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On trouve ce racialisme chez un noble comme le Français [[w:Arthur de Gobineau|Arthur de Gobineau]], qui écrivit en 1855 qu'il y aurait une race indo-européenne dont descendraient les noblesses européennes. L'Anglais [[w:Houston Stewart Chamberlain|Houston Stewart Chamberlain]] développa ce thème, l'Allemand [[w:Karl Penka|Karl Penka]] créa l'imagerie de l'aryen blond aux yeux bleus entre 1883 et 1891...
 
On trouve ce racialisme chez un noble comme le Français [[w:Arthur de Gobineau|Arthur de Gobineau]], qui écrivit en 1855 qu'il y aurait une race indo-européenne dont descendraient les noblesses européennes. L'Anglais [[w:Houston Stewart Chamberlain|Houston Stewart Chamberlain]] développa ce thème, l'Allemand [[w:Karl Penka|Karl Penka]] créa l'imagerie de l'aryen blond aux yeux bleus entre 1883 et 1891...
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Au 19<sup>e</sup> siècle, la doctrine [[slavophile]] se développe en Russie, expliquant que le peuple russe et son Église seraient profondément démocrates, tandis que les dirigeants russes seraient une bureaucratie allemande, implantée par Pierre I<sup>er</sup>. [[Trotski]] rapporte que [[Marx]] ironisait à ce sujet&nbsp;: ''«&nbsp;C'est pourtant ainsi que les baudets de Teutonie font retomber la responsabilité du despotisme de Frédéric II sur les Français&nbsp;»''. <ref>Trotski, ''[https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/hrrusse/hrr01.htm Histoire de la révolution russe]'', 1930</ref>
    
Lors de la [[Guerre russo-japonaise|guerre contre le Japon]] en 1904-1905, le tsar Nicolas II déclare qu'il va écraser ces ''«&nbsp;insolents macaques&nbsp;»'' (avant de subir une défaite cuisante qui choquera durablement les racistes blancs).
 
Lors de la [[Guerre russo-japonaise|guerre contre le Japon]] en 1904-1905, le tsar Nicolas II déclare qu'il va écraser ces ''«&nbsp;insolents macaques&nbsp;»'' (avant de subir une défaite cuisante qui choquera durablement les racistes blancs).
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''«&nbsp;La théorie de la race, qu'on dirait créée spécialement pour un autodidacte prétentieux et qui se présente comme la clé universelle de tous les secrets de la vie, apparaît sous un jour particulièrement lamentable à la lumière de l'histoire des idées. Pour fonder la religion du sang véritablement allemand, Hitler dut emprunter de seconde main les idées du racisme à un Français, diplomate et écrivain dilettante, le comte Gobineau. Hitler trouva une méthodologie politique toute prête chez les Italiens. Mussolini a largement utilisé la théorie de Marx de la lutte des classes. Le marxisme lui-même est le fruit de la combinaison de la philosophie allemande, de l'histoire française et de l'économie anglaise. Si l'on examine rétrospectivement la généalogie des idées, même les plus réactionnaires et les plus stupides, on ne trouve pas trace du racisme.&nbsp;»''<ref>Trotski, ''[https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1933/06/330610.htm Qu'est-ce que le national-socialisme ?]'', 10 juin 1933</ref>
 
''«&nbsp;La théorie de la race, qu'on dirait créée spécialement pour un autodidacte prétentieux et qui se présente comme la clé universelle de tous les secrets de la vie, apparaît sous un jour particulièrement lamentable à la lumière de l'histoire des idées. Pour fonder la religion du sang véritablement allemand, Hitler dut emprunter de seconde main les idées du racisme à un Français, diplomate et écrivain dilettante, le comte Gobineau. Hitler trouva une méthodologie politique toute prête chez les Italiens. Mussolini a largement utilisé la théorie de Marx de la lutte des classes. Le marxisme lui-même est le fruit de la combinaison de la philosophie allemande, de l'histoire française et de l'économie anglaise. Si l'on examine rétrospectivement la généalogie des idées, même les plus réactionnaires et les plus stupides, on ne trouve pas trace du racisme.&nbsp;»''<ref>Trotski, ''[https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1933/06/330610.htm Qu'est-ce que le national-socialisme ?]'', 10 juin 1933</ref>
 
