Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
aucun résumé des modifications
Ligne 15 : Ligne 15 :  
====En Allemagne====
 
====En Allemagne====
   −
Dans les années 1920 jusqu'aux années 1930, l'Allemagne est dominée par les "[[Social-démocratie|socialistes-démocrates]]", les mêmes qui écrasèrent le [[Révolution_allemande_(1918-1923)|soulèvement ouvrier à l'issue de la Grande Guerre]]. Grâce aux crédits américains, les industries se reconstruisent et le niveau de vie global augmente. Mais l'ancien Reich doit des milliards de dollars de frais et réparations aux pays victorieux. A la suite du crash boursier américain en 1930, la récession frappe le pays, et ce, d'autant plus que l'<span class="st">État</span> n'a toujours pas remboursé la dette fixée par le traité de Versailles et les accords ultérieurs. Comme toujours, ce sont les prolétaires et petits-bourgeois qui en souffre. On assiste à une paupérisation de la société civile, dû notemment aux [[Chômage|licensiements (économiques) massifs]] et à l'[[Inflation|inflation]]. Un tel contexte aurait été propice à une [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]], d'autant plus que les capitalistes avaient développées suffisamment les forces productives pour assurer du travail à tous. Mais le [[Parti_communiste_d'Allemagne|PCA]], inféodé au [[Komintern|Komintern]] stalinisé, suit une politique [[Réformiste|réformiste]], aux antipodes des idéaux prônés par [[Rosa_Luxemburg|Luxemburg]]. Les [[Communistes_révolutionnaires|communistes]], profondément divisés depuis [[Staline|Staline]], sont concurrencés par les [[Fascisme|nazis]], bien plus dynamiques et démagogues, constituant ainsi une force politique et populaire majeure. En 1933, les nazis obtiennent la majorité des sièges à l'Assemblée légale de l'époque, le Reichstag. Des partisans nazis incendient l'Assemblée, Hitler profitant de cet incident pour se faire voter les [[Dictature|pleins pouvoirs]], annihiler toute opposition, diffuser ses idées par une propagande intense et ainsi instaurer un régime totalitaire. Par la suite, les dignitaires nazis se débarasseront progressivement des milices (petites-bourgeoises) qu'ils intègreront à la police politique ou à l'Armée. L'épisode le plus marquant de cette purge est la [[Nuit_des_Longs_Couteaux|Nuit des Longs Couteaux]], où la franche modérée du pouvoir, incarnée par Rommel et les SA, sont éliminés, les sympathisants déportés ou contraints à l'exil. Hitler théorise la thèse du "territoire vital", justifiant l'invasion de l'Autriche et de la Tchécoslovaquie.<br /> L'invasion allemande de la Pologne, le 1er et 2 septembre 1939, marque le début de la guerre.
+
Dans les années 1920 jusqu'aux années 1930, l'Allemagne est dominée par les "[[Social-démocratie|socialistes-démocrates]]", les mêmes qui écrasèrent le [[Révolution_allemande_(1918-1923)|soulèvement ouvrier à l'issue de la Grande Guerre]]. Grâce aux crédits américains, les industries se reconstruisent et le niveau de vie global augmente. Mais l'ancien Reich doit des milliards de dollars de frais et réparations aux pays victorieux. A la suite du crash boursier américain en 1930, la récession frappe le pays, et ce, d'autant plus que l'<span class="st">État</span> n'a toujours pas remboursé la dette fixée par le traité de Versailles et les accords ultérieurs. Comme toujours, ce sont les prolétaires et petits-bourgeois qui en souffre. On assiste à une paupérisation de la société civile, dû notemment aux [[Chômage|licensiements (économiques) massifs]] et à l'[[Inflation|inflation]]. Un tel contexte aurait été propice à une [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]], d'autant plus que les capitalistes avaient développées suffisamment les forces productives pour assurer du travail à tous. Mais le [[Parti_communiste_d'Allemagne|PCA]], inféodé au [[Komintern|Komintern]] stalinisé, suit une politique [[Réformiste|réformiste]], aux antipodes des idéaux prônés par [[Rosa_Luxemburg|Luxemburg]]. Les [[Communistes_révolutionnaires|communistes]], profondément divisés depuis [[Staline|Staline]], sont concurrencés par les [[Fascisme|nazis]], bien plus dynamiques et démagogues, constituant ainsi une force politique et populaire majeure. En 1933, les nazis obtiennent la majorité des sièges à l'Assemblée légale de l'époque, le Reichstag. Des partisans nazis incendient l'Assemblée, Hitler profitant de cet incident pour se faire voter les [[Dictature|pleins pouvoirs]], annihiler toute opposition, diffuser ses idées par une propagande intense et ainsi instaurer un régime totalitaire. Par la suite, les dignitaires nazis se débarasseront progressivement des milices (petites-bourgeoises) qu'ils intègreront à la police politique ou à l'Armée. L'épisode le plus marquant de cette purge est la [[Nuit_des_Longs_Couteaux|Nuit des Longs Couteaux]], où la franche modérée du pouvoir, incarnée par Rommel et les SA, sont éliminés, les sympathisants déportés ou contraints à l'exil. Hitler théorise la thèse du "territoire vital", justifiant l'invasion de l'Autriche et de la Tchécoslovaquie.
 +
 
