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« Dans la guerre qui s'engage, la France [...] sera héroïquement défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera devant l'ennemi l'''union sacrée'' et qui sont aujourd'hui fraternellement assemblés dans une même indignation contre l'agresseur et dans une même foi patriotique »
 
« Dans la guerre qui s'engage, la France [...] sera héroïquement défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera devant l'ennemi l'''union sacrée'' et qui sont aujourd'hui fraternellement assemblés dans une même indignation contre l'agresseur et dans une même foi patriotique »
 
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Et effectivement, l’ensemble des organisations syndicales et politiques de gauches ([[CGT (France)|CGT]] et [[Section_Française_de_l'Internationale_Ouvrière|SFIO]] en tête) proclamèrent le soutien à l'unité de la Nation. Cette unanimité nationale persista, mis à part quelques dissidences de gauche, jusqu’à la fin du conflit. Les principaux dirigeants basculent vers le [[Social-chauvinisme|social-chauvinisme]]&nbsp;: [[Renaudel|Renaudel]], [[Guesde|Guesde]], [[Marcel_Sembat|Sembat]], [[Édouard_Vaillant|Vaillant]]... même [[Gustave_Hervé|Hervé]], qui était auparavant le plus antinationaliste (de façon même caricaturale).
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Et effectivement, l’ensemble des organisations syndicales et politiques de gauches ([[CGT (France)|CGT]] et [[Section_Française_de_l'Internationale_Ouvrière|SFIO]] en tête) proclamèrent le soutien à l'unité de la Nation. Cette unanimité nationale persista, mis à part quelques dissidences de gauche, jusqu’à la fin du conflit. Les principaux dirigeants basculent vers le [[Social-chauvinisme|social-chauvinisme]]&nbsp;: [[Renaudel|Renaudel]], [[Guesde|Guesde]], [[Marcel_Sembat|Sembat]], [[Édouard_Vaillant|Vaillant]]... même [[Gustave_Hervé|Hervé]], qui était auparavant le plus antinationaliste (de façon même caricaturale). Le 26 août 1914, trois dirigeants socialistes entrent au gouvernement : [[Jules Guesde]], [[Marcel Sembat]] (ex [[blanquiste]]), [[Albert Thomas]]. La SFIO se retire en 1917 du gouvernement (mais ses députés continuent à voter les crédits de guerre).
    
Seule une minorité proteste dès le début contre le ralliement de la CGT : le [[w:Syndicat national des instituteurs|Syndicat des Instituteurs]], [[Alfred Rosmer|Rosmer]] de « La Bataille syndicaliste », [[Pierre Monatte|Monatte]] (qui est envoyé au front), [[Raoul Lenoir|Lenoir]], et [[Raymond Péricat|Péricat]], qui a immédiatement demandé l’insurrection contre la guerre et la grève générale.<ref>''Le Mouvement ouvrier pendant la Première Guerre mondiale'', Alfred Rosmer, Les Bons Caractères</ref> Quelques anarchistes protestent également, mais leurs principales organisations comme la [[Fédération communiste anarchiste|FCA]] sont vite neutralisées.
 
Seule une minorité proteste dès le début contre le ralliement de la CGT : le [[w:Syndicat national des instituteurs|Syndicat des Instituteurs]], [[Alfred Rosmer|Rosmer]] de « La Bataille syndicaliste », [[Pierre Monatte|Monatte]] (qui est envoyé au front), [[Raoul Lenoir|Lenoir]], et [[Raymond Péricat|Péricat]], qui a immédiatement demandé l’insurrection contre la guerre et la grève générale.<ref>''Le Mouvement ouvrier pendant la Première Guerre mondiale'', Alfred Rosmer, Les Bons Caractères</ref> Quelques anarchistes protestent également, mais leurs principales organisations comme la [[Fédération communiste anarchiste|FCA]] sont vite neutralisées.

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