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Il est décidé que l’IJC aurait son siège à Berlin et un programme politique est adopté. Un comité exécutif de cinq membres est aussi mis en place. Il est constitué de [[Leo Flieg|Leo Flieg]] (Allemagne), Willi Münzenberg (Allemagne), [[Luigi Polano|Luigi Polano]] (Italie), Oskar Samuelson (Suède), [[Lazar Sackin|Lazar Sackin]] (Russie) et Willi Münzenberg (Allemagne), qui en prend la direction.
 
Il est décidé que l’IJC aurait son siège à Berlin et un programme politique est adopté. Un comité exécutif de cinq membres est aussi mis en place. Il est constitué de [[Leo Flieg|Leo Flieg]] (Allemagne), Willi Münzenberg (Allemagne), [[Luigi Polano|Luigi Polano]] (Italie), Oskar Samuelson (Suède), [[Lazar Sackin|Lazar Sackin]] (Russie) et Willi Münzenberg (Allemagne), qui en prend la direction.
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L’organisation interne de la JC, remodelée en 1924-1925, se compose à la base de la cellule formée dans les usines. Elle a pour but de défendre les jeunes travailleurs et se réunit une fois par semaine. Émanant de cette cellule, un bureau tient des assemblées générales et fixe les actions, la propagande et le recrutement. À l’étage supérieur de la pyramide, le rayon rassemble l’ensemble des cellules existant sur un territoire délimité. Ces cellules et rayons sont regroupés en régions, chargées, entre autres, de relayer les informations prises au niveau national. L’encadrement des adultes se veut discret et n’est pas inscrit dans les statuts officiels de la JC.
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En 1932, la JC est une organisation satellite aux effectifs stagnants, avoisinant les 4 000 adhérents. Pendant ses dix premières années d'existence, la JC ne sera pas vraiment une priorité du PC. Vers 1933, la direction de l'Internationale donne pour consigne d'y remédier, ce qui est aussitôt relayé. Lors du comité central de juillet 1933, Jacques Duclos reconnait que « ''le Parti a délaissé ce travail et a laissé disparaître des cellules de jeunesses communistes ''»
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Après le tournant de 1934 vers la politique de Front populaire, les JC vont proposer aux Jeunesses socialistes de fusionner en une seule organisation. Plus largement, la JC multiplie les discours envers les jeunes paysans et les jeunes intellectuels et fonde en 1937 une Union des jeunesses agricoles de France. En parallèle, elle va parler de plus en plus de sports et de loisirs, et de moins en moins de politique. L'Avant-garde, qui se disait « organe de défense des jeunes travailleurs » va se diluer en 1938 en « Grand Journal de la Jeunesse ».
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De février 1934 à février 1937, le nombre d’adhérents à la JC passe de 4 000 à plus de 100 000. La JC met en avant le scoutisme, le tourisme, le sport, la musique, le théâtre, les chants... Elle organise des soirées cinéma, des cours de dessin, du ping-pong... Les foyers communistes deviennent des lieux de sociabilité pour les jeunes travailleurs qui veulent se distraire. Les bals peuvent servir à financer la création de ces foyers. Enfin, cette nouvelle JC tend aussi à se propager dans des endroits reculés. Pour exemple, les nouvelles structures de la JC comme l’Union de la jeunesse agricole de France permettent l’apparition de Maison de jeunes paysans dans les Pyrénées-Orientales.
    
En 1943, l’IJC est dissoute, en même temps que le [[Komintern|Komintern]], par [[Staline|Staline]] qui souhaitait ainsi détendre ses relations avec les alliés.
 
En 1943, l’IJC est dissoute, en même temps que le [[Komintern|Komintern]], par [[Staline|Staline]] qui souhaitait ainsi détendre ses relations avec les alliés.
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Deux organisations fondées en 1921, le ''Groupe de travail international des jeunes socialistes'' et l'''<span class="new">I</span>nternationale de la jeunesse ouvrière'' de tendance [[Sociale-démocrate|sociale-démocrate]] fusionnèrent dans l'<span class="new">''Internationale des Jeunes Socialistes''</span> en 1923 à Hambourg.
 
Deux organisations fondées en 1921, le ''Groupe de travail international des jeunes socialistes'' et l'''<span class="new">I</span>nternationale de la jeunesse ouvrière'' de tendance [[Sociale-démocrate|sociale-démocrate]] fusionnèrent dans l'<span class="new">''Internationale des Jeunes Socialistes''</span> en 1923 à Hambourg.
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En 1930 les JS en France comptent 8 168 membres, et connaissent une progression jusqu'à 11 685 membres en 1932.
    
