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Un autre exemple de conflit fut lorsque le Soviet de Simbirsk (qui avait émané des comités d’usine) voulut prendre le contrôle du syndicat du textile et nommer une autre direction, au nom du fait que l'ancienne direction aurait eu des liens avec la Douma d'Etat et avaient des pratiques non démocratiques. En réaction, les ouvriers d'une usine votèrent une protestation, réaffirmant que ''«&nbsp;dans les institutions démocratiques il y a, à l’origine, l’élection&nbsp;; la nomination d’une Direction viole les principes démocratiques élémentaires [et que] c’est l’assemblée qui contrôle la Direction, (...) tout autre contrôle est une gifle à l’assemblée&nbsp;»''.<ref name="Ferro" />
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Un autre exemple de conflit fut lorsque le Soviet de Simbirsk (qui avait émané des comités d’usine) voulut prendre le contrôle du syndicat du textile et nommer une autre direction, au nom du fait que l'ancienne direction aurait eu des liens avec la Douma d'État et avaient des pratiques non démocratiques. En réaction, les ouvriers d'une usine votèrent une protestation, réaffirmant que ''«&nbsp;dans les institutions démocratiques il y a, à l’origine, l’élection&nbsp;; la nomination d’une Direction viole les principes démocratiques élémentaires [et que] c’est l’assemblée qui contrôle la Direction, (...) tout autre contrôle est une gifle à l’assemblée&nbsp;»''.<ref name="Ferro" />
    
L’anarcho-syndicaliste [[Voline|Voline]] souligne : ''« quant au syndicalisme, aucun mouvement ouvrier n’ayant existé en Russie avant la Révolution de 1917, la conception syndicaliste – quelques intellectuels érudits mis à part – y était totalement inconnue (…) cette forme russe d’une organisation ouvrière, le "Soviet", fut hâtivement trouvée en 1905 et reprise en 1917, justement à cause de l’absence de l’idée et du mouvement syndicalistes »''. Voline ajoute que ''« sans aucun doute, si le mécanisme syndical avait existé, c’est lui qui aurait pris en mains le mouvement ouvrier. »<ref>Voline, ''La révolution inconnue'', 1947</ref>''
 
L’anarcho-syndicaliste [[Voline|Voline]] souligne : ''« quant au syndicalisme, aucun mouvement ouvrier n’ayant existé en Russie avant la Révolution de 1917, la conception syndicaliste – quelques intellectuels érudits mis à part – y était totalement inconnue (…) cette forme russe d’une organisation ouvrière, le "Soviet", fut hâtivement trouvée en 1905 et reprise en 1917, justement à cause de l’absence de l’idée et du mouvement syndicalistes »''. Voline ajoute que ''« sans aucun doute, si le mécanisme syndical avait existé, c’est lui qui aurait pris en mains le mouvement ouvrier. »<ref>Voline, ''La révolution inconnue'', 1947</ref>''
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==Les syndicats sous le pouvoir bolchévik==
 
==Les syndicats sous le pouvoir bolchévik==
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===Etat et syndicats contre comités d'usine===
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===État et syndicats contre comités d'usine===
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Le pouvoir bolchévik tente dès le lendemain d'Octobre de centraliser la prise de décision en matière économique. Malgré des premières mesures comme le [[Décret_sur_le_contrôle_ouvrier|décret sur le contrôle ouvrier]], par lequel Lénine en particulier souhaite encourager la participation ouvrière, les bolchéviks ont vite considéré que puisque le nouveau régime était l’expression de la volonté générale de la classe ouvrière, les syndicats devaient être subordonnés aux organes centraux ([[Vesenkha|Vesenkha]], commissariat du peuple au Travail...) de l'[[Etat_ouvrier|Etat ouvrier]].
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Le pouvoir bolchévik tente dès le lendemain d'Octobre de centraliser la prise de décision en matière économique. Malgré des premières mesures comme le [[Décret_sur_le_contrôle_ouvrier|décret sur le contrôle ouvrier]], par lequel Lénine en particulier souhaite encourager la participation ouvrière, les bolchéviks ont vite considéré que puisque le nouveau régime était l’expression de la volonté générale de la classe ouvrière, les syndicats devaient être subordonnés aux organes centraux ([[Vesenkha|Vesenkha]], commissariat du peuple au Travail...) de l'[[Etat_ouvrier|État ouvrier]].
    