 +
L'invasion allemande de la Pologne, le 1er et 2 septembre 1939, marque le début de la guerre.
    
====En France====
 
====En France====
 
[[File:FrontPopulaireProgramme.jpg|right|321x321px|FrontPopulaireProgramme.jpg]]
 
[[File:FrontPopulaireProgramme.jpg|right|321x321px|FrontPopulaireProgramme.jpg]]
   −
En 1918, la situation de la France est analogue à celle des allemands. Le nord est dévasté par les batailles, même Paris a été fortement touché par les bombardements allemands. Mais, profitant de leur victoire, des indemnitées reversées par l'Allemagne et notemment de l'annexion de l'Alsace-Moselle, les industries et communes, pilotées temporairement par l'Etat, se reconstruiront plus vite. Cela n'empêche pas les [[Prolétariat|ouvriers]] de rester, pour la plupart, dans la [[Pauvreté|misère]], la plupart de ceux du Nord vivant dans des taudis, gagnant à peine de quoi se nourrir, se vêtir et se chauffer. Cette situation se globalise en se détériorant lorsque la France est frappée par la crise dans les années 1930. Les ligues, ces forces d'[[Extrême-droite|extrême-droite]] profitant du succès des fascistes et des nazis, profondément [[Antisémitisme|antisémites]] et [[Antiparlementarisme|antiparlementaristes]], ne cessent de gagner de l'ampleur. Le PCF, stalinisé, décide de passer un compromis avec les forces socialistes, elles-même alliées aux forces radicales (moyennes-bourgeoises)&nbsp;: le [[Front_Populaire|Front Populaire]], immense vecteur d'espoir, naît et emporte la majorité des sièges lors des élections législatives de 1936.  
+
En 1918, la situation de la France est analogue à celle des allemands. Le nord est dévasté par les batailles, même Paris a été fortement touché par les bombardements allemands. Mais, profitant de leur victoire, des indemnités reversées par l'Allemagne et notemment de l'annexion de l'Alsace-Moselle, les industries et communes, pilotées temporairement par l'Etat, se reconstruiront plus vite. Cela n'empêche pas les [[Prolétariat|ouvriers]] de rester, pour la plupart, dans la [[Pauvreté|misère]], la plupart de ceux du Nord vivant dans des taudis, gagnant à peine de quoi se nourrir, se vêtir et se chauffer. Cette situation se globalise en se détériorant lorsque la France est frappée par la crise dans les années 1930. Les ligues, ces forces d'[[Extrême-droite|extrême-droite]] profitant du succès des fascistes et des nazis, profondément [[Antisémitisme|antisémites]] et [[Antiparlementarisme|antiparlementaristes]], ne cessent de gagner de l'ampleur. Le PCF, stalinisé, décide de passer un compromis avec les forces socialistes, elles-même alliées aux forces radicales (moyennes-bourgeoises)&nbsp;: le [[Front_Populaire|Front Populaire]], immense vecteur d'espoir, naît et emporte la majorité des sièges lors des élections législatives de 1936.  
   −
