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Blanqui devient un jeune [[Mouvement étudiant|étudiant]] rebelle à l’affût de toutes les polémiques [[Politique|politiques]]. Il collabore au ''Courrier français'' et travaille comme précepteur. Il est de toutes les manifestations. Sténographe au ''[[w:Le Globe|Globe]],'' il observe avec une méfiance croissante les « hommes du juste milieu » qui vont tirer profit des [[Trois Glorieuses|journées révolutionnaires de juillet 1830]], auxquelles il a participé.
 
Blanqui devient un jeune [[Mouvement étudiant|étudiant]] rebelle à l’affût de toutes les polémiques [[Politique|politiques]]. Il collabore au ''Courrier français'' et travaille comme précepteur. Il est de toutes les manifestations. Sténographe au ''[[w:Le Globe|Globe]],'' il observe avec une méfiance croissante les « hommes du juste milieu » qui vont tirer profit des [[Trois Glorieuses|journées révolutionnaires de juillet 1830]], auxquelles il a participé.
      
Désormais il se consacre entièrement à l’organisation des [[Républicanisme|républicains]]. Il anime le ''Comité des Ecoles.'' Il adhère à la ''Société des Amis du Peuple'' et il connaît déjà la prison à plusieurs reprises. Il a été frappé du rôle des ouvriers parisiens en juillet 1830 et il subit l’influence de [[Raspail]] et de [[Buonarroti]]. Il est devenu [[socialiste]]. « Nous ne désirons une réforme politique que comme acheminement à une réforme sociale. »
 
Désormais il se consacre entièrement à l’organisation des [[Républicanisme|républicains]]. Il anime le ''Comité des Ecoles.'' Il adhère à la ''Société des Amis du Peuple'' et il connaît déjà la prison à plusieurs reprises. Il a été frappé du rôle des ouvriers parisiens en juillet 1830 et il subit l’influence de [[Raspail]] et de [[Buonarroti]]. Il est devenu [[socialiste]]. « Nous ne désirons une réforme politique que comme acheminement à une réforme sociale. »
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Une tentative de rapprochement entre les révolutionnaires les plus avancés eut lieu en avril 1850 avec la proclamation d'une « [[Société Universelle des Communistes Révolutionnaires]] »<ref>[[:fr:Statuts de la Société Universelle des Communistes Révolutionnaires|Statuts de la Société Universelle des Communistes Révolutionnaires]], avril 1850</ref>, signée par Marx, Engels et [[August Willich|Willich]] pour la [[Ligue des communistes]],  par un chartiste socialiste ([[George Julian Harney|Harney]]), et par deux blanquistes ([[Jules Vidil|Vidil]] et [[Louis Adam (militant)|Adam]]). Mais la tendance était au recul général des organisations de gauche dans cette période de [[contre-révolution]] post [[Printemps des peuples|1848]].
 
Une tentative de rapprochement entre les révolutionnaires les plus avancés eut lieu en avril 1850 avec la proclamation d'une « [[Société Universelle des Communistes Révolutionnaires]] »<ref>[[:fr:Statuts de la Société Universelle des Communistes Révolutionnaires|Statuts de la Société Universelle des Communistes Révolutionnaires]], avril 1850</ref>, signée par Marx, Engels et [[August Willich|Willich]] pour la [[Ligue des communistes]],  par un chartiste socialiste ([[George Julian Harney|Harney]]), et par deux blanquistes ([[Jules Vidil|Vidil]] et [[Louis Adam (militant)|Adam]]). Mais la tendance était au recul général des organisations de gauche dans cette période de [[contre-révolution]] post [[Printemps des peuples|1848]].
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Des blanquistes étaient présents dans la [[Première internationale]] jusqu'à sa dislocation. Lors de la conférence de Londres de septembre 1871, ils font front avec [[Marx]] sur la participation aux élections, contre [[Bakounine]]. Ils quittent l’Internationale au congrès de La Haye (septembre 1872) avec le sentiment d’avoir été utilisés. Les blanquistes souhaitaient que l’Internationale constitue une [[avant-garde]] pour le prolétariat révolutionnaire et qu’en son sein, le Conseil général soit une sorte d’état-major.
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Des blanquistes étaient présents dans la [[Première internationale]] jusqu'à sa dislocation.  
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Sentant la nécessité d'affaiblir l'agitation révolutionnaire, [[w:Adolphe Thiers|Thiers]] fait arrêter Blanqui peu avant le [[soulèvement du 18 mars 1871]].
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Dans le [[Conseil de la Commune|Conseil de la Commune de Paris]], les blanquistes représentent la deuxième force après les « [[jacobins]] »  ([[w:Raoul Rigault|Raoul Rigault]],[[w:Eugène Protot|Eugène Protot]], [[w:Édouard Moreau de Beauvière|Édouard Moreau de Beauvière]], [[w:Jean-Baptiste Chardon|Jean-Baptiste Chardon]], [[w:Émile Eudes|Émile Eudes]], [[w:Théophile Ferré|Théophile Ferré]], ou [[w:Gabriel Ranvier|Gabriel Ranvier]]). Les blanquistes influents dans la Commune ([[w:Raoul Rigault|Raoul Rigault]], [[w:Gustave Tridon|Gustave Tridon]], [[w:Benjamin Flotte|Benjamin Flotte]]...) attachaient une grande importance à la libération du populaire Blanqui. La Commune proposa en vain aux Versaillais un échange de Blanqui contre plusieurs otages.
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Lors de la conférence de Londres de septembre 1871, les blanquistes font front avec [[Marx]] sur la participation aux [[élections]], contre [[Bakounine]]. Ils quittent l’Internationale au congrès de La Haye (septembre 1872) avec le sentiment d’avoir été utilisés. Les blanquistes souhaitaient que l’Internationale constitue une [[avant-garde]] pour le prolétariat révolutionnaire et qu’en son sein, le Conseil général soit une sorte d’état-major.
    
== Utilisation de l'accusation de blanquisme ==
 
== Utilisation de l'accusation de blanquisme ==

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