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Pour nombre d'anticommunistes et de [[Réactionnaires|réactionnaires]] en général, le communisme est un modèle affreux et [[Totalitaire|totalitaire]], dont l'[[URSS|URSS]] en est le plus grand exemple : parti unique, censure de la presse, répression des opposants aux régime...
 
Pour nombre d'anticommunistes et de [[Réactionnaires|réactionnaires]] en général, le communisme est un modèle affreux et [[Totalitaire|totalitaire]], dont l'[[URSS|URSS]] en est le plus grand exemple : parti unique, censure de la presse, répression des opposants aux régime...
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En réalité, on ne peut pas réduire une [[Idéologie|idéologie]] au pays qui s'en réclame. Les [[Bolchéviks|bolchéviks]] portés au pouvoir décrétèrent une [[Premières_mesures_du_gouvernement_bolchevik|série de mesures tout bonnement révolutionnaires et exemplaires]], qui fûrent âprement combattues par les Cadets (qui se réclamaient du libéralisme). On reprocha aux bolchéviks de censurer des journaux : mais ils ne firent que répondre à la censure de leurs propres organes de presses lors de la [[Révolution_de_Février|Révolution de Février]]. Après la [[Guerre_civile_russe|guerre civile russe]], la classe ouvrière, réduite à peau de chagrin, n'avait plus aucun pouvoir, de sorte que seuls les cadres du Parti communiste de l'époque subsistaient. Le pouvoir des [[Soviets|Soviets]] s'atrophia, puis disparut. Et les mesures de nécessité liberticides prises par [[Lénine|Lénine]], dans le but de sauvegarder les intérêts des travailleurs, fûrent conservées et amplifiées par la nouvelle nomenklatura, incarnée notamment par [[Staline|Staline]], que [[Trotski|Trotski]] cherchera alors, jusqu'à sa mort, à défaire.
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En réalité, on ne peut pas réduire une [[Idéologie|idéologie]] au pays qui s'en réclame. Les [[Bolchéviks|bolchéviks]] portés au pouvoir décrétèrent une [[Premières_mesures_du_gouvernement_bolchevik|série de mesures tout bonnement révolutionnaires et exemplaires]], qui fûrent âprement combattues par les Cadets (qui se réclamaient du libéralisme). On reprocha aux bolchéviks de censurer des journaux : mais ils ne firent que répondre à la censure de leurs propres organes de presses lors de la [[Révolution_de_Février|Révolution de Février]]. Après la [[Guerre_civile_russe|guerre civile russe]], la classe ouvrière, réduite à peau de chagrin, n'avait plus aucun pouvoir, de sorte que seuls les cadres du Parti communiste de l'époque subsistaient. Le pouvoir des [[Soviets|Soviets]] s'atrophia, puis disparut. Et les mesures de nécessité liberticides prises par [[Lénine|Lénine]], dans le but de sauvegarder les intérêts des travailleurs, fûrent conservées et amplifiées par la nouvelle nomenklatura, incarnée notamment par [[Staline|Staline]], que [[Trotski|Trotski]] cherchera alors, jusqu'à sa mort, à défaire.
    
De plus, il faut bien comprendre que dans les [[Démocraties_bourgeoises|démocraties bourgeoises]], les "citoyens" ne sont pas aussi libres qu'on pourrait le croire :
 
De plus, il faut bien comprendre que dans les [[Démocraties_bourgeoises|démocraties bourgeoises]], les "citoyens" ne sont pas aussi libres qu'on pourrait le croire :
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Rien n'empêcherait les travailleurs, lors de la future révolution socialiste victorieuse, d'organiser différement de l'URSS le [[Etat_ouvrier|nouvel <span class="st">État</span>]] qu'ils bâtiraient ensemble. Contrairement à ce que l'on croit parfois sous l'influence des discours [[Réactionnaires|réactionnaires]], le communisme ne constitue pas, par rapport à la [[Démocratie_bourgeoise|démocratie bourgeoise]], une restriction de la démocratie, mais au contraire son extension. Le communisme verrait fleurir des organes de démocratie directe (conseils d'usine, de quartier...), élirait des organes sur la base de mandats tournants et révocables... La démocratie ne se limiterait pas à élire tous les quatre ou cinq ans une bande de politiciens bourgeois pour gouverner le pays, mais inclurait la gestion par les travailleurs eux-mêmes de leur outil de travail (leur usine par exemple) et le contrôle permanent sur leurs élus. Les décisions seraient prises à l'issue de discussions libres et contradictoires.
 
Rien n'empêcherait les travailleurs, lors de la future révolution socialiste victorieuse, d'organiser différement de l'URSS le [[Etat_ouvrier|nouvel <span class="st">État</span>]] qu'ils bâtiraient ensemble. Contrairement à ce que l'on croit parfois sous l'influence des discours [[Réactionnaires|réactionnaires]], le communisme ne constitue pas, par rapport à la [[Démocratie_bourgeoise|démocratie bourgeoise]], une restriction de la démocratie, mais au contraire son extension. Le communisme verrait fleurir des organes de démocratie directe (conseils d'usine, de quartier...), élirait des organes sur la base de mandats tournants et révocables... La démocratie ne se limiterait pas à élire tous les quatre ou cinq ans une bande de politiciens bourgeois pour gouverner le pays, mais inclurait la gestion par les travailleurs eux-mêmes de leur outil de travail (leur usine par exemple) et le contrôle permanent sur leurs élus. Les décisions seraient prises à l'issue de discussions libres et contradictoires.
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== Citations ==
 
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