Mais ce n'est pas un [[Front_unique_ouvrier|front unique ouvrier]], dans le sens où les communistes, inféodés aux bourgeois sous ordre de Staline (qui ne souhaite pas étendre la révolution, depuis longtemps consumée en URSS), suivent une ligne réformiste qui ne peut qu'aboutir à la victoire du grand capital. Bien que des mesures exemplaires soient prises par le Front Populaire (toutefois sous l'empressement des travailleurs lors des grandes grèves consécutives aux élections), comme les [[Congés_payés|congés payés]], la [[Semaine_de_quarante_heures|semaine de quarante heures]] ou encore la [[Nationalisation|nationalisation]] des industries de l'armement et des chemins de fer, cela ne suffit pas pour enrayer la [[Crise|crise]]. Le FP se déchire, les communistes, radicaux quittant l'alliance, laissant la SFIO seule. Cette dernière perd les élections législatives suivantes, récupérées par la droite tradionnelle qui ne fait qu'aggraver la crise, mais signe un "compromis" (très laxiste) avec les forces allemandes, s'attirant ainsi la sympathie de la population, redoutant une autre guerre.
+
Mais ce n'est pas un [[Front_unique_ouvrier|front unique ouvrier]], dans le sens où les communistes, inféodés aux bourgeois sous ordre de Staline (qui ne souhaite pas étendre la révolution, depuis longtemps consumée en URSS), suivent une ligne réformiste qui ne peut qu'aboutir à la victoire du grand capital. Bien que des mesures exemplaires soient prises par le Front Populaire (toutefois sous l'empressement des travailleurs lors des grandes grèves consécutives aux élections), comme les [[Congés_payés|congés payés]], la [[Semaine_de_quarante_heures|semaine de quarante heures]] ou encore la [[Nationalisation|nationalisation]] des industries de l'armement et des chemins de fer, cela ne suffit pas pour enrayer la [[Crise|crise]]. Le FP se déchire, les communistes, radicaux quittant l'alliance, laissant la [[SFIO]] seule. Cette dernière perd les élections législatives suivantes, récupérées par la [[droite]] traditionnelle qui ne fait qu'aggraver la crise, mais signe un "compromis" (très laxiste) avec les forces allemandes, s'attirant ainsi la sympathie de la population, redoutant une autre guerre.
    
====En Angleterre====
 
====En Angleterre====
Ligne 32 : Ligne 34 :  
L'[[URSS|URSS]], autarcique car isolée depuis l'échec de la révolution mondiale, n'est pas impactée par la [[Crise_économique|crise économique]]. Au contraire, ses industries, civiles comme militaires, ne cesseront de [[Croissance|se développer]], et ce, grâce aux destructions de la [[Guerre_Civile_russe|Guerre Civile]] et de la mise en place des [[Planification_économique|plans quinquennaux]]. Mais, politiquement, l'URSS est un pays aux institutions gelées. [[Staline|Staline]], s'érigeant de plus en plus comme une divinité vivante (à l'instar de l'empereur du Japon), ne tolère aucune opposition, même partielle, dirige d'innombrables purges, calomnie les dissidents révolutionnaires comme [[Léon_Trotski|Trotski]]
 
