Les PDG et actionnaires des groupes de presse ne contrôlent pas méticuleusement chaque article édité par les milliers de journalistes, pour façonner « la vérité ». De manière générale, le problème avec la presse bourgeoise ne vient pas de fausses informations. Au contraire même : un fait a plus de probabilité d’être vrai s’il est diffusé par un média ayant pignon sur rue que s’il est proclamé sur un « média alternatif » peu connu. Tout simplement parce que les rédactions des grands médias ont plus de moyens pour recouper les informations, et ont beaucoup à perdre (en audience en particulier) si elles perdent en crédibilité. A l'inverse, les gens qui diffusent dans des médias peu connus sont souvent des bénévoles, certes libres de toute pression patronale, mais aussi libres de rediffuser massivement les moindres rumeurs sans avoir à rendre compte à personne. | Les PDG et actionnaires des groupes de presse ne contrôlent pas méticuleusement chaque article édité par les milliers de journalistes, pour façonner « la vérité ». De manière générale, le problème avec la presse bourgeoise ne vient pas de fausses informations. Au contraire même : un fait a plus de probabilité d’être vrai s’il est diffusé par un média ayant pignon sur rue que s’il est proclamé sur un « média alternatif » peu connu. Tout simplement parce que les rédactions des grands médias ont plus de moyens pour recouper les informations, et ont beaucoup à perdre (en audience en particulier) si elles perdent en crédibilité. A l'inverse, les gens qui diffusent dans des médias peu connus sont souvent des bénévoles, certes libres de toute pression patronale, mais aussi libres de rediffuser massivement les moindres rumeurs sans avoir à rendre compte à personne. |