[[Solomon Losovski|Losovski]], un syndicaliste bolchevik, estimait que  ''« les  activités  des  organes  de  base  du  contrôle doivent  respecter  les  limites  établies  par  les directives du Conseil panrusse du contrôle ouvrier. Nous devons le dire clairement et catégoriquement,afin que les ouvriers, dans chaque entreprise, ne croient pas que l'entreprise leur appartient »''.<ref>A. Lozovsky, ''Rabochii Kontrol [Le Contrôle ouvrier]'',  Éditions Socialistes, Pétrograd, 1918, p. 10</ref>
 
[[Solomon Losovski|Losovski]], un syndicaliste bolchevik, estimait que  ''« les  activités  des  organes  de  base  du  contrôle doivent  respecter  les  limites  établies  par  les directives du Conseil panrusse du contrôle ouvrier. Nous devons le dire clairement et catégoriquement,afin que les ouvriers, dans chaque entreprise, ne croient pas que l'entreprise leur appartient »''.<ref>A. Lozovsky, ''Rabochii Kontrol [Le Contrôle ouvrier]'',  Éditions Socialistes, Pétrograd, 1918, p. 10</ref>
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La priorité des bolchéviks fut d'abord de canaliser les initiatives des comités d'usine, et ils s'appuyèrent pour cela sur les syndicats, devenus, selon l'historien Edward Hallett Carr,  ''« des  champions  inattendus  de  l'ordre,  de  la  discipline  et  de  la  direction  centralisée  de  la  production »''<ref>E. H. Carr,  The Bolshevik Revolution,  1917-1923,  Penguin  éd., vol. 2</ref>. D'autant plus que les syndicats étaient fortement politisés et ont fait barrage aux premières tentatives de l'Etat de les restreindre à la ''«&nbsp;sphère économique&nbsp;»''. Ainsi le 20 décembre 1917, les syndicats refusent d’être écartés des problèmes politiques du prolétariat.
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La priorité des bolchéviks fut d'abord de canaliser les initiatives des comités d'usine, et ils s'appuyèrent pour cela sur les syndicats, devenus, selon l'historien Edward Hallett Carr,  ''« des  champions  inattendus  de  l'ordre,  de  la  discipline  et  de  la  direction  centralisée  de  la  production »''<ref>E. H. Carr,  The Bolshevik Revolution,  1917-1923,  Penguin  éd., vol. 2</ref>. D'autant plus que les syndicats étaient fortement politisés et ont fait barrage aux premières tentatives de l'État de les restreindre à la ''«&nbsp;sphère économique&nbsp;»''. Ainsi le 20 décembre 1917, les syndicats refusent d’être écartés des problèmes politiques du prolétariat.
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Un exemple des conflits entre comités d'usine et organes supérieurs était la socialisation spontanée mise en place dans certaines usines, alors que l'Etat bolchévik chercha d'abord à rassurer les investisseurs potentiels. La direction syndicale s’associait aux décisions prises par le gouvernement qui sélectionnait les types d’entreprise à nationaliser ou non, la forme de la direction (prônant une direction unipersonelle et non [[Principe_de_collégialité|collégiale]]). En échange elle pouvait s’appuyer sur la loi qui déclarait obligatoires les décisions de la direction syndicale, mettant hors la loi les syndicats particuliers qui n’obéissaient pas.
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Un exemple des conflits entre comités d'usine et organes supérieurs était la socialisation spontanée mise en place dans certaines usines, alors que l'État bolchévik chercha d'abord à rassurer les investisseurs potentiels. La direction syndicale s’associait aux décisions prises par le gouvernement qui sélectionnait les types d’entreprise à nationaliser ou non, la forme de la direction (prônant une direction unipersonelle et non [[Principe_de_collégialité|collégiale]]). En échange elle pouvait s’appuyer sur la loi qui déclarait obligatoires les décisions de la direction syndicale, mettant hors la loi les syndicats particuliers qui n’obéissaient pas.
    
Le 28 novembre 1917 se réunit le '''Conseil pan-russe du [[Contrôle_ouvrier|contrôle ouvrier]]''', qui décide de subordonner les [[Comités_d'usine|comités d'usine]] aux syndicats.
 
Le 28 novembre 1917 se réunit le '''Conseil pan-russe du [[Contrôle_ouvrier|contrôle ouvrier]]''', qui décide de subordonner les [[Comités_d'usine|comités d'usine]] aux syndicats.
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« Les syndicats devront se charger du lourd fardeau de l'organisation de la production et du redressement des forces économiques détruites du pays. Leurs tâches les plus urgentes, c'est leur participation énergique à tous les organes centraux de régulation de la production, l'organisation du contrôle ouvrier (sic !), le recensement et la distribution de la force de travail, l'organisation des échanges entre la ville et la campagne (...) — la lutte contre le sabotage et la mise en vigueur des dispositions sur le travail obligatoire (...). En se développant, les syndicats devront, dans le processus de l'actuelle révolution socialiste, devenir des organes de pouvoir socialiste, et comme tels, devront travailler en coordonnant — et subordonnant — leur activité à celle d'autres organes en vue de mettre en pratique les nouveaux principes (...) Le Congrès est convaincu qu'en conséquence, pendant ce processus, les syndicats se transformeront inévitablement en organes de l'État socialiste. La participation à la vie syndicale, doit être pour tous les membres de la population employés dans l'industrie, un devoir vis-à-vis de l'État ».
 