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Les théoriciens racialistes s'arrêtent rarement à des théories visant les non Européens. Les systèmes racialistes ont souvent une prétention à hiérarchiser « toutes les races », même si généralement les « races européennes » sont considérées comme toutes au dessus des autres. Les populations comme les juifs ou les tsiganes, mêmes si elles sont depuis longtemps en Europe, sont par ailleurs la plupart du temps renvoyées à un statut d'extériorité.
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=== Le nazisme ===
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On retrouve encore ce racialisme commun, exprimé de façon limpide par un général portugais de la fin de la [[w:Estado Novo (Portugal)Dictature salazariste|dictature salazariste]]&nbsp;:
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''«&nbsp;Lorsque l'on va du Nord vers le Sud, on s'aperçoit que la latitude exerce une influence sur les races&nbsp;: par rapport aux exigence de la vie moderne, si la latitude varie, les races se comportent différemment. Ainsi les Nordiques, maintenant développés, sont capables de mener une vie politique très éclairée, puis viennent les Latins, qui sont beaucoup moins évolués, ensuite on passe aux Arabes, qui sont bien pires que nous, et enfin on finit par les Noirs. Sans aucun doute, la race noire est très inférieure à la race blanche, comme les caractéristique de notre race sont, par certains côtés, inférieures à celles de la race nordique.&nbsp;»<ref>Kaulza de Ariaga, ''Leçons de stratégie du Haut-Commandement'', volume XII, 1966-1967</ref>''
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Dans son ouvrage sur l'[[impérialisme]], écrit en pleine [[guerre de 1914-1918]], [[Boukharine]] démonte une théorie présente à son époque, selon laquelle le conflit européen serait un conflit de "races".
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''«&nbsp;Une simple référence aux faits détruit cette théorie, sans laisser une seule pierre à l'édifice. Les Anglo-Saxons, de la même origine que les Allemands, sont leurs plus cruels ennemis; les Bulgares et les Serbes, pur Slaves, parlant presque la même langue, se trouvent de différents côtés des tranchées. Les Polonais ont parmi eux d'ardents partisans de l'Autriche comme de la Russie. La même chose avec les Ukrainiens, dont une partie est en sympathie avec les Russes, tandis qu'une autre est en sympathie avec les Autrichiens. D'autre part, chacune des coalitions belligérantes combine les plus hétérogènes races, nationalités, ou tribus.&nbsp;»''<ref>Boukharine, ''[https://www.marxists.org/archive/bukharin/works/1917/imperial/09.htm Imperialism and World Economy]'', 1915</ref>
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Il revient également sur cette question dans son ouvrage de formation sur ''[[:fr:La théorie du matérialisme historique|La théorie du matérialisme historique]]'' (1921).
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=== Nazisme ===
 
C'est de cette matrice que sont sorties les fanatismes comme le [[nazisme]].
 
C'est de cette matrice que sont sorties les fanatismes comme le [[nazisme]].
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==="Choc des civilisations" ===
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Les racialismes s'appuyant soi-disant sur la science étant de plus en plus discrédités, une idée de plus en plus défendue par les réactionnaires ces dernières années est celle du choc des cultures. Aux États-Unis, le conservateur Samuel Huntington publie en 1996 ''Le choc des civilisations'', dans lequel il prétend expliquer l'ordre géopolitique mondial par les différences de valeurs entre un Occident judéo-chrétien éclairé et un Orient musulman moyenâgeux...
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Cette idée gagne malheureusement des supporters à mesure que certains courants islamistes réactionnaires récupèrent la détresse des classes populaires pour mettre en place des théocraties ou mener des attentats. Les États-Unis, dont la politique impérialiste les rend premiers responsables de bien des situations de misère au Moyen-Orient, sont le foyer de ces idéologies racialistes. Et lorsqu'après les attentions de 2001 à New York G.W. Bush évoque le terme de "croisade" pour décrire sa guerre pétrolière, on n'est pas loin de retomber jusqu'aux justifications religieuses...
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Ce thème est toutefois repris de manière tout aussi réactionnaire en Europe&nbsp;:
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*le terme de croisade est reprise aussi bien par Poutine que par Guéant qui disait à propos de l'intervention française en Libye&nbsp;: «&nbsp;Heureusement, le Président a pris la tête de la croisade&nbsp;» <ref>http://www.slate.fr/story/36229/croisades-gueant-kadhafi-poutine-bush?page=0,3</ref>
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*«&nbsp;On ne peut pas mettre sur le même plan toutes les civilisations. Il faut être conscient de notre supériorité, de la supériorité de la civilisation occidentale. L'Occident continuera à occidentaliser et à s'imposer aux peuples.&nbsp;»<ref>Silvio Berlusconi, Le Figraro, 28 septembre 2001</ref>
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*«&nbsp;pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l'humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. Celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique. En tout état de cause, nous devons protéger notre civilisation.&nbsp;»<ref>Le Monde, ''[https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/05/claude-gueant-declenche-une-nouvelle-polemique_1639076_1471069.html Claude Guéant persiste et réaffirme que "toutes les cultures ne se valent pas"]'', 2012</ref>
 