L'[[URSS|URSS]], autarcique car isolée depuis l'échec de la révolution mondiale, n'est pas impactée par la [[Crise_économique|crise économique]]. Au contraire, ses industries, civiles comme militaires, ne cesseront de [[Croissance|se développer]], et ce, grâce aux destructions de la [[Guerre_Civile_russe|Guerre Civile]] et de la mise en place des [[Planification_économique|plans quinquennaux]]. Mais, politiquement, l'URSS est un pays aux institutions gelées. [[Staline|Staline]], s'érigeant de plus en plus comme une divinité vivante (à l'instar de l'empereur du Japon), ne tolère aucune opposition, même partielle, dirige d'innombrables purges, calomnie les dissidents révolutionnaires comme [[Léon_Trotski|Trotski]]
   −
Opposé à l'idée d'une révolution mondiale et favorable à l'expansion de son empire, Staline décourage les communistes révolutionnaires de passer à l'action et les encourage, au contraire, à suivre une ligne [[Réformiste|réformiste]], respectueuse de l'[[Etat_bourgeois|État bourgeois]] et du [[Capitalisme|capitalisme]]. En 1936, Staline mène une très grande purge, se soldant par des déportations massives dans les camps de la mort (goulags) et des condamnations à morts, contre les apparetchik du système soviétique et leurs sympathisants&nbsp;: ce sont les [[Procès_de_Moscou|Grandes Purges]]. Au cours de parodies de procès, où les accusés sont contraints d'avouer des crimes imaginaires, d'anciens bolchéviks, compagnons de Lénine mais critiques (ou supposés en tant que tels), sont mis à morts, parfois sous ordre personnel de l'homme de fer. Peu avant la guerre, l'URSS signe un pacte de non-agression avec le troisième Reich. Les deux armées - nazies et rouges - démembrent, puis se partagent la Pologne (ce qui prouve, pour certains marxistes, que l'URSS était un pays impérialiste, bien que d'autres contestent cette version - voir la page [[Nature_de_l'URSS|Nature de l'URSS]]).
+
Opposé à l'idée d'une révolution mondiale et favorable à l'expansion de son empire, Staline décourage les communistes révolutionnaires de passer à l'action et les encourage, au contraire, à suivre une ligne [[Réformiste|réformiste]], respectueuse de l'[[Etat_bourgeois|État bourgeois]] et du [[Capitalisme|capitalisme]]. En 1936, Staline mène une très grande purge, se soldant par des déportations massives dans les camps de la mort (goulags) et des condamnations à morts, contre les [[apparatchiks]] du système soviétique et leurs sympathisants&nbsp;: ce sont les [[Procès_de_Moscou|Grandes Purges]]. Au cours de parodies de procès, où les accusés sont contraints d'avouer des crimes imaginaires, d'[[anciens bolchéviks]], compagnons de [[Lénine]] mais critiques (ou supposés en tant que tels), sont mis à morts, parfois sous ordre personnel de l'homme de fer. Peu avant la guerre, l'URSS signe [[Pacte germano-soviétique|un pacte de non-agression avec le troisième Reich]]. Les deux armées - nazies et rouges - démembrent, puis se partagent la Pologne (ce qui prouve, pour certains marxistes, que l'URSS était un pays [[Impérialisme soviétique|impérialiste]], bien que d'autres contestent cette version - voir la page [[Nature_de_l'URSS|Nature de l'URSS]]).
    
====Au Japon====
 
====Au Japon====
Ligne 46 : Ligne 48 :  
Peu avant l'invasion de la Pologne, les puissances occidentales "[[Démocratie_bourgeoise|démocratiques]]" signent un accord de la dernière chance avec les forces allemandes. Pour les Occidentaux, le but est d'éviter un second conflit européen, les dirigeants sachant les traumatismes d'une telle guerre, aussi bien économiques (destructions massives...) que sociaux ([[Révolution_socialiste|révolution socialiste]]...). Mais les Allemands savent qu'ils feront fi de cet accord&nbsp;: le but est de leurrer les futures forces alliées pour bénéficier de l'effet de surprise.
 