Après la [[Seconde Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale]], elle prend le nom d'Union internationale de la jeunesse socialiste lors du congrès du 30 septembre 1946 à Paris.
 
Après la [[Seconde Guerre mondiale|Seconde Guerre mondiale]], elle prend le nom d'Union internationale de la jeunesse socialiste lors du congrès du 30 septembre 1946 à Paris.
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=== Quatrième internationale ===
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Les organisations issues du [[trotskisme|trotskisme]] tentent de mettre sur pied à leur échelle des organisations de jeunesse. Par exemple avec les Rencontres internationales de jeunes de la [[Quatrième internationale (Secrétariat-Unifié)|Quatrième internationale (Secrétariat-Unifié)]].
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== Autres organisations ==
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=== Jeunesse ouvrière chrétienne ===
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[[File:AfficheJOC.jpg|right]]En 1925, un abbé belgé créé la [[Jeunesse ouvrière chrétienne|Jeunesse ouvrière chrétienne]], qui deviendra rapidement une organisation de masse, bien implantée des les usines et les quartiers populaires. Elle se prétendait apolitique et était active pour défendre des revendications spécifiques pour les jeunes travailleur-se-s.
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Elle devient la première organisation de jeunes (120 à 130 000 sympathisants en 1937 contre 100 000 pour la JC), ce qui préoccupait les Jeunesses communistes :
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« […] nous devons dire que notre jeunesse n’est pas encore orientée vers un véritable travail de rassemblement des jeunesses ouvrières pendant que les chrétiens, eux, font un grand travail dans cette branche. »<ref>Archives départementales de Seine-Saint-Denis, Archives du parti communiste français, 3MI7/48, dossier 3310.</ref>
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Les JC ont été attentifs aux revendications mises en avant par la JOC, et en ont repris une grande partie, notamment sur l’orientation professionnelle, la sécurité des jeunes travailleurs ou l’organisation des loisirs. A tel point que la JOC s'indignait :
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« Nous ne pouvons accepter de voir les jeunes chômeurs servir de tremplin à l’agitation révolutionnaire. Les JC ont copié notre programme non pas approximativement comme on tente de le faire croire mais mot à mot. »<ref>Jeunesse ouvrière, deuxième quinzaine d’avril 1935.</ref>
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Les communistes dénonçaient la JOC comme une organisation bourgeoise, voire fascisante. Elle tentait cependant de s'adresser à la base :
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« La JOC prétend défendre vos intérêts. Mais le pape et les curés qui la dirigent mènent la croisade contre la Russie soviétique. »<ref>Archives départementales de Seine-Maritime, 1M 315, Papillon de la Jeunesse communiste.</ref>
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Le mouvement se déconfessionnalisme peu à peu après 1945. Aujourd'hui en France, la JOC regroupe 10&nbsp;000 jeunes de 15 à 30 ans.
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=== Extrême droite ===
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L’exemple des jeunesses hitlériennes et des ''ballilas'' mussoliniennes est dans tous les esprits.
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Dans les années 1930, une partie non négligeable de la jeunesse était radicalisée vers l'extrême droite :
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*les Camelots du Roi,
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*les Jeunesses patriotes
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*les Fils et Filles de Croix-de-Feu
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*les Volontaires nationaux, fondés par le colonel de La Rocque en juillet 1933
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Les JC sont en perpétuel affrontement avec ces mouvements, en particulier lors de la vente de ''L’Avant Garde''. Au congrès de l’Internationale communiste des jeunes le 9 août 1935, Raymond Guyot, secrétaire général de la JC, déclare que :
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« les ligues fascistes avaient avec elles le 6 février 1934 une certaine partie de la jeunesse en particulier des étudiants, des fils de commerçants, des employés, des jeunes chômeurs ».<ref>Archives départementales de Seine-Saint-Denis, Archives du parti communiste français, 283 J69, Fonds Raymond Guyot, Internationale communiste des jeunes, le 9 août 1935</ref>
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Toutefois, après le tournant "unitaire" de 1934, les JC se retrouveront à tendre la main aux "fascistes" d'hier. Ainsi, le 18 juillet 1936 en « une » de ''L’Avant Garde,'' peut-on lire : « ''Nous te tendons la main, jeunes volontaires nationaux.'' »
    
== Autonomie de la jeunesse ==
 
== Autonomie de la jeunesse ==
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=== Lénine ===
 
