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Le manifeste est le bouquin le plus connu de la littérature socialiste/communiste. Il a été écris par [[Karl_Marx|Marx]] et Engels entre 1847 et 1848 sur demande de la ligue des communistes (anciennement ligue des justes). Pour donner les esquisses de l'attitude des premiers partis ouvriers organisés internationalement face au prolétariat, face aux ennemis de classe et face aux autres partis d'opposition. Pour autant, il n'a cessé de subir des modification au fur et à mesure des rééditions, si les conditions matérielles changent suite aux luttes des travailleurs alors l'analyse aussi et des points de programmes peuvent alors être retirés (car obtenus) ou être modifiés voire disparaître momentanément. C'est ''ajustements'' ne sont en rien une tromperie. Il s'agit simplement d'adapter son programme aux tâches immédiates à accomplir. Le programme dit ''maximum'' lui, reste le même : le socialisme.
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Le manifeste est le bouquin le plus connu de la littérature socialiste/communiste. Il a été écris par [[Karl_Marx|Karl Marx]] et [[Friedrich_Engels]] entre 1847 et 1848 sur demande de la ligue des communistes (anciennement ligue des justes). Pour donner les esquisses de l'attitude des premiers partis ouvriers organisés internationalement face au [[prolétariat|prolétariat]], face aux ennemis de [[Classes_sociales|classe]] et face aux autres partis d'opposition. Pour autant, il n'a cessé de subir des modification au fur et à mesure des rééditions, si les conditions matérielles changent suite aux luttes des travailleurs alors l'analyse aussi et des points de programmes peuvent alors être retirés (car obtenus) ou être modifiés voire disparaître momentanément. C'est ''ajustements'' ne sont en rien une tromperie. Il s'agit simplement d'adapter son programme aux tâches immédiates à accomplir. Le programme dit ''maximum'' lui, reste le même : le socialisme.
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<blockquote>"''L'histoire de toute société passée est l'histoire de la lutte de classes''."</blockquote>
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<blockquote>"''L'histoire de toute société passée est l'histoire de la lutte de classes''."<br/></blockquote>
Cette thèse constitue la conclusion la plus importante de la conception matérialiste de l'Histoire. Pour les communistes, ce ne sont pas les ''grands hommes'' qui ont fait l'Histoire mais bien les luttes collectives des opprimés dans leur quête d'amélioration de leurs conditions matérielles.
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Cette thèse constitue la conclusion la plus importante de la conception [[Matérialisme_historique|matérialiste de l'Histoire]]. Pour les communistes, ce ne sont pas les ''grands hommes'' qui ont fait l'Histoire mais bien les luttes collectives des opprimés dans leur quête d'amélioration de leurs conditions matérielles.
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<blockquote>''"Déjà les démarcations nationales et les antagonismes entre les peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché mondial, l'uniformité de la production industrielle et les conditions d'existence qu'ils entraînent.'' ''Le prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore.''''</blockquote>
 
<blockquote>''"Déjà les démarcations nationales et les antagonismes entre les peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché mondial, l'uniformité de la production industrielle et les conditions d'existence qu'ils entraînent.'' ''Le prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore.''''</blockquote>
Le rôle historique et révolutionnaire de la bourgeoisie est dépeint de manière claire dans le manifeste mais l'on peut aussi y trouver les limites de ce rôle et du système bourgeois. Pour les communistes, la tâche que représente l'unification des peuples ne peut être accomplie que par la classe des travailleurs dans sa quête d'une société plus socialement juste. Comme l'avènement de la bourgeoisie au pouvoir à amener une nouvelle forme de démocratie (parlementarisme bourgeois, démocratie représentative bourgeoise), l'avènement de la classe des travailleurs amènera une nouvelle forme de démocratie plus intéressante. La bourgeoisie n'a eu de cesse de clamer que le mouvement des travailleurs organisé et ses organisations revendiquaient le pouvoir de manière non-démocratique et poutschiste dans l'unique but d'instaurer une dictature. Il est amusant de constater les similitudes de points de vue entre les classes opprimantes dans les différentes périodes de l'Histoire&nbsp;: les reproches des bourgeois envers les travailleurs sont semblables à ceux qu'émettait l'aristocratie concernant les bourgeois quand ceux-ci aspiraient au pouvoir. Bien sûr, l'aristocratie n'employait pas les mêmes termes techniques que ceux que les bourgeois emploient actuellement pour convaincre de la non légitimité du changement mais elle utilisait toutes les calomnies possibles pour convaincre de l'appartenance du pouvoir au sang bleu. Alors que son système était obsolète et dépassé par le nouveaux alors naissant. C'est parce que cette aristocratie s'est accrochée au pouvoir en utilisant la violence d'Etat pour le conserver, que des révolutions ont eu lieu.
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Le rôle historique et révolutionnaire de la [[bourgeoisie|bourgeoisie]] est dépeint de manière claire dans le manifeste mais l'on peut aussi y trouver les limites de ce rôle et du système bourgeois. Pour les communistes, la tâche que représente l'unification des peuples ne peut être accomplie que par la classe des travailleurs dans sa quête d'une société plus socialement juste. Comme l'avènement de la bourgeoisie au pouvoir à amener une nouvelle forme de démocratie (parlementarisme bourgeois, démocratie représentative bourgeoise), l'avènement de la classe des travailleurs amènera une nouvelle forme de démocratie plus intéressante. La bourgeoisie n'a eu de cesse de clamer que le mouvement des travailleurs organisé et ses organisations revendiquaient le pouvoir de manière non-démocratique et poutschiste dans l'unique but d'instaurer une dictature. Il est amusant de constater les similitudes de points de vue entre les classes opprimantes dans les différentes périodes de l'Histoire&nbsp;: les reproches des bourgeois envers les travailleurs sont semblables à ceux qu'émettait l'aristocratie concernant les bourgeois quand ceux-ci aspiraient au pouvoir. Bien sûr, l'aristocratie n'employait pas les mêmes termes techniques que ceux que les bourgeois emploient actuellement pour convaincre de la non légitimité du changement mais elle utilisait toutes les calomnies possibles pour convaincre de l'appartenance du pouvoir au sang bleu. Alors que son système était obsolète et dépassé par le nouveaux alors naissant. C'est parce que cette aristocratie s'est accrochée au pouvoir en utilisant la violence d'Etat pour le conserver, que des révolutions ont eu lieu.
       