Peu avant l'invasion de la Pologne, les puissances occidentales "[[Démocratie_bourgeoise|démocratiques]]" signent un accord de la dernière chance avec les forces allemandes. Pour les Occidentaux, le but est d'éviter un second conflit européen, les dirigeants sachant les traumatismes d'une telle guerre, aussi bien économiques (destructions massives...) que sociaux ([[Révolution_socialiste|révolution socialiste]]...). Mais les Allemands savent qu'ils feront fi de cet accord&nbsp;: le but est de leurrer les futures forces alliées pour bénéficier de l'effet de surprise.
   −
Et l'invasion peut commencer&nbsp;: prétextant une agression diplomatique intolérable sur le sol même du Reich ([https://fr.wikipedia.org/wiki/Opération_Himmler incident de Gleiwitz] [sur Wikipédia]) l'Armée allemande, forte de plusieurs divisions blindées, pénètre le territoire polonais pratiquement sans résistance la nuit du 1er septembre, à 4h45 du matin. Dans le même temps, l'Armée rouge envahit la Pologne par l'Est. Largement surclassée, la Pologne est écrasée en quelques jours&nbsp;: c'est la guerre-éclair, ou ''Blitzkrieg'', mobilisant de concert les forces aériennes, lourdes et l'infanterie et jouant sur un effet de surprise.
+
Et l'invasion peut commencer&nbsp;: prétextant une agression diplomatique intolérable sur le sol même du Reich ([https://fr.wikipedia.org/wiki/Opération_Himmler incident de Gleiwitz]) l'Armée allemande, forte de plusieurs divisions blindées, pénètre le territoire polonais pratiquement sans résistance la nuit du 1er septembre, à 4h45 du matin. Dans le même temps, l'Armée rouge envahit la Pologne par l'Est. Largement surclassée, la Pologne est écrasée en quelques jours&nbsp;: c'est la guerre-éclair, ou ''Blitzkrieg'', mobilisant de concert les forces aériennes, lourdes et l'infanterie et jouant sur un effet de surprise.
    
====Drôle de guerre====
 
====Drôle de guerre====
   −
La France et le Royaume-Uni déclarent aussitôt la guerre à l'Allemagne. Ces dirigeants pensent que l'Armée allemande sera surclassée par les forces franco-britanniques. Les Français tentent alors plusieurs perçées, mais suivant une stratégie archaique directement reprise des assauts meurtriers de la Grande Guerre, ces derniers ne peuvent avancer que d'une vingtaine de kilomètres&nbsp;! De septembre 1939 à juin 1940, il n'y a aucune bataille d'ampleur. C'est la Drôle de Guerre. Les Français rechignent à attaquer, tout comme les Allemands, à tel point que certains pensent signer la paix.
+
La France et le Royaume-Uni déclarent aussitôt la guerre à l'Allemagne. Ces dirigeants pensent que l'Armée allemande sera surclassée par les forces franco-britanniques. Les Français tentent alors plusieurs percées, mais suivant une stratégie archaïque directement reprise des assauts meurtriers de la Grande Guerre, ces derniers ne peuvent avancer que d'une vingtaine de kilomètres&nbsp;! De septembre 1939 à juin 1940, il n'y a aucune bataille d'ampleur. C'est la Drôle de Guerre. Les Français rechignent à attaquer, tout comme les Allemands, à tel point que certains pensent signer la paix.
    
En réalité, les dignitaires nazis planifient l'invasion de la France et de l'Europe en réorganisant leur armée tout en sécurisant les frontières avec les Soviétiques&nbsp;: la Pologne n'était qu'un "entraînement".
 
En réalité, les dignitaires nazis planifient l'invasion de la France et de l'Europe en réorganisant leur armée tout en sécurisant les frontières avec les Soviétiques&nbsp;: la Pologne n'était qu'un "entraînement".

Menu de navigation