=== Lénine ===
<blockquote>«&nbsp;Nous devons être, ''sans réserve partisans de l’indépendance de l’union de la jeunesse sur le plan de l’organisation non seulement parce que les opportunistes craignent cette indépendance, mais quant au fond. Car, sans une complète indépendance, la jeunesse ne pourra pas faire son éducation de bons socialistes, ni se préparer à faire progresser le socialisme. Donc, pour l’indépendance la plus complète de l’union de la jeunesse, mais aussi pour une complète liberté de la critiquer en toute camaraderie pour ses erreurs''&nbsp;!&nbsp;»<ref name="LenineInter">_</ref></blockquote>
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Lénine a beaucoup réfléchi au rôle des jeunes dans l’activité révolutionnaire et à leur place comme catégorie à part entière dans l’organisation communiste.
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<blockquote>« le groupement de jeunes n’est pas une copie du Parti mais un collaborateur qui a sa propre direction »<ref>Lénine, Textes sur la jeunesse, Moscou, Éditions du Progrès, 1970.</ref><br/><br/>«&nbsp;Nous devons être, ''sans réserve partisans de l’indépendance de l’union de la jeunesse sur le plan de l’organisation non seulement parce que les opportunistes craignent cette indépendance, mais quant au fond. Car, sans une complète indépendance, la jeunesse ne pourra pas faire son éducation de bons socialistes, ni se préparer à faire progresser le socialisme. Donc, pour l’indépendance la plus complète de l’union de la jeunesse, mais aussi pour une complète liberté de la critiquer en toute camaraderie pour ses erreurs''&nbsp;!&nbsp;»<ref name="LenineInter">_</ref><br/></blockquote>
 
=== Trotsky ===
 
=== Trotsky ===
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Le siège de l’IJC est transféré à Moscou et tous les Congrès de l’IJC qui seront organisés par la suite (1922, 1924, 1928 et 1935) se dérouleront tous à Moscou.
 
Le siège de l’IJC est transféré à Moscou et tous les Congrès de l’IJC qui seront organisés par la suite (1922, 1924, 1928 et 1935) se dérouleront tous à Moscou.
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Le 16 novembre 1935, Raymond Guyot déclare dans ''l’Humanité'' : « ''la JC doit cesser d’être un petit parti, elle doit être une organisation de masse, sans parti de jeunes''. » Après le Front populaire, La JC, qui est désormais une organisation de jeunes ouverte à tous, devient officiellement « indépendante » de son parti. Alors qu’en 1933-1935, ''l’Humanité'' avait consacré attention et propagande à la JC, celle-ci disparaît progressivement de ses colonnes.
    
== Exemples de radicalité ==
 
== Exemples de radicalité ==
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A propos de la [[Révolution russe (1917)|révolution russe]], voici ce que [[Trotsky|Trotsky]] explique du rôle essentiel des jeunes au sein du [[Parti bolchevik|parti bolchevik]]&nbsp;:
 
A propos de la [[Révolution russe (1917)|révolution russe]], voici ce que [[Trotsky|Trotsky]] explique du rôle essentiel des jeunes au sein du [[Parti bolchevik|parti bolchevik]]&nbsp;:
 
<blockquote>«&nbsp;''Tout parti révolutionnaire trouve de prime abord un appui dans la jeune génération de la classe montante. La sénilité politique s’exprime par la perte de la capacité d’entraîner la jeunesse. Les partis de la démocratie bourgeoise, éliminés de la scène, sont contraints d’abandonner la jeunesse à la révolution ou au fascisme. Le bolchevisme, dans l’illégalité, fut toujours le parti des jeunes ouvriers. Les mencheviks s’appuyaient sur des milieux supérieurs et plus âgés de la classe ouvrière, non sans en tirer une certaine fierté et considéraient de haut les bolcheviks. Les événements montrèrent impitoyablement leur erreur&nbsp;: au moment décisif, la jeunesse entraîna les hommes d’âge mûr et jusqu’aux vieillards''&nbsp;»<ref>Trotsky, [http://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/revtrahie/frodcp7.htm La Révolution trahie, VII], 1936</ref></blockquote>
 
