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Ainsi, Kautsky renvoie la révolution socialiste à plus tard&nbsp;:
 
Ainsi, Kautsky renvoie la révolution socialiste à plus tard&nbsp;:
<blockquote>«&nbsp;La fédération d'Etats plutôt que l'Etat multinational ou l'État colonial&nbsp;: telle est la forme des empires requise par le capitalisme pour atteindre sa forme la plus élevée, dans laquelle le prolétariat s’emparera du pouvoir.&nbsp;»<span><ref>Kautsky in https://camtrotskyreadinggroup.files.wordpress.com/2010/12/leon-trotsky-nation-economy-1915.pdf</ref></span></blockquote>  
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<blockquote>«&nbsp;La fédération d'Etats plutôt que l'État multinational ou l'État colonial&nbsp;: telle est la forme des empires requise par le capitalisme pour atteindre sa forme la plus élevée, dans laquelle le prolétariat s’emparera du pouvoir.&nbsp;»<span><ref>Kautsky in https://camtrotskyreadinggroup.files.wordpress.com/2010/12/leon-trotsky-nation-economy-1915.pdf</ref></span></blockquote>  
 
Il faut noter que [[Jean_Jaurès|Jean Jaurès]] a suivi une évolution similaire à celle de Kautsky. En 1895 il proclamait que «&nbsp;le ''capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage''&nbsp;». En 1911, dans un discours à l’Assemblée<span><ref>Jean Jaurès, Discours à l’Assemblée du [http://books.google.fr/books?id=5wMtBAAAQBAJ&pg=PT111&lpg=PT111&dq=internationalisme+croissant+des+affaires,+les+int%C3%A9r%C3%AAts+de+tous+les+peuples+sont+%C3%A0+ce+point+enchev%C3%AAtr%C3%A9s&source=bl&ots=8zQx_Qv9P3&sig=nzK-2YFS5uoJM5BtXUbU5nd0aAw&hl=fr&sa=X&ei=DT0tVMuaKoTiaoukgLgO&ved=0CCMQ6AEwAA#v=onepage&q=internationalisme%20croissant%20des%20affaires,%20les%20int%C3%A9r%C3%AAts%20de%20tous%20les%20peuples%20sont%20%C3%A0%20ce%20point%20enchev%C3%AAtr%C3%A9s&f=false 13 janvier 1911] et du [http://blogs.mediapart.fr/blog/catherine-chabrun/111113/jean-jaures-les-forces-de-paix 20 novembre 1911]</ref></span>, il déclare&nbsp;: «&nbsp;''Avec l'internationalisme croissant des affaires, les intérêts de tous les peuples sont à ce point enchevêtrés qu'un désastre de l'un est un désastre pour tous&nbsp;»''. Il vantait les vertus pacifistes de «&nbsp;''trois forces''&nbsp;»: l’internationalisme ouvrier, les États-Unis, et le «&nbsp;''capitalisme moderne''&nbsp;». Il entendait par ce dernier la dématérialisation du capital (capital par action) qui permettait une plus grande mobilité, un plus grand «&nbsp;enchevêtrement&nbsp;» des intérêts. Il disait que la fin de la domination des propriétaires fonciers entraînerait la fin de la motivation des conquêtes territoriales, concluant&nbsp;: ''«&nbsp;Ce que je vous dis là, c'est le résumé affaibli de l'œuvre magistrale que publiait, il y a quelques mois, un disciple de Marx, Hilferding, dans une œuvre de premier ordre sur le capital et la finance. ''A l’inverse de [[Luxemburg|Luxemburg]], il voyait dans l’internationalisation du capitalisme (« ''par-dessus les frontières des douanes travaillent les grandes coopérations du capitalisme industriel et financier ''») un point d’appui pour garantir la paix. Il pensait aussi que « l’Allemagne » et « l’Angleterre » n’avaient aucun intérêt militaire et économique à la guerre.
 
Il faut noter que [[Jean_Jaurès|Jean Jaurès]] a suivi une évolution similaire à celle de Kautsky. En 1895 il proclamait que «&nbsp;le ''capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage''&nbsp;». En 1911, dans un discours à l’Assemblée<span><ref>Jean Jaurès, Discours à l’Assemblée du [http://books.google.fr/books?id=5wMtBAAAQBAJ&pg=PT111&lpg=PT111&dq=internationalisme+croissant+des+affaires,+les+int%C3%A9r%C3%AAts+de+tous+les+peuples+sont+%C3%A0+ce+point+enchev%C3%AAtr%C3%A9s&source=bl&ots=8zQx_Qv9P3&sig=nzK-2YFS5uoJM5BtXUbU5nd0aAw&hl=fr&sa=X&ei=DT0tVMuaKoTiaoukgLgO&ved=0CCMQ6AEwAA#v=onepage&q=internationalisme%20croissant%20des%20affaires,%20les%20int%C3%A9r%C3%AAts%20de%20tous%20les%20peuples%20sont%20%C3%A0%20ce%20point%20enchev%C3%AAtr%C3%A9s&f=false 13 janvier 1911] et du [http://blogs.mediapart.fr/blog/catherine-chabrun/111113/jean-jaures-les-forces-de-paix 20 novembre 1911]</ref></span>, il déclare&nbsp;: «&nbsp;''Avec l'internationalisme croissant des affaires, les intérêts de tous les peuples sont à ce point enchevêtrés qu'un désastre de l'un est un désastre pour tous&nbsp;»''. Il vantait les vertus pacifistes de «&nbsp;''trois forces''&nbsp;»: l’internationalisme ouvrier, les États-Unis, et le «&nbsp;''capitalisme moderne''&nbsp;». Il entendait par ce dernier la dématérialisation du capital (capital par action) qui permettait une plus grande mobilité, un plus grand «&nbsp;enchevêtrement&nbsp;» des intérêts. Il disait que la fin de la domination des propriétaires fonciers entraînerait la fin de la motivation des conquêtes territoriales, concluant&nbsp;: ''«&nbsp;Ce que je vous dis là, c'est le résumé affaibli de l'œuvre magistrale que publiait, il y a quelques mois, un disciple de Marx, Hilferding, dans une œuvre de premier ordre sur le capital et la finance. ''A l’inverse de [[Luxemburg|Luxemburg]], il voyait dans l’internationalisation du capitalisme (« ''par-dessus les frontières des douanes travaillent les grandes coopérations du capitalisme industriel et financier ''») un point d’appui pour garantir la paix. Il pensait aussi que « l’Allemagne » et « l’Angleterre » n’avaient aucun intérêt militaire et économique à la guerre.
  

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