien changer de fondamental et maintenir pour l'essentiel ce corps dont la défense des intérêts de la bourgeoisie est la raison d'être, c'est maintenir donc tous les dangers de putsch et de coup d'État.

2.1.2 Peut-on démocratiser l'armée ?

On ne peut pas plus démocratiser qu'épurer l'armée de la bourgeoisie. En France, tous les cadres de cette armée ne sont pas des grands bourgeois. Une bonne partie d'entre eux est issue de la petite bourgeoisie. Les hommes de troupe le sont, eux, de la classe ouvrière ou de la paysannerie. Mais un paysan, un petit-bourgeois ou un ouvrier qui passe sous l'uniforme et y fait carrière, abandonne les idées de sa classe et les attaches avec elle pour devenir un soldat c'est à-dire un instrument dans les mains de l'état-major. C'est encore plus vrai s'il devient officier. La formation et la discipline auxquelles il est soumis, et qui ont fait largement leurs preuves plus que centenaires, n'ont pas d'autre but.

Coupés du reste de la population laborieuse durant leur service militaire, encasernés hors de tout contrôle et de tout droit de regard de cette population, ces soldats comme ceux de carrière sont entièrement soumis à leurs officiers. Seuls face à ceux-là ils n'ont pratiquement aucun moyen de s'opposer à leur volonté.

2.1.3 Vers une armée socialiste

La seule armée populaire et démocratique serait celle que formeraient tous les travailleurs en armes, hors des casernes, sans gradés tout-puissants ni hiérarchie professionnelle mais avec l'armement et l'instruction militaire sur les lieux de travail ou d'habitation et des chefs élus et révocables, à tous les échelons.

Certes une armée moderne, qui comporte obligatoirement des blindés, de l'aviation, des armes de toutes sortes d'une haute technologie doit avoir des stocks d'armement et aussi des techniciens capables de servir ces armes.

Mais mettre les stocks et les dépôts sous la garde des travailleurs en armes, soumettre leur utilisation par les techniciens à l'approbation des représentants des travailleurs est parfaitement possible. Car il est finalement plus facile aux travailleurs qui fabriquent les armes et les munitions, les moyens de transport et les communications, qui bien souvent les entretiennent, de soumettre l'état-major et le corps des officiers tout entier à un tel contrôle, qu'aux soldats du contingent isolés et privés d'information.

De toute façon, sans un tel contrôle, inutile de parler de démocratisation de l'armée.

2.2 Armées révolutionnaires

De telles armées ont déjà existées dans l'Histoire. Elles ont connu des fortunes diverses, mais toutes ont fini par disparaître.

2.2.1 Commune de Paris

Afin de défendre la ville contre les réactionnaires versaillais, le Comité de salut public de la Commune mis sur pied une armée défensive, composée pour l'essentiel d'ouvriers et de petits-bourgeois.  Mais, mal armés, mal encadrés et peu aguerris aux techniques de la guerre (ils n'ont pour exemple aucune stratégie), les révolutionnaires fûrent promptement écrasés durant la Semaine sanglante.

2.2.2 Sous la révolution russe

En Russie, de nombreux contre-révolutionnaires (les Blancs), appuyés par les États occidentaux et japonais, attaquèrent les Soviets acquis à la suite de la révolution. Face à ce danger, Trotsky mis sur pied l'Armée rouge. Au départ autogestionnaire, son fonctionnement va petit à petit se bureaucratiser à mesure que les pertes s'accumulent au sein de la classe ouvrière pendant la guerre civile. L'adjectif de "rouge" continue à être utilisée sous Staline alors que l'armée a été vidée de toute démocratie interne...

2.2.3 Révolution espagnole

🔍 Voir : Révolution espagnole.

Face au putsch franquiste, de nombreux espagnols vont se soulever au sein du front unique afin de défendre la république et la démocratie. Mais c'est justement les dirigeants bourgeois républicains qui vont précipiter la chute du régime et la mort des révolutionnaires. En particulier, une réforme agraire radicale et l'indépendance du Maroc auraient coupé les fascistes de leurs soutients paysans arriérés et des mercenaires africains.

3 Notes et sources

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