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Au cours du 19<sup>ème</sup> siècle une transformation relativement rapide de l'ensemble des sociétés touchées par l'économie capitaliste commence à être observée. Les héritages des sociétés antérieures sont encore omniprésents, et le capitalisme peut fonctionner avec eux, mais il les transforme inexorablement.
 
Au cours du 19<sup>ème</sup> siècle une transformation relativement rapide de l'ensemble des sociétés touchées par l'économie capitaliste commence à être observée. Les héritages des sociétés antérieures sont encore omniprésents, et le capitalisme peut fonctionner avec eux, mais il les transforme inexorablement.
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<blockquote>«&nbsp;Aussi longtemps que le capital est faible, il s'appuie simplement sur des béquilles prises dans les modes de production passés ou en voie de disparition à la suite de son développement. Sitôt qu'il se sent fort, il rejette ces béquilles et se meut conformément a ses propres lois.&nbsp;» Marx, Grundrisse</blockquote>
« Aussi longtemps que le capital est faible, il s'appuie simplement sur des béquilles prises dans les modes de production passés ou en voie de disparition à la suite de son développement. Sitôt qu'il se sent fort, il rejette ces béquilles et se meut conformément a ses propres lois. » Marx, Grundrisse
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=== Expansion et impérialisme ===
 
=== Expansion et impérialisme ===
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Après la seconde guerre mondiale, en échange du pacte social de type keynésien, le capitalisme a reconstruit son outil de production et ses profits. Les investissements et le développement technologique prodigieux ont logiquement débouché sur la contraction des taux de profits et leur baisse à la fin des années 60. Le principal problème auquel se heurte le capitalisme est de réaliser la plus-value des marchandises créées et donc de réaliser ses profits. D’où l’émergence de la sphère financière dans laquelle les transactions sont 10 à 100 fois supérieures aux échanges réels de marchandises. Ce faisant, le capital pense pouvoir ainsi anticiper ses profits avant même que les marchandises aient été vendues sur le marché réel. Il ne peut y avoir appropriation de la plus-value ou du surtravail sur une longue période que pour autant qu’elle ait pu être préalablement produite, ce qui exige de laisser aux firmes de quoi investir. Pour sortir des solutions fictives de la sphère financière, le capitalisme est obligé de pomper et d’assécher tous les gisements financiers&nbsp;: sécu, retraite, services publics. En cassant pour cela toutes les législations. Cette opération permet, en plus de ces aspects voyants, d’augmenter violemment le taux d’exploitation. Et c’est bien là, dans cette sphère non commentée par les médias et autres politiciens que réside la violence de l’offensive. Les fonds de pension pour dans 20 ans, c’est de la prospective. Par contre les taux de profit aujourd’hui, c’est de la réalité. Et cette réalité, c’est celle que vivent les salariés actifs ou au chômage.
 
Après la seconde guerre mondiale, en échange du pacte social de type keynésien, le capitalisme a reconstruit son outil de production et ses profits. Les investissements et le développement technologique prodigieux ont logiquement débouché sur la contraction des taux de profits et leur baisse à la fin des années 60. Le principal problème auquel se heurte le capitalisme est de réaliser la plus-value des marchandises créées et donc de réaliser ses profits. D’où l’émergence de la sphère financière dans laquelle les transactions sont 10 à 100 fois supérieures aux échanges réels de marchandises. Ce faisant, le capital pense pouvoir ainsi anticiper ses profits avant même que les marchandises aient été vendues sur le marché réel. Il ne peut y avoir appropriation de la plus-value ou du surtravail sur une longue période que pour autant qu’elle ait pu être préalablement produite, ce qui exige de laisser aux firmes de quoi investir. Pour sortir des solutions fictives de la sphère financière, le capitalisme est obligé de pomper et d’assécher tous les gisements financiers&nbsp;: sécu, retraite, services publics. En cassant pour cela toutes les législations. Cette opération permet, en plus de ces aspects voyants, d’augmenter violemment le taux d’exploitation. Et c’est bien là, dans cette sphère non commentée par les médias et autres politiciens que réside la violence de l’offensive. Les fonds de pension pour dans 20 ans, c’est de la prospective. Par contre les taux de profit aujourd’hui, c’est de la réalité. Et cette réalité, c’est celle que vivent les salariés actifs ou au chômage.
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On a justifié ça depuis les années 80 par un retour du libéralisme, qui avait aussi l'avantage de justifier la vampirisation des économies du Sud, à travers le FMI & Cie. C'est d'autant plus hypocrite que les capitalistes du Nord n'ont pas cessé de se faire subventionner par leurs Etats (des milliards chaque années).
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On a justifié ça depuis les années 80 par un retour du libéralisme, qui avait aussi l'avantage de justifier la vampirisation des économies du Sud, à travers le FMI & Cie. C'est d'autant plus hypocrite que les capitalistes du Nord n'ont pas cessé de se faire subventionner par leurs Etats (des milliards chaque année).
    
La «&nbsp;liquidité&nbsp;» des marchés a pour fonction de permettre aux investisseurs financiers de placer leurs fonds dans telle ou telle forme de titres tout en étant en mesure de vendre ceux-ci à volonté. Des marchés «&nbsp;liquides&nbsp;» supposent la réunion de plusieurs conditions importantes&nbsp;: la libéralisation complète des mouvements de capitaux, et surtout que le marché soit suffisamment «&nbsp;alimenté&nbsp;» et qu’il ait un volume de transactions suffisamment important. L’alimentation du marché en produits financiers a ainsi favorisé les privatisations des fleurons de l’industrie française, puis des grandes entreprises de service publics (surtout celles riches en technologies grâce au financement public comme France Télécom ou Aérospatial), qui sont venues et qui viennent toujours nourrir la Bourse et en relancer le «&nbsp;dynamisme&nbsp;» par vague ou par tranche successives de vente de titres.
 
La «&nbsp;liquidité&nbsp;» des marchés a pour fonction de permettre aux investisseurs financiers de placer leurs fonds dans telle ou telle forme de titres tout en étant en mesure de vendre ceux-ci à volonté. Des marchés «&nbsp;liquides&nbsp;» supposent la réunion de plusieurs conditions importantes&nbsp;: la libéralisation complète des mouvements de capitaux, et surtout que le marché soit suffisamment «&nbsp;alimenté&nbsp;» et qu’il ait un volume de transactions suffisamment important. L’alimentation du marché en produits financiers a ainsi favorisé les privatisations des fleurons de l’industrie française, puis des grandes entreprises de service publics (surtout celles riches en technologies grâce au financement public comme France Télécom ou Aérospatial), qui sont venues et qui viennent toujours nourrir la Bourse et en relancer le «&nbsp;dynamisme&nbsp;» par vague ou par tranche successives de vente de titres.
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