<blockquote>«&nbsp;''Tout parti révolutionnaire trouve de prime abord un appui dans la jeune génération de la classe montante. La sénilité politique s’exprime par la perte de la capacité d’entraîner la jeunesse. Les partis de la démocratie bourgeoise, éliminés de la scène, sont contraints d’abandonner la jeunesse à la révolution ou au fascisme. Le bolchevisme, dans l’illégalité, fut toujours le parti des jeunes ouvriers. Les mencheviks s’appuyaient sur des milieux supérieurs et plus âgés de la classe ouvrière, non sans en tirer une certaine fierté et considéraient de haut les bolcheviks. Les événements montrèrent impitoyablement leur erreur&nbsp;: au moment décisif, la jeunesse entraîna les hommes d’âge mûr et jusqu’aux vieillards''&nbsp;»<ref>Trotsky, [http://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/revtrahie/frodcp7.htm La Révolution trahie, VII], 1936</ref></blockquote>
[[File:JeunesGardesSocialistes1937.jpg|right|375x517px]]En 1934, l'aile gauche de la social‑démocratie belge était représentée entre autre par les Jeunes Gardes socialistes, organisation de jeunesse du [[Parti ouvrier belge|POB]], en principe «&nbsp;[[Autonomie de la jeunesse|autonome]]&nbsp;» depuis 1926. Elle avait triplé ses effectifs en deux ans, atteignant 25 000 membres en 1933, sous la direction d'un militant de la «&nbsp;gauche&nbsp;», son secrétaire général Fernand Godefroid.  
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[[File:JeunesGardesSocialistes1937.jpg|right|375x517px|JeunesGardesSocialistes1937.jpg]]En 1934, l'aile gauche de la social‑démocratie belge était représentée entre autre par les Jeunes Gardes socialistes, organisation de jeunesse du [[Parti ouvrier belge|POB]], en principe «&nbsp;[[Autonomie de la jeunesse|autonome]]&nbsp;» depuis 1926. Elle avait triplé ses effectifs en deux ans, atteignant 25 000 membres en 1933, sous la direction d'un militant de la «&nbsp;gauche&nbsp;», son secrétaire général Fernand Godefroid.
    
Les Jeunes Gardes socialistes du Nord-Pas-de-Calais étaient influencés par leurs camarades belges. En témoigne par exemple cette affiche pour une fête à Phalempin, municipalité socialiste du Nord. Un an après la victoire du Front populaire, la gauche de la SFIO et en particulier la jeunesse veut réaffirmer qu'elle a une visée révolutionnaire. Cette affiche et, plus généralement, le port de l’uniforme et les défilés à dimension paramilitaire des JGS suscitent une vive opposition dans la majorité du parti.
 
Les Jeunes Gardes socialistes du Nord-Pas-de-Calais étaient influencés par leurs camarades belges. En témoigne par exemple cette affiche pour une fête à Phalempin, municipalité socialiste du Nord. Un an après la victoire du Front populaire, la gauche de la SFIO et en particulier la jeunesse veut réaffirmer qu'elle a une visée révolutionnaire. Cette affiche et, plus généralement, le port de l’uniforme et les défilés à dimension paramilitaire des JGS suscitent une vive opposition dans la majorité du parti.
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A la même époque, la jeunesse dans la [[SFIO|SFIO]] connaissait aussi une dynamique de radicalisation vers la gauche. En particulier au sein des Jeunesses socialistes de la Seine influencées par le groupe de [[Marceau Pivert|Marceau Pivert]] et les [[Trotskystes|trotskystes]] qui y pratiquaient l’[[Entrisme|entrisme]] dans les années 1930.  
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A la même époque, la jeunesse dans la [[SFIO|SFIO]] connaissait aussi une dynamique de radicalisation vers la gauche. En particulier au sein des Jeunesses socialistes de la Seine influencées par le groupe de [[Marceau Pivert|Marceau Pivert]] et les [[Trotskystes|trotskystes]] qui y pratiquaient l’[[Entrisme|entrisme]] dans les années 1930.
    
Au début des années 1960, une majorité de jeunes socialistes allèrent rejoindre des partis tout nouvellement fondés, qui se disaient anticapitalistes et revendiquaient l’indépendance de l’Algérie&nbsp;: le [[Parti socialiste autonome|Parti socialiste autonome]] (PSA) puis le [[Parti socialiste unifié|Parti socialiste unifié]] (PSU).
 
Au début des années 1960, une majorité de jeunes socialistes allèrent rejoindre des partis tout nouvellement fondés, qui se disaient anticapitalistes et revendiquaient l’indépendance de l’Algérie&nbsp;: le [[Parti socialiste autonome|Parti socialiste autonome]] (PSA) puis le [[Parti socialiste unifié|Parti socialiste unifié]] (PSU).
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== Notes et sources ==
 
== Notes et sources ==
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<references /><br/><br/><br/><br/>
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Revue du Centre d'histoire de Science Po, [http://www.histoire-politique.fr/index.php?numero=04&rub=dossier Les jeunes, sujets et enjeux politiques (France, XXe siècle)]
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