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'''Louis Eugène Varlin''', né le 5 octobre 1839 à Claye (Seine-et-Marne) et mort le 28 mai 1871 à Paris, est un militant ouvrier, membre de la [[Commune_de_Paris_(1871)|Commune de Paris]] et de la [[Première_internationale|Première Internationale]].
[[File:Varlin-eugene.jpg|right|Varlin-eugene.jpg]]'''Louis Eugène Varlin''', né le 5 octobre 1839 à Claye (Seine-et-Marne) et mort le 28 mai 1871 à Paris, est un militant ouvrier, membre de la [[Commune_de_Paris_(1871)|Commune de Paris]] et de la [[Première_internationale|Première Internationale]].
== Biographie ==
== Biographie ==
À la chute de l'[[Second_Empire|Empire]], Varlin fait partie, en septembre 1870, du [[Comité_central_républicain_des_Vingt_arrondissements|comité central républicain des Vingt arrondissements]] de Paris et devient membre du [[Comité_central_de_la_Garde_nationale|comité central de la garde nationale]] au titre du 193ème bataillon, dont il est le commandant. Il est révoqué de son commandement après l'insurrection du 31 octobre contre la politique menée par le [[Gouvernement_de_la_Défense_nationale|gouvernement de la Défense nationale]]. Pendant l'hiver et le [[Siège_de_Paris_(1870)|siège de Paris]] par les Prussiens, il s'occupe de l'alimentation des nécessiteux en fournissant les « marmites de Varlin » avec l'aide, notamment, de Nathalie Lemel et devient secrétaire du conseil de l'AIT pour la France. Le 8 février 1871, il est candidat, sans succès, comme socialiste révolutionnaire aux élections pour l'[[Assemblée_nationale_(1871)|Assemblée nationale]].
À la chute de l'[[Second_Empire|Empire]], Varlin fait partie, en septembre 1870, du [[Comité_central_républicain_des_Vingt_arrondissements|comité central républicain des Vingt arrondissements]] de Paris et devient membre du [[Comité_central_de_la_Garde_nationale|comité central de la garde nationale]] au titre du 193ème bataillon, dont il est le commandant. Il est révoqué de son commandement après l'insurrection du 31 octobre contre la politique menée par le [[Gouvernement_de_la_Défense_nationale|gouvernement de la Défense nationale]]. Pendant l'hiver et le [[Siège_de_Paris_(1870)|siège de Paris]] par les Prussiens, il s'occupe de l'alimentation des nécessiteux en fournissant les « marmites de Varlin » avec l'aide, notamment, de Nathalie Lemel et devient secrétaire du conseil de l'AIT pour la France. Le 8 février 1871, il est candidat, sans succès, comme socialiste révolutionnaire aux élections pour l'[[Assemblée_nationale_(1871)|Assemblée nationale]].
Lors du [[Soulèvement_du_18_mars_1871|18 mars 1871]], Varlin participe à la prise de la [[Place_Vendôme|place Vendôme]]. Le 24 mars, il participe à la rédaction du manifeste-programme des sections parisiennes de l'AIT. Il est élu triomphalement le 26 mars au [[Conseil_de_la_Commune|conseil de la Commune]] par les {{VIe}}, {{XIIe}} et {{XVIIe}} arrondissements, et nommé à la commission des finances. Il assure la liaison entre la Commune et les sociétés ouvrières.
Lors du [[Soulèvement_du_18_mars_1871|18 mars 1871]], Varlin participe à la prise de la [[Place_Vendôme|place Vendôme]]. Le 24 mars, il participe à la rédaction du manifeste-programme des sections parisiennes de l'AIT. Il est élu triomphalement le 26 mars au [[Conseil_de_la_Commune|conseil de la Commune]] par les VIe, XIIe et XVIIe arrondissements, et nommé à la commission des finances. Il assure la liaison entre la Commune et les sociétés ouvrières.
Le {{1er}} mai, Varlin, comme la majorité des internationalistes, s'oppose à la création du [[Comité_de_Salut_public_(1871)|comité de salut public]] et signe le manifeste de la [[Minorité_au_conseil_de_la_Commune|minorité]]. Pendant la [[Semaine_sanglante|Semaine sanglante]], il tente en vain de s'opposer à une exécution d'otages, [[Rue_Haxo|rue Haxo]], et participe aux combats à [[Quartier_de_Belleville|Belleville]].
Le 1<sup>er</sup> mai, Varlin, comme la majorité des internationalistes, s'oppose à la création du [[Comité_de_Salut_public_(1871)|comité de salut public]] et signe le manifeste de la [[Minorité_au_conseil_de_la_Commune|minorité]]. Pendant la [[Semaine_sanglante|Semaine sanglante]], il tente en vain de s'opposer à une exécution d'otages, [[Rue_Haxo|rue Haxo]], et participe aux combats à [[Quartier_de_Belleville|Belleville]].
Le 28 mai, au dernier jour de la Semaine sanglante, terrible répression menée par l'armée des Versaillais, Eugène Varlin, reconnu par un prêtre [[Rue_La_Fayette_(Paris)|rue Lafayette]], est arrêté et amené à [[Montmartre|Montmartre]] où il est lynché, éborgné par la foule et, finalement, fusillé par les « lignards ».
Le 28 mai, au dernier jour de la Semaine sanglante, terrible répression menée par l'armée des Versaillais, Eugène Varlin, reconnu par un prêtre [[Rue_La_Fayette_(Paris)|rue Lafayette]], est arrêté et amené à [[Montmartre|Montmartre]] où il est lynché, éborgné par la foule et, finalement, fusillé par les « lignards ».
[[Catégorie:Mouvement ouvrier]] [[Catégorie:Socialistes]] [[Catégorie:Anarchistes]] [[Catégorie:Syndicalisme]]
[[Catégorie:Mouvement ouvrier]] [[Catégorie:Socialistes]] [[Catégorie:Anarchistes]] [[Catégorie:Syndicalisme]]