<blockquote>"En outre, on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité.Les ouvriers n'ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu'ils n'ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s'ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot."<br/></blockquote>
 
<blockquote>"En outre, on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité.Les ouvriers n'ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu'ils n'ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s'ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot."<br/></blockquote>
Les guerres entre Etats-nations sont la plus grande défaite des peuples. La bourgeoisie rêve de pouvoir unifier le monde sous ses propres conditions d'exploitation mais elle en est incapable. Seul le commerce international prospère sur base de cette exploitation des plus faibles alors que sont sans cesse traînés dans la boue les chartes universelles à caractère social ou pacifique. Cela s'explique par la propriété privée des moyens de production des différentes mutlinationales qui sont en guerre économique constante pour les parts de marché des autres. Les gouvernements défendant les intérêts bourgeois peuvent décider de voter à l'unanimité toutes les chartes internationales qu'ils veulent, cela ne changera rien. Dans un monde où l'argent tient une place si grande, laisser les 1&nbsp;% les plus riches du monde en possession de la plus grande partie de l'industrie rend inutile le chemin légal pour aller vers un changement. Pourtant les pauvres qui donnent leur sang aux riches durant ces guerres s'en passeraient bien et les exemples de fraternisations des soldats durant les guerres et à la fin de ses guerres ne manquent pas pour étayer l'argument communiste du peuple travailleur sans patrie nationale.
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Les guerres entre Etats-nations sont la plus grande défaite des peuples. La bourgeoisie rêve de pouvoir unifier le monde sous ses propres conditions d'[[exploitation|exploitation]] mais elle en est incapable. Seul le commerce international prospère sur base de cette exploitation des plus faibles alors que sont sans cesse traînés dans la boue les chartes universelles à caractère social ou pacifique. Cela s'explique par la propriété privée des [[moyens_de_production|moyens de production]] des différentes mutlinationales qui sont en guerre économique constante pour les parts de marché des autres. Les gouvernements défendant les intérêts bourgeois peuvent décider de voter à l'unanimité toutes les chartes internationales qu'ils veulent, cela ne changera rien. Dans un monde où l'argent tient une place si grande, laisser les 1&nbsp;% les plus riches du monde en possession de la plus grande partie de l'industrie rend inutile le chemin légal pour aller vers un changement. Pourtant les pauvres qui donnent leur sang aux riches durant ces guerres s'en passeraient bien et les exemples de fraternisations des soldats durant les guerres et à la fin de ces guerres ne manquent pas pour étayer l'argument communiste du peuple travailleur sans patrie nationale.
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<blockquote>"''Une fois que, dans le cours du développement, les différences de classe ont disparu et que toute la production est concentrée aux mains des individus associés, le pouvoir public perd son caractère politique''."</blockquote>
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<blockquote>"''Une fois que, dans le cours du développement, les différences de classe ont disparu et que toute la production est concentrée aux mains des individus associés, le pouvoir public perd son caractère politique''."<br/></blockquote>
Autrement dit l'Etat dépérit. Il reste donc une société libérée de sa camisole de force. C'est cela le socialisme. Le théorème inverse, la monstrueuse croissance de la contrainte d'Etat en U.R.S.S. démontre que la société s'éloigne du socialisme.
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Autrement dit l'[[Etat|Etat]] dépérit. Il reste donc une société libérée de sa camisole de force. C'est cela le [[Socialisme_scientifique|socialisme]]. Le théorème inverse, la monstrueuse croissance de la contrainte d'Etat en [[Défense_de_l'URSS|U.R.S.S.]] démontre que la société s'éloigne du socialisme.
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== Programme ==
 
== Programme ==
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Le Manifeste, est écrit à une époque révolutionnaire et contient (à la fin de son second chapitre) dix revendications qui correspondent à la période de la transition immédiate du capitalisme au socialisme. Dans leur préface de 1872 Marx et Engels indiquent que ces revendications étaient en partie vieillies et qu'elles n'avaient plus en tout cas qu'une signification secondaire. Les réformistes se sont emparés de cette appréciation et l'on interprétée dans le sens que les mots d'ordre révolutionnaires transitoires cédaient définitivement la place au "''programme minimum''" de la social-démocratie qui, lui, comme on le sait, ne sortait pas du cadre de la démocratie bourgeoise.
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Le Manifeste, est écrit à une époque révolutionnaire et contient (à la fin de son second chapitre) dix revendications qui correspondent à la période de la transition immédiate du capitalisme au socialisme. Dans leur préface de 1872 Marx et Engels indiquent que ces revendications étaient en partie vieillies et qu'elles n'avaient plus en tout cas qu'une signification secondaire. Les [[Réformisme|réformistes]] se sont emparés de cette appréciation et l'on interprétée dans le sens que les mots d'ordre révolutionnaires transitoires cédaient définitivement la place au "''programme minimum''" de la social-démocratie qui, lui, comme on le sait, ne sortait pas du cadre de la [[démocratie_bourgeoise|démocratie bourgeoise]].
     
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