=== En France ===
 
=== En France ===
    
====Descendants des Francs et des Gaulois====
 
====Descendants des Francs et des Gaulois====
 
En France, la [[Révolution industrielle]] a provoqué un fort exode rural des provinces vers Paris (Bretons, Auvergnats...). Les [[classes possédantes]] parisiennes ont majoritairement développé un profond mépris de classe pour ces nouveaux venus, qui s'est exprimé dans un [[racisme]] latent. Une des théories en vogue était alors que les parisiens étaient les fiers descendants des Francs victorieux, tandis que les provinciaux étaient la progéniture dégénérée des Gaulois vaincus.<ref>Bernard Marchand, ''Paris, histoire d'une ville : XIXe-XXe siècle''</ref>
 
En France, la [[Révolution industrielle]] a provoqué un fort exode rural des provinces vers Paris (Bretons, Auvergnats...). Les [[classes possédantes]] parisiennes ont majoritairement développé un profond mépris de classe pour ces nouveaux venus, qui s'est exprimé dans un [[racisme]] latent. Une des théories en vogue était alors que les parisiens étaient les fiers descendants des Francs victorieux, tandis que les provinciaux étaient la progéniture dégénérée des Gaulois vaincus.<ref>Bernard Marchand, ''Paris, histoire d'une ville : XIXe-XXe siècle''</ref>
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==="Race" et classe sociale===
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En général, la diffusion de pensées racialistes se fait de façon beaucoup plus sournoise&nbsp;: en prétendant expliquer certains constats par la "race" ou la culture alors qu'ils sont avant tout déterminés par la classe sociale. En particulier, dans les [[pays impérialistes]], les travailleurs immigrés sont souvent de fait au bas de l'échelle de la classe laborieuse. Les hommes politiques réactionnaires se plaisent alors à expliquer que c'est leur culture qui leur pose des difficultés pour s'intégrer. Certains font même mine de les plaindre, se mettant ainsi à l'abri de l'accusation de racisme. Mais en réalité c'est déjà une victoire pour eux que de faire admettre que c'est la culture qui est le principal obstacle à "l'intégration". Certes, la barrière de la langue, par exemple, est souvent un problème pour les immigrants, mais une bonne partie redoublent d'efforts et compensent cette difficulté. Par contre, ce qu'ils n'ont que peu de chances de surmonter, c'est la [[reproduction sociale]] qui fait que les enfants de pauvres restent pauvres.
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Claude Guéant&nbsp;: «&nbsp;le quart des étrangers qui ne sont pas d'origine européenne sont au chômage, les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés.&nbsp;» (ces chiffres n'étant d'ailleurs retrouvables nulle part...)<ref>http://www.slate.fr/story/38703/gueant-integration-education-chiffres-polemiques</ref>
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Plus généralement, l'usage des statistiques de façon peu rigoureuse peut servir à légitimer des thèses racistes. On peut trouver des corrélations entre plusieurs variables... mais corrélation n'est pas explication&nbsp;! Par exemple, la criminalité est plus fréquente chez les "gens" de plus de 1m75... tout simplement parce que la criminalité est plus fréquente chez les hommes, et que les "gens" de plus de 1m75 sont très majoritairement des hommes. De même, la criminalité est plus fréquente chez les jeunes et les pauvres... Or les immigrés sont plus souvent des hommes, jeunes, et pauvres...<ref>André Kuhn, [http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2012/10/06/andre-kuhn-comment-sexplique-la-surrepresentation-des-etrangers-dans-la-criminalite/ Comment s’explique la surreprésentation des étrangers dans la criminalité ?], 2012</ref>
 
==La lutte contre le racisme==
 
==La lutte contre le racisme==
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''«&nbsp;La dénonciation intransigeante des préjugés de race et de toutes les formes et nuances de l'arrogance et du chauvinisme nationaux, en particulier de l'antisémitisme, doit entrer dans le travail quotidien de toutes les sections de la IV° Internationale comme le principal travail d'éducation dans la lutte contre l'impérialisme et la guerre. Notre mot d'ordre fondamental reste&nbsp;: Prolétaires de tous les pays, unissez-vous&nbsp;!&nbsp;»''<ref>Trotski, [https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/trans/tran12.html Programme de Transition, La lutte contre l'impérialisme et contre la guerre], 1938</ref>
 
''«&nbsp;La dénonciation intransigeante des préjugés de race et de toutes les formes et nuances de l'arrogance et du chauvinisme nationaux, en particulier de l'antisémitisme, doit entrer dans le travail quotidien de toutes les sections de la IV° Internationale comme le principal travail d'éducation dans la lutte contre l'impérialisme et la guerre. Notre mot d'ordre fondamental reste&nbsp;: Prolétaires de tous les pays, unissez-vous&nbsp;!&nbsp;»''<ref>Trotski, [https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/trans/tran12.html Programme de Transition, La lutte contre l'impérialisme et contre la guerre], 1938</ref>
 
