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Bebel faisait campagne contre les violences des officiers sur leurs soldats.
 
Bebel faisait campagne contre les violences des officiers sur leurs soldats.
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En 1900, Bebel dénonce devant le Reichstag la répression de la [[Révolte_des_Boxers|révolte_des_Boxers]] :
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En 1900, Bebel dénonce devant le Reichstag la répression de la [[révolte des Boxers]] :
 
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''«&nbsp;Non, il ne s'agit de pas de croisade, de guerre sainte; mais d'une très ordinaire guerre de conquête... On a n'a jamais vu de campagne de vengeance aussi barbare dans les siècles derniers, et pas souvent dans l'histoire... pas même avec les Huns, pas même avec les Vandales... C'est sans comparaison avec ce que les troupes allemandes et d'autres puissances étrangères, ainsi que les troupes japonaises, ont fait en Chine...&nbsp;»''
 
''«&nbsp;Non, il ne s'agit de pas de croisade, de guerre sainte; mais d'une très ordinaire guerre de conquête... On a n'a jamais vu de campagne de vengeance aussi barbare dans les siècles derniers, et pas souvent dans l'histoire... pas même avec les Huns, pas même avec les Vandales... C'est sans comparaison avec ce que les troupes allemandes et d'autres puissances étrangères, ainsi que les troupes japonaises, ont fait en Chine...&nbsp;»''
 
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Bebel a aussi fermement condamné les massacres des peuples Herero et Namaqua dans les colonies africaines allemandes (1904). Plus généralement il combattra les théories sur la hiérarchie des races et sur la pureté des races, notamment dans le contexte des élections de 1907.<ref>Andrew Deas, ''[https://bir.brandeis.edu/bitstream/handle/10192/23234/adeas_mathesis_0509.pdf.txt Germany's Introspective Wars. Colonial and Domestic Conflict in the German Press. Discourse on Race. 1904–1907]'' (April 2009)</ref>
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Bebel a aussi fermement condamné les [[w:Génocide des Héréros et des Namas|massacres des peuples Herero et Nama]] dans les colonies africaines allemandes (1904). Plus généralement il combattra les [[Racisme|théories sur la hiérarchie et la pureté des races]], notamment dans le contexte des élections de 1907.<ref>Andrew Deas, ''[https://bir.brandeis.edu/bitstream/handle/10192/23234/adeas_mathesis_0509.pdf.txt Germany's Introspective Wars. Colonial and Domestic Conflict in the German Press. Discourse on Race. 1904–1907]'' (April 2009)</ref>
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En 1911 a lieu un vote pour élire le co-président du parti aux côtés de Bebel. [[Friedrich Ebert]], qui représente l'aile droite du parti, se présente contre [[Hugo Haase]], proche de Bebel. Il est battu de peu.
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=== Décès ===
 
August Bebel décède à 73 ans, le 13 août 1913 d'une crise cardiaque lors d'une visite dans un sanatorium à Passugg (Suisse). Il est enterré à Zürich.<ref>Carola Stern, ''Willy Brandt'', p. 7, Rowohlt Taschenbuch Verlag, 2009</ref>
 
August Bebel décède à 73 ans, le 13 août 1913 d'une crise cardiaque lors d'une visite dans un sanatorium à Passugg (Suisse). Il est enterré à Zürich.<ref>Carola Stern, ''Willy Brandt'', p. 7, Rowohlt Taschenbuch Verlag, 2009</ref>
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Peu après, le 20 septembre, [[Friedrich Ebert]] est élu co-président du parti avec [[Hugo Haase]], avec 433 voix sur 473.
    
==Postérité et hommages==
 
==Postérité et hommages==
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[[Angelica_Balabanova|Angelica Balabanova]] écrit dans ses mémoires&nbsp;:
 
[[Angelica_Balabanova|Angelica Balabanova]] écrit dans ses mémoires&nbsp;:
 
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''«&nbsp;Il avait été, avec Wilhelm Liebknecht, l’artisan de la Social-Démocratie allemande, et depuis la mort de celui-ci, il en était devenu le chef incontesté. En 1907, il n’y avait pas d’homme plus influent en Europe. (...) Aucun homme dans le mouvement révolutionnaire ouvrier d’avant-guerre ne bénéficia d’un tel prestige ni d’une telle popularité auprès des travailleurs du monde entier&nbsp;; mais l’admira­tion que l’on vouait à Bebel n’avait rien à voir avec la prosternation hystérique qui caractérise aujourd’hui le culte du «&nbsp;chef bien- aimé&nbsp;». C’était le produit d’un attachement, d’un enthousiasme et d’une amitié sincères qui ne firent jamais perdre à Bebel sa simplicité et sa modestie naturelles.&nbsp;»<ref>Angelica Balabanova, ''Ma vie de rebelle'', 1981</ref>''
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''«&nbsp;Il avait été, avec Wilhelm Liebknecht, l’artisan de la Social-Démocratie allemande, et depuis la mort de celui-ci, il en était devenu le chef incontesté. En 1907, il n’y avait pas d’homme plus influent en Europe. (...) Aucun homme dans le mouvement révolutionnaire ouvrier d’avant-guerre ne bénéficia d’un tel prestige ni d’une telle popularité auprès des travailleurs du monde entier&nbsp;; mais l’admira­tion que l’on vouait à Bebel n’avait rien à voir avec la prosternation hystérique qui caractérise aujourd’hui le culte du «&nbsp;chef bien-aimé&nbsp;». C’était le produit d’un attachement, d’un enthousiasme et d’une amitié sincères qui ne firent jamais perdre à Bebel sa simplicité et sa modestie naturelles.&nbsp;»<ref>Angelica Balabanova, ''Ma vie de rebelle'', 1981</ref>''
 
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