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</center>Prenons l'exemple d'un ouvrier dont la valeur v de la force de travail est de 4 heures, qui travaille 8 heures. Il incorpore ces 8 h de travail dans les marchandises qu'il produit, tout en n'en coûtant que 4 à son patron. Son taux d'exploitation est donc&nbsp;:<center>
 
</center>Prenons l'exemple d'un ouvrier dont la valeur v de la force de travail est de 4 heures, qui travaille 8 heures. Il incorpore ces 8 h de travail dans les marchandises qu'il produit, tout en n'en coûtant que 4 à son patron. Son taux d'exploitation est donc&nbsp;:<center>
 
<math>\frac{8-4}{4} = \frac{1}{1} = 100\%</math>
 
<math>\frac{8-4}{4} = \frac{1}{1} = 100\%</math>
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</center>Toutes choses égales par ailleurs, une augmentation du taux d'exploitation engendre une augmentation du [[taux de profit]].
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==Evolution==
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==Évolution==
    
Depuis le début des années 1980, la tendance est à la hausse du taux d'exploitation dans la majorité des pays (aussi bien [[Pays impérialistes et pays dominés|impérialistes]] que dominés)<ref>Michel Husson, ''[http://hussonet.free.fr/parvainp.pdf La hausse tendancielle du taux d’exploitation]'', Inprecor n°534-535, janvier-février 2008</ref>. Les États-Unis et le Royaume-Uni font apparemment exception à cette tendance&nbsp;; mais en réalité, la tendance est comparable à celle de l'Union Européenne si on défalque les très hauts salaires<ref>Aux États-Unis, selon Ian Dew-Becker et Robert Gordon (cités par Michel Husson), les salaires des 1% de salariés les mieux payés représentent 8% du PIB.</ref>.
 
Depuis le début des années 1980, la tendance est à la hausse du taux d'exploitation dans la majorité des pays (aussi bien [[Pays impérialistes et pays dominés|impérialistes]] que dominés)<ref>Michel Husson, ''[http://hussonet.free.fr/parvainp.pdf La hausse tendancielle du taux d’exploitation]'', Inprecor n°534-535, janvier-février 2008</ref>. Les États-Unis et le Royaume-Uni font apparemment exception à cette tendance&nbsp;; mais en réalité, la tendance est comparable à celle de l'Union Européenne si on défalque les très hauts salaires<ref>Aux États-Unis, selon Ian Dew-Becker et Robert Gordon (cités par Michel Husson), les salaires des 1% de salariés les mieux payés représentent 8% du PIB.</ref>.

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