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Les exigences économiques (''« Du pain, du travail ! »'') sont le déclencheur d'un mouvement revendicatif qui, au départ, n'a rien de révolutionnaire.
 
Les exigences économiques (''« Du pain, du travail ! »'') sont le déclencheur d'un mouvement revendicatif qui, au départ, n'a rien de révolutionnaire.
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Le 23 février 1917 (8 mars, nouveau style), lors de la [[Journée_internationale_des_femmes|Journée internationale des femmes]], plusieurs cortèges de femmes (étudiantes, employées, ouvrières du textile des faubourgs de Vyborg) manifestent dans le centre-ville de Petrograd pour réclamer du pain. Leur action est soutenue par les ouvriers de Poutilov et d'autres qui quittent le travail pour rejoindre les manifestantes. Les rangs des manifestant.e.s grossissent, les slogans prennent une tonalité plus politique. Aux cris contre la guerre, les grévistes ont mêlé des « Vive la [[République|République]] ! » et des ovations pour un régiment de cosaques refusant d'intervenir. Il n'y a pas de morts ce premier jour de manifestation.
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Le 23 février 1917 (8 mars, nouveau style), lors de la [[Journée_internationale_des_femmes|Journée internationale des femmes]], plusieurs cortèges de femmes (étudiantes, employées, ouvrières du textile des faubourgs de Vyborg) manifestent dans le centre-ville de Petrograd pour réclamer du pain.
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«&nbsp;Sans tenir compte de nos instructions, les ouvrières de plusieurs tisseries se sont mises en grève et ont envoyé des délégations aux métallurgistes pour leur demander de les soutenir... Il n’est pas venu à l’idée d’un seul travailleur que ce pourrait être le premier jour de la Révolution.»<ref>Trotsky, [http://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/hrrusse/hrrsomm.htm ''Histoire de la révolution russe''], 1930</ref>
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Leur action est soutenue par les ouvriers de Poutilov et d'autres qui quittent le travail pour rejoindre les manifestantes. Les rangs des manifestant.e.s grossissent, les slogans prennent une tonalité plus politique. Aux cris contre la guerre, les grévistes ont mêlé des «&nbsp;Vive la [[République|République]]&nbsp;!&nbsp;» et des ovations pour un régiment de cosaques refusant d'intervenir. Il n'y a pas de morts ce premier jour de manifestation.
    
Le lendemain, le mouvement de protestation s'étend&nbsp;: près de 150 000 ouvriers grévistes convergent vers le centre-ville. N'ayant reçu aucune consigne précise, les [[Cosaques|cosaques]] sont débordés et ne parviennent plus à disperser la foule des manifestants.&nbsp;Les manifestants s’arment en pillant les postes de police. Des meetings s'improvisent.
 
Le lendemain, le mouvement de protestation s'étend&nbsp;: près de 150 000 ouvriers grévistes convergent vers le centre-ville. N'ayant reçu aucune consigne précise, les [[Cosaques|cosaques]] sont débordés et ne parviennent plus à disperser la foule des manifestants.&nbsp;Les manifestants s’arment en pillant les postes de police. Des meetings s'improvisent.

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