| Depuis le [[tournant néolibéral]] des années 1980, la concentration des grands média s'est fortement accélérée. Malgré la multiplicité des titres de presse et des chaînes de télévision (qui a exposé avec la télévision par satellite, la TNT...), il y a derrière un nombre de plus en plus restreint de propriétaires, et un pluralisme d'opinion qui tend plus à se réduire qu'à augmenter. | | Depuis le [[tournant néolibéral]] des années 1980, la concentration des grands média s'est fortement accélérée. Malgré la multiplicité des titres de presse et des chaînes de télévision (qui a exposé avec la télévision par satellite, la TNT...), il y a derrière un nombre de plus en plus restreint de propriétaires, et un pluralisme d'opinion qui tend plus à se réduire qu'à augmenter. |
− | Cette concentration est un cas particulier de la [[centralisation du capital]] qui s'est accrue de façon générale sur la même période, mais elle a aussi été facilitée par des dérèglementations spécifiques, notamment impulsées par l'OMC.<ref>Pierre Musso, [http://www.acrimed.org/article1166.html La déréglementation, condition à la formation des groupes multimédias multinationaux], Acrimed, juillet 2003</ref> | + | Cette concentration est un cas particulier de la [[centralisation du capital]] qui s'est accrue de façon générale sur la même période, mais elle a aussi été facilitée par des dérèglementations spécifiques, notamment impulsées par l'OMC.<ref>Pierre Musso, [http://www.acrimed.org/article1166.html La déréglementation, condition à la formation des groupes multimédias multinationaux], Acrimed, juillet 2003</ref> En France, dix milliardaires contrôlent l'essentiel des médias français.<ref>Bastamag, ''[https://basta.media/Le-pouvoir-d-influence-delirant-des-dix-milliardaires-qui-possedent-la-presse Le pouvoir d’influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse française]'', avril 2017 </ref> |