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[[File:October-rev1a.jpg|right|381x237px|October-rev1a.jpg]]La '''révolution d'Octobre''' marque la seconde phase de la [http://wikirouge.net/Révolution_russe_(1917) Révolution russe] de 1917. Son point d'orgue est l'insurrection du 25 octobre (n.s. 7 novembre). Appuyé sur les [[Soviets|Soviets]], le [[Parti_bolchévik|parti bolchévik]] de [[Lénine|Lénine]] et [[Trotsky|Trotsky]] réussit à donner une direction politique de classe qui mène en Octobre à la première vraie [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]], qui engendre une [[Vague_révolutionnaire_de_1917-1923|vague révolutionnaire en Europe]]. Mais l'échec de cette vague isolera la jeune [[URSS|URSS]] et favorisera l'émergence de la [[bureaucratie_stalinienne|bureaucratie stalinienne]].
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[[File:October-rev1a.jpg|right|381x237px|October-rev1a.jpg]]La '''révolution d'Octobre''' marque la seconde phase de la [http://wikirouge.net/Révolution_russe_(1917) Révolution russe] de 1917, après la [[révolution_de_février|révolution de février]]. Son point d'orgue est l'insurrection du 25 octobre (n.s. 7 novembre). Appuyé sur les [[Soviets|Soviets]], le [[Parti_bolchévik|parti bolchévik]] de [[Lénine|Lénine]] et [[Trotsky|Trotsky]] réussit à donner une direction politique de classe qui mène en Octobre à la première vraie [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]], qui engendre une [[Vague_révolutionnaire_de_1917-1923|vague révolutionnaire en Europe]]. Mais l'échec de cette vague isolera la jeune [[URSS|URSS]] et favorisera l'émergence de la [[Bureaucratie_stalinienne|bureaucratie stalinienne]].
    
== Les évènements ==
 
== Les évènements ==
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=== Montée en puissance des bolchéviks ===
 
=== Montée en puissance des bolchéviks ===
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Temporairement freinée par les calomnies dont ils ont été l’objet en juillet, l’influence des [[bolchéviks|bolchéviks]] va de nouveau en s’accroissant à partir de fin août. Le [[Putsch_de_Kornilov|putsch raté de Kornilov]] a radicalisé les masses contre la [[bourgeoisie|bourgeoisie]] et contre les conciliateurs, qui continuent à prôner la coalition avec elle. L’attitude des bolchéviks en défense de la révolution, comparée à celle des « patriotes » qui les avaient calomniés, met fin aux soupçons de beaucoup. Dans les [[soviets|soviets]], les bolchéviks prennent de plus en plus d’importance, par le nombre croissant de leurs délégués, mais aussi, dans les régions où ils ne sont pas présents, par le caractère radical des décisions prises : malgré les moyens limités du parti (manque d’imprimerie, et d’orateurs hors des grandes villes), les idées bolchéviques circulent dans l’ensemble du pays. Ils reprennent également leur activité sur le front : le nouveau rapport de forces leur permet enfin de prendre la parole lors des meetings de soldats, ce qui leur était interdit de fait auparavant. Début septembre, les [[menchéviks|menchéviks]] et les [[socialistes-révolutionnaires|SR de droite]], plombés par leur indéfectible soutien au gouvernement Kérensky haï des masses, doivent abandonner la direction des soviets de Pétrograd et de Moscou aux bolchéviks.
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Temporairement freinée par les calomnies dont ils ont été l’objet en juillet, l’influence des [[Bolchéviks|bolchéviks]] va de nouveau en s’accroissant à partir de fin août. Le [[Putsch_de_Kornilov|putsch raté de Kornilov]] a radicalisé les masses contre la [[Bourgeoisie|bourgeoisie]] et contre les conciliateurs, qui continuent à prôner la coalition avec elle. L’attitude des bolchéviks en défense de la révolution, comparée à celle des « patriotes » qui les avaient calomniés, met fin aux soupçons de beaucoup. Dans les [[Soviets|soviets]], les bolchéviks prennent de plus en plus d’importance, par le nombre croissant de leurs délégués, mais aussi, dans les régions où ils ne sont pas présents, par le caractère radical des décisions prises : malgré les moyens limités du parti (manque d’imprimerie, et d’orateurs hors des grandes villes), les idées bolchéviques circulent dans l’ensemble du pays. Ils reprennent également leur activité sur le front : le nouveau rapport de forces leur permet enfin de prendre la parole lors des meetings de soldats, ce qui leur était interdit de fait auparavant. Début septembre, les [[Menchéviks|menchéviks]] et les [[Socialistes-révolutionnaires|SR de droite]], plombés par leur indéfectible soutien au gouvernement Kérensky haï des masses, doivent abandonner la direction des soviets de Pétrograd et de Moscou aux bolchéviks.
    
S’ouvre une courte période où le parti, Lénine en tête, croit en la possibilité d’une transition pacifique vers un gouvernement des soviets. À la suite des journées de juillet, les bolchéviks avaient renoncé au mot d’ordre de « pouvoir aux soviets », ceux-ci étant dirigés par les conciliateurs dont la seule perspective était clairement de confier ce pouvoir à un gouvernement de coalition avec les bourgeois. Maintenant, il est de nouveau adéquat de réclamer le pouvoir pour les soviets, même si les conciliateurs refusent toujours une union avec les bolchéviks à l’intérieur de ces soviets.
 
S’ouvre une courte période où le parti, Lénine en tête, croit en la possibilité d’une transition pacifique vers un gouvernement des soviets. À la suite des journées de juillet, les bolchéviks avaient renoncé au mot d’ordre de « pouvoir aux soviets », ceux-ci étant dirigés par les conciliateurs dont la seule perspective était clairement de confier ce pouvoir à un gouvernement de coalition avec les bourgeois. Maintenant, il est de nouveau adéquat de réclamer le pouvoir pour les soviets, même si les conciliateurs refusent toujours une union avec les bolchéviks à l’intérieur de ces soviets.

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