− | En 2018, Fabien Roussel est élu Secrétaire national du PCF. Avec lui viennent de grands changements. Le logo est changé, et le PCF sort de l'union avec Mélenchon. Le 13 décembre 2018, Cécile Cukierman et Ian Brossat sont nommés porte-paroles du parti. | + | En 2018, Fabien Roussel est élu Secrétaire national du PCF. Avec lui viennent de grands changements. Le logo est changé, et le PCF sort de l'union avec Mélenchon après 11ans de collaboration commune. Le 13 décembre 2018, Cécile Cukierman et Ian Brossat sont nommés porte-paroles du parti. |
| Le [[capitalisme]] en France, celui notamment qui a poussé à l'industrialisation à la fin du 19ème, au début du 20ème, a certainement permis des progrès dans le pays. Mais en même temps, il a provoqué beaucoup d'exploitation et de souffrance pour les Français. Aujourd'hui, au 21ème siècle, quand on voit qu'il faut sauver le climat, sauver la planète, et bien nous disons qu'il est urgent de sortir de ce système dont la seule logique, c'est la course aux profits, c'est l'argent à tout prix. Et bien nous, nous disons qu'il faut mettre l'être humain, et la planète, au coeur de toutes les logiques politiques. Ça repose sur deux principes, deux : c'est, bien sûr, mieux répartir les richesses, [...] c'est l'ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune), c'est tout ça ; mais nous, nous disons autre chose : c'est que les richesses il faut les produire autrement, et ça c'est fondamental. Parce que justement, au nom des urgences sociales, au nom des urgences climatiques, nous ne pouvons plus produire de la même manière, il faut respecter le vivant, il faut respecter l'être humain, il faut respecter la biodiversité, il faut respecter les ressources naturelles, donc nous voulons produire autrement, et pour ça, nous voulons se réapproprier les moyens de production, on veut donner des pouvoirs, de nouveaux pouvoirs, aux salariés dans les entreprises. | | Le [[capitalisme]] en France, celui notamment qui a poussé à l'industrialisation à la fin du 19ème, au début du 20ème, a certainement permis des progrès dans le pays. Mais en même temps, il a provoqué beaucoup d'exploitation et de souffrance pour les Français. Aujourd'hui, au 21ème siècle, quand on voit qu'il faut sauver le climat, sauver la planète, et bien nous disons qu'il est urgent de sortir de ce système dont la seule logique, c'est la course aux profits, c'est l'argent à tout prix. Et bien nous, nous disons qu'il faut mettre l'être humain, et la planète, au coeur de toutes les logiques politiques. Ça repose sur deux principes, deux : c'est, bien sûr, mieux répartir les richesses, [...] c'est l'ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune), c'est tout ça ; mais nous, nous disons autre chose : c'est que les richesses il faut les produire autrement, et ça c'est fondamental. Parce que justement, au nom des urgences sociales, au nom des urgences climatiques, nous ne pouvons plus produire de la même manière, il faut respecter le vivant, il faut respecter l'être humain, il faut respecter la biodiversité, il faut respecter les ressources naturelles, donc nous voulons produire autrement, et pour ça, nous voulons se réapproprier les moyens de production, on veut donner des pouvoirs, de nouveaux pouvoirs, aux salariés dans les entreprises. |
| À l'[[Élection présidentielle française de 2022|élection présidentielle de 2022]], Fabien Roussel obtient 2,28 % des suffrages exprimés. [[Jean-Luc Mélenchon]], lui, réalise un score neuf fois plus élevé (21,95 %) ; il manque le second tour à 1,2 points contre Marine Le Pen (23,15 %). La stratégie de La France insoumise est alors d'accuser Fabien Roussel d'avoir volé ses 2,28 % à Mélenchon, pourcentage qui aurait pu faire gagner le leader de LFI. | | À l'[[Élection présidentielle française de 2022|élection présidentielle de 2022]], Fabien Roussel obtient 2,28 % des suffrages exprimés. [[Jean-Luc Mélenchon]], lui, réalise un score neuf fois plus élevé (21,95 %) ; il manque le second tour à 1,2 points contre Marine Le Pen (23,15 %). La stratégie de La France insoumise est alors d'accuser Fabien Roussel d'avoir volé ses 2,28 % à Mélenchon, pourcentage qui aurait pu faire gagner le leader de LFI. |