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=== Preuve logique  ===

=== Preuve logique  ===

Celle-ci est énoncée par Marx au début du ''Capital''. Son raisonnement est le suivant : pour que des marchandises puissent être échangées, il faut qu'elles soient comparables l'une à l'autre, donc qu'elles aient un point commun. Il ne peut pas s'agir de leurs qualités naturelles : ni le poids (par exemple, un kilo d'or et un kilo de beurre n'ont pas la même la valeur), ni la taille, ni la forme ou la couleur, etc. Marx conclut que le seul point commun de ces marchandises qui ne soit pas physique, c'est qu'elles sont des produits du travail humain.  

Celle-ci est énoncée par [[Karl Marx|Marx]] au début du [[Le Capital (Marx)|''Capital'']]. Son raisonnement est le suivant : pour que des [[Marchandise|marchandises]] puissent être échangées, il faut qu'elles soient comparables l'une à l'autre, donc qu'elles aient un point commun. Il ne peut pas s'agir de leurs qualités naturelles : ni le poids (par exemple, un kilo d'or et un kilo de beurre n'ont pas la même la valeur), ni la taille, ni la forme ou la couleur, etc. Marx conclut que le seul point commun de ces marchandises qui ne soit pas physique, c'est qu'elles sont des produits du travail humain.  

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=== Preuve par l'absurde  ===

=== Preuve par l'absurde  ===

Dans une société où le travail n'existerait pas (où tout serait produit par des robots par exemple), personne ne recevrait de revenu puisque personne n'interviendrait dans la production. Mais si personne n'avait de revenu, alors personne ne pourrait rien acheter, les marchandises ne pourraient pas être vendues, ni, donc, définies par leur valeur.

Dans une société où le travail n'existerait pas (où tout serait produit par des robots par exemple), personne ne recevrait de revenu puisque personne n'interviendrait dans la production. Mais si personne n'avait de revenu, alors personne ne pourrait rien acheter, les marchandises ne pourraient pas être vendues, ni, donc, définies par leur valeur.