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Sur les 88 élus de l’assemblée communale, 25 sont des ouvriers et 38 membres de l’Internationale. Ils vont jouer un rôle prépondérant à la tête des services publics comme [[Zéphirin Camélinat|Camélinat]] à la monnaie, [[Albert Theisz|Theisz]] à la poste, et [[Léo Frankel|Frankel]] qui devient de facto le premier ministre du Travail. Les Internationalistes sont actifs dans la Garde nationale, les [[Club politique|clubs]], les comités de l’Union des femmes, les chambres syndicales. Ils sont très majoritairement du côté de la minorité au sein de la Commune qui refuse la création du [[Comité de salut public (1871)|Comité de salut public]].  
 
Sur les 88 élus de l’assemblée communale, 25 sont des ouvriers et 38 membres de l’Internationale. Ils vont jouer un rôle prépondérant à la tête des services publics comme [[Zéphirin Camélinat|Camélinat]] à la monnaie, [[Albert Theisz|Theisz]] à la poste, et [[Léo Frankel|Frankel]] qui devient de facto le premier ministre du Travail. Les Internationalistes sont actifs dans la Garde nationale, les [[Club politique|clubs]], les comités de l’Union des femmes, les chambres syndicales. Ils sont très majoritairement du côté de la minorité au sein de la Commune qui refuse la création du [[Comité de salut public (1871)|Comité de salut public]].  
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Nombre d’Internationalistes sont tués lors de la [[Semaine sanglante|répression sanglante]] qui suit la défaite. De très nombreux militants de l’AIT sont exécutés, de nombreux survivants condamnés à l’exil. [[w:Adolphe Thiers|Thiers]] interdit l'AIT en France, et demande à [[w:William Ewart Gladstone|Gladstone]], premier ministre anglais, de faire de même. Il s'agit du premier échange diplomatique au sujet d'une organisation ouvrière.
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Nombre d’Internationalistes sont tués lors de la [[Semaine sanglante|répression sanglante]] qui suit la défaite. De très nombreux militants de l’AIT sont exécutés, de nombreux survivants condamnés à l’exil. [[w:Adolphe Thiers|Thiers]] interdit l'AIT en France, et demande à [[w:William Ewart Gladstone|Gladstone]], premier ministre anglais, de faire de même. Il s'agit du premier échange diplomatique au sujet d'une organisation ouvrière. De même, le [[w:Pape Pie IX|pape Pie IX]] déclara au gouvernement suisse que c'était une erreur de tolérer « cette secte internationale qui voudrait traiter toute l'Europe comme elle a traité Paris. Ces messieurs […] sont à craindre, car ils travaillent au nom des ennemis éternels de Dieu et des hommes ».<ref>Institute of Marxism-Leninism of the C.C., C.P.S.U. (Ed.). (1968). The General Council of the First International 1871–1872: Minutes. Progress. p. 460</ref>
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Au lendemain de la Commune, Bakounine fait encore cause commune avec Marx contre les attaques de [[Mazzini|Mazzini]].
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[[Giuseppe Mazzini]], qui avait été proche un temps de l'AIT, considérait maintenant que les principes de l'Internationale étaient devenus ceux du « reniement de Dieu, […] de la patrie, […] et de toute propriété individuelle ». Bakounine fit cause commune avec Marx contre ses attaques.
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La critique de la Commune de Paris s'est même étendue à des sections du mouvement ouvrier. Suite à la publication de La Guerre civile en France, le dirigeant syndical [[George Odger|Odger]] et le vieux chartiste [[Benjamin Lucraft|Lucraft]] ont démissionné de l'AIT, pliant sous la pression de la campagne de presse hostile.  
    
===La Conférence de Londres (1871)===
 
===La Conférence de Londres (1871)===

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