« Les syndicats devront se charger du lourd fardeau de l'organisation de la production et du redressement des forces économiques détruites du pays. Leurs tâches les plus urgentes, c'est leur participation énergique à tous les organes centraux de régulation de la production, l'organisation du contrôle ouvrier (sic !), le recensement et la distribution de la force de travail, l'organisation des échanges entre la ville et la campagne (...) — la lutte contre le sabotage et la mise en vigueur des dispositions sur le travail obligatoire (...). En se développant, les syndicats devront, dans le processus de l'actuelle révolution socialiste, devenir des organes de pouvoir socialiste, et comme tels, devront travailler en coordonnant — et subordonnant — leur activité à celle d'autres organes en vue de mettre en pratique les nouveaux principes (...) Le Congrès est convaincu qu'en conséquence, pendant ce processus, les syndicats se transformeront inévitablement en organes de l'État socialiste. La participation à la vie syndicale, doit être pour tous les membres de la population employés dans l'industrie, un devoir vis-à-vis de l'État ».
 
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[[Mikhaïl Tomski|Tomski]] abondait dans ce sens en avançant que les ''« intérêts particuliers de groupes de travailleurs devaient être subordonnés aux intérêts de la classe toute entière »''. Zinoviev affirmait que le soutien au droit de grève contre un Etat ouvrier ne pouvait être que le soutien aux saboteurs. [[David Riazanov|Riazanov]] répliquait ''« qu'aussi longtemps que la révolution sociale commencée ici n'aura pas fusionné avec la révolution sociale en Europe et dans le monde entier (...) le prolétariat russe (...) doit être sur ses gardes et ne doit pas renoncer à une seule de ses armes (...), il doit maintenir son organisation syndicale »''. [[Tsyperovitch]], un important syndicaliste bolchevik, proposa que le Congrès ratifie le droit des syndicats de continuer à avoir recours à la grève pour la défense de leurs membres. Une résolution dans ce sens fut cependant repoussée.
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[[Mikhaïl Tomski|Tomski]] abondait dans ce sens en avançant que les ''« intérêts particuliers de groupes de travailleurs devaient être subordonnés aux intérêts de la classe toute entière »''. Zinoviev affirmait que le soutien au droit de grève contre un État ouvrier ne pouvait être que le soutien aux saboteurs. [[David Riazanov|Riazanov]] répliquait ''« qu'aussi longtemps que la révolution sociale commencée ici n'aura pas fusionné avec la révolution sociale en Europe et dans le monde entier (...) le prolétariat russe (...) doit être sur ses gardes et ne doit pas renoncer à une seule de ses armes (...), il doit maintenir son organisation syndicale »''. [[Tsyperovitch]], un important syndicaliste bolchevik, proposa que le Congrès ratifie le droit des syndicats de continuer à avoir recours à la grève pour la défense de leurs membres. Une résolution dans ce sens fut cependant repoussée.
    
Le '''3 avril 1918''', le  Conseil  Central  des  Syndicats  publia  son  premier  rapport  détaillé  sur  la  fonction  du  syndicat face  aux  problèmes  de  la  «  discipline  dans  le  travail  »  et  de  «  l'émulation  ».<ref>Narodnoye khozyaistro, N° 2, 1918, p. 38.</ref>  Les  syndicats  ''«  ne devaient  épargner  aucun  effort  pour  accroître  la  productivité  du  travail,  ils  devaient  créer  par conséquent  dans  les  usines  et  les  ateliers  les  bases  indispensables  au  travail  discipliné  »''.  Chaque syndicat devait établir une commission  ''« pour fixer les normes de productivité pour chaque secteur et chaque  catégorie  de  travailleurs  »''.  L'utilisation  du  travail  aux pièces  ''«  pour  élever la productivité du travail  »''  était  admise.  On  affirmait  que  ''«  les  primes  de  productivité,  lorsque  la  norme  établie  était dépassée,  pouvaient,  dans  certaines  limites,  être  une  mesure  utile  pour  élever  la  productivité  sans épuiser  le  travailleur  »''.  Enfin,  si  ''«  des  groupes  isolés  de  travailleurs  »''  refusaient  de  se  soumettre à  la discipline  syndicale,  ils  pourraient  en  dernier  ressort  être  expulsés  du  syndicat  ''«  avec  toutes  les conséquences qui en découlent »''.
 
