Modifications

[[File:JStalin Secretary general CCCP 1942 flipped.jpg|right|220px|Staline1942.jpg]]  

[[File:JStalin Secretary general CCCP 1942 flipped.jpg|220px|Staline en 1942|alt=|vignette]]  

'''Staline''', de son vrai nom '''Iossif Vissarionovitch Djougachvili''' (1878 - 1953), était un homme d'État et dirigeant [[Union_soviétique|soviétique]]. Par une succession d'évènements et d'alliances souterraines au sein du Parti Communiste unique russe bureaucratisé, Staline se hissera à la tête du pouvoir à la mort de [[Lénine|Lénine]]. Instrument de la contre-révolution, Staline est à l'origine des graves mesures contre-révolutionnaires que connurent l'URSS durant son règne. De par le culte de sa personne et de sa politique, il est à l'origine du stalinisme, instrument de la nomenklatura. Les marxistes révolutionnaires d'aujourd'hui condamnent unanimement les faits historiques du dictateur, mais de par son aura (notamment sa victoire face aux forces nazies), il conserve de ce fait de nombreux soutiens, qui se dénomment ''« [[marxistes-léninistes]] »'' ou plus rarement ''« stalinistes »''.{{AjoutDates|18/12/1878|05/03/1953}}

'''Staline''', de son vrai nom '''Iossif Vissarionovitch Djougachvili''' (1878-1953), était un cadre [[Parti bolchévik|bolchévik]], qui après la mort de [[Lénine]] devint le leader de l'[[Union soviétique]]. S'appuyant sur la [[Bureaucratisation du régime soviétique|bureaucratisation du régime]], il écarta puis élimina les autres « [[vieux bolchéviks]] », et développa un [[régime totalitaire]] avec un [[culte de la personnalité]] autour de [[Lénine]] et de lui-même.

 

Avant la [[Révolution russe (1917)|révolution russe de 1917]], il est un [[Comitard|cadre]] de second plan de la [[Parti bolchévik|fraction bolchévique]] du [[Parti ouvrier social-démocrate de Russie|Parti social-démocrate]]. Au lendemain de l'[[Révolution de Février|insurrection de février]], il fait partie des quelques cadres présents en Russie (non exilés) et opère une politique de rapprochement avec les [[menchéviks]], que critique frontalement Lénine lors de son [[Thèses d'avril|retour en avril]]. La [[Guerre civile russe|guerre civile]] et l'[[Intervention alliée pendant la guerre civile russe|agression des puissances impérialistes]], ainsi que les [[Terreur rouge|mesures de terreur]] prises par les bolchéviks pour garder le pouvoir, créent un climat dans lequel la démocratie des [[Soviet|soviets]] est remplacée par une dictature du parti.

 

Sous Lénine, le parti unique restait dirigé de façon relativement [[Collégialité|collégiale]] et sa direction politique n'hésitait pas à agir contre la bureaucratie. La [[Nomenklatura|bureaucratie de l'État et du parti]] aspirait elle à un minimum de stabilisation de son pouvoir, et après la mort de Lénine, elle a soutenu Staline, qui avait construit son réseau de relations, et dont la ligne faisait prendre beaucoup moins de risques au régime (notamment avec le « [[socialisme dans un seul pays]] »). Rapidement, la ligne de l'[[Internationale communiste]] a cessé d'être révolutionnaire, et sa politique (faite de nombreux zigzags) a été  dictée par les intérêts de la bureaucratie soviétique.

 

Presque tous les « [[vieux bolchéviks]] » en sont venus à critiquer la politique de Staline à un moment ou un autre, mais de façon divisée, et Staline les a progressivement écartés, puis massivement éliminés lors des [[Grandes purges]]. A ce moment-là, le pays était devenu une des dictatures les plus terribles qu'aient connu l'humanité. Les [[Premières mesures du gouvernement soviétique|avancées progressistes des premières années]] ont par ailleurs fait place sous Staline à des reculs ([[Stalinisme#Recul du f.C3.A9minisme.2C des droits LGBTI...|anti-féminisme]], [[Stalinisme#Regain du racisme|racisme]]...).

 

Au delà de l'individu, la dictature bureaucratique d'un genre nouveau qu'il a incarné a été nommée par de nombreux auteurs le ''[[stalinisme]]''. Ainsi le terme est souvent employé pour désigner le régime soviétique même après la mort de Staline, et d'autres régimes comme la Chine [[maoïste]].  

 

Les marxistes révolutionnaires d'aujourd'hui condamnent unanimement les faits historiques du dictateur, mais de par son aura (notamment sa victoire face aux forces nazies), il conserve de nombreux soutiens, qui se dénomment ''« [[marxistes-léninistes]] »'' ou plus rarement ''« stalinistes »''.{{AjoutDates|18/12/1878|05/03/1953}}

==Pseudonymes==

==Pseudonymes==