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D'autre part, il discute avec les jeunes communistes de Linz. Ce travail de « noyautage » lui vaut la haine des bureaucrates staliniens, qui lui tendent en janvier 1947 un guet-apens a la ligne de démarcation americano-russe. Karl est kidnappé et deporté en Siberie, après avoir été condamne a quinze ans de travaux forcés pour « activité anti-soviétique ». A Kolyma, il peine dans les mines d'or pendant cinq ans. Il fait une tentative de suicide en sautant dans une fosse. Pendant trois mois, il est hospitalise et il revient avec une profonde cicatrice au crâne. En 1952, il est transféré dans la prison d'Irkutsk où il apprend la langue russe, grâce a l'aide de vieux prisonniers oppositionnels.
 
D'autre part, il discute avec les jeunes communistes de Linz. Ce travail de « noyautage » lui vaut la haine des bureaucrates staliniens, qui lui tendent en janvier 1947 un guet-apens a la ligne de démarcation americano-russe. Karl est kidnappé et deporté en Siberie, après avoir été condamne a quinze ans de travaux forcés pour « activité anti-soviétique ». A Kolyma, il peine dans les mines d'or pendant cinq ans. Il fait une tentative de suicide en sautant dans une fosse. Pendant trois mois, il est hospitalise et il revient avec une profonde cicatrice au crâne. En 1952, il est transféré dans la prison d'Irkutsk où il apprend la langue russe, grâce a l'aide de vieux prisonniers oppositionnels.
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Apres la mort de Staline, et a la suite du traite d'Etat avec l'Autriche, Karl est amnistie en juin 1955 et retrouve son pays. Immédiatement, il reprend le contact avec ses camarades en Autriche et en France. A plusieurs reprises, il prend la parole et prépare un livre - ses mémoires de Sibérie.
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Apres la mort de Staline, et a la suite du traite d'État avec l'Autriche, Karl est amnistie en juin 1955 et retrouve son pays. Immédiatement, il reprend le contact avec ses camarades en Autriche et en France. A plusieurs reprises, il prend la parole et prépare un livre - ses mémoires de Sibérie.
    
En mars 1963, il s’écroule en pleine rue. Un seul témoin : un camarade aveugle auquel Karl servait de guide a travers la neige de Vienne. II meurt a l'age de quarante-cinq ans, un an après la mort de sa mère.
 
En mars 1963, il s’écroule en pleine rue. Un seul témoin : un camarade aveugle auquel Karl servait de guide a travers la neige de Vienne. II meurt a l'age de quarante-cinq ans, un an après la mort de sa mère.

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