Le '''3 avril 1918''', le  Conseil  Central  des  Syndicats  publia  son  premier  rapport  détaillé  sur  la  fonction  du  syndicat face  aux  problèmes  de  la  «  discipline  dans  le  travail  »  et  de  «  l'émulation  ».<ref>Narodnoye khozyaistro, N° 2, 1918, p. 38.</ref>  Les  syndicats  ''«  ne devaient  épargner  aucun  effort  pour  accroître  la  productivité  du  travail,  ils  devaient  créer  par conséquent  dans  les  usines  et  les  ateliers  les  bases  indispensables  au  travail  discipliné  »''.  Chaque syndicat devait établir une commission  ''« pour fixer les normes de productivité pour chaque secteur et chaque  catégorie  de  travailleurs  »''.  L'utilisation  du  travail  aux pièces  ''«  pour  élever la productivité du travail  »''  était  admise.  On  affirmait  que  ''«  les  primes  de  productivité,  lorsque  la  norme  établie  était dépassée,  pouvaient,  dans  certaines  limites,  être  une  mesure  utile  pour  élever  la  productivité  sans épuiser  le  travailleur  »''.  Enfin,  si  ''«  des  groupes  isolés  de  travailleurs  »''  refusaient  de  se  soumettre à  la discipline  syndicale,  ils  pourraient  en  dernier  ressort  être  expulsés  du  syndicat  ''«  avec  toutes  les conséquences qui en découlent »''.
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Au milieu de 1920, le pays fait face à une crise très grave, qui se manifeste notamment dans les transports ferroviaires. Des ingénieurs prévoyaient que d'ici quelques mois, plus une seule voie de chemin de fer ne serait en état de marche. La direction bolchévique fit appel à Trotski, qui répondit d'abord qu'il ne connaissait rien aux chemins de fer. Par l'intermédiaire de ce qui devint le fameux ordre 1042, Trotski plaça les chemins de fer et les cheminots sous la loi martiale et assura la remise en état des chemins de fer avant la date limite prévue. Cette expérience conduisit à sa proposition d'une «&nbsp;remise en ordre&nbsp;» des syndicats.
 
Au milieu de 1920, le pays fait face à une crise très grave, qui se manifeste notamment dans les transports ferroviaires. Des ingénieurs prévoyaient que d'ici quelques mois, plus une seule voie de chemin de fer ne serait en état de marche. La direction bolchévique fit appel à Trotski, qui répondit d'abord qu'il ne connaissait rien aux chemins de fer. Par l'intermédiaire de ce qui devint le fameux ordre 1042, Trotski plaça les chemins de fer et les cheminots sous la loi martiale et assura la remise en état des chemins de fer avant la date limite prévue. Cette expérience conduisit à sa proposition d'une «&nbsp;remise en ordre&nbsp;» des syndicats.
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La pénurie de spécialistes était un des facteurs les plus graves de désorganisation de l'industrie. L'Etat soviétique recensait les spécialistes et les ouvriers qualifiés, et les obligeait (sauf autorisation expresse) à travailler sur un poste exploitant au mieux leur spécialisation. [[Bertrand_Russel|Bertrand Russel]], qui s'est rendu en Russie en 1920 et qui est très critique du bolchévisme, justifie ces mesures&nbsp;:
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La pénurie de spécialistes était un des facteurs les plus graves de désorganisation de l'industrie. L'État soviétique recensait les spécialistes et les ouvriers qualifiés, et les obligeait (sauf autorisation expresse) à travailler sur un poste exploitant au mieux leur spécialisation. [[Bertrand_Russel|Bertrand Russel]], qui s'est rendu en Russie en 1920 et qui est très critique du bolchévisme, justifie ces mesures&nbsp;:
 
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''«&nbsp;Il est évident que par de telles mesures les bolcheviques ont été contraints de s’éloigner pas mal de l’idéal qui inspira la révolution à ses débuts. Mais la situation est si désespérée que l’on ne pourrait les blâmer si leurs mesures aboutissaient. Dans un naufrage, tous les bras doivent être utilisés, et il serait ridicule de prêcher la liberté individuelle.&nbsp;»''<ref name="Russel1920">Bertrand Russell, [https://bibdig.biblioteca.unesp.br/bitstream/handle/10/6534/la-pratique-et-la-theorie-du-bolchevisme.pdf ''Pratique et théorie du bolchevisme''], 1920</ref>
 
''«&nbsp;Il est évident que par de telles mesures les bolcheviques ont été contraints de s’éloigner pas mal de l’idéal qui inspira la révolution à ses débuts. Mais la situation est si désespérée que l’on ne pourrait les blâmer si leurs mesures aboutissaient. Dans un naufrage, tous les bras doivent être utilisés, et il serait ridicule de prêcher la liberté individuelle.&nbsp;»''<ref name="Russel1920">Bertrand Russell, [https://bibdig.biblioteca.unesp.br/bitstream/handle/10/6534/la-pratique-et-la-theorie-du-bolchevisme.pdf ''Pratique et théorie du bolchevisme''], 1920</ref>

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