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===Notion de « race sociale »===
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Certains courants, souvent regroupés sous le nom d'[[antiracisme politique]], utilisent le concept de ''race sociale'' dans leur militantisme. Il ne s'agit pas de races biologiques (comme l'immense majorité des antiracistes ils considèrent que parler de races humaines au sens biologique n'est pas pertinent scientifiquement). Les races sociales sont des catégories comme les classes sociales, qui n'ont pas une origine biologique mais qui ont quand même une réalité sociale : il y a des groupes dominants et des groupes dominés, avec des conséquences très concrètes.
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Ainsi l'antiracisme politique considère qu'il ne faut pas se contenter de dénoncer des discours racistes explicites, mais qu'il faut analyser et comprendre l'ensemble de la division de la société en races sociales pour la dénoncer en tant que système. Il s'agit donc d'une dénonciation qui se veut bien plus radicale, et qui dénonce souvent des milieux politiques (y compris des organisations de gauche, antiracistes, etc.) comme participant à reproduire le racisme systémique. L'explication (se voulant matérialiste) étant le plus souvent que ces organisations (accusées de faire de «l'antiracisme moral») sont majoritairement composées de militant·e·s blanc·he·s). Dans cette vision, le fait d'appartenir à la catégorie des Blancs ("blanchité") apporte des privilèges (en moyenne), au delà de la classe sociale. L'origine de la construction des races sociales serait essentiellement le [[colonialisme]] et l'[[impérialisme]] (le champ théorique associé à cette vision est ainsi appelé ''études post-coloniales'').
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Comme les classes sociales, les études post-coloniales ont un objet d'étude qui est évolutif en fonction des lieux et des époques. Par exemple, étant donné la variété d'ethnies et de cultures différentes des juif·ves, il serait peu pertinent d'étudier l'histoire à l'aide de la notion de «peuple juif». Cependant, les idéologies antisémites du 20<sup>e</sup> siècle d'une part, et le sionisme d'autre part, ont créé une sorte de catégorie "juif", péjorative ou méliorative selon qui l'utilise, qui prend de fait le dessus sur des identités plus anciennes. Il y a un processus similaire en ce qui concerne la «négritude». Il est évident qu'historiquement, sur des milliers d'années, les différentes cultures (parfois antagoniques) se sont développées en Afrique, comme en Eruope. Mais le racisme négrophobe développé par les puissances européennes a créé une image commune «des Noirs», «des Africains», et à la faveur des luttes d'émancipation contre l'esclavage, la décolonisation, etc, de nombreux Africains (dont des théoriciens comme Césaire) sont partis de cette identité noire (la négritude), de cette communauté de destin, pour définir leur lutte.
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En France on retrouve dans ce courant le MWASI, la Brigade anti-négrophobie, le Collectif Stop le contrôle au faciès, le Parti des Indigènes de la République (PIR)...<ref>Indigènes TV, [https://www.youtube.com/watch?v=CkEzbn93dQI L'invention de la « race blanche »], 2014</ref> La notion de race sociale soulève de nombreuses polémiques dans les milieux militants.<ref>LMSI, [http://lmsi.net/Vous-avez-dit-race-sociale ''Vous avez dit « race sociale » ?''], 2015</ref>
 
==Racisme et mouvement ouvrier / socialiste==
 
==Racisme et mouvement ouvrier / socialiste==
 
Malheureusement ces idéologies n'ont pas épargné le mouvement ouvrier et les socialistes. [[Proudhon]] était profondément raciste. [[Karl Marx|Marx]] a accordé du crédit à la théorie des races et à la [[w:Phrénologie|phrénologie]] vers la fin de sa vie.<ref>[http://socialdemocracy21stcentury.blogspot.com/2015/04/marxs-phrenology-and-racial-views.html Marx’s Phrenology and Racial Views]</ref>
 
Malheureusement ces idéologies n'ont pas épargné le mouvement ouvrier et les socialistes. [[Proudhon]] était profondément raciste. [[Karl Marx|Marx]] a accordé du crédit à la théorie des races et à la [[w:Phrénologie|phrénologie]] vers la fin de sa vie.<ref>[http://socialdemocracy21stcentury.blogspot.com/2015/04/marxs-phrenology-and-racial-views.html Marx’s Phrenology and Racial Views]</ref>
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On peut notamment se rappeler qu'un fort racisme touchait les provinciaux (auvergnats, bretons...) immigrant à Paris, puis les travailleurs d'origine européenne (espagnols, italiens, portugais, polonais...). Aujourd'hui, le racisme se concentre sur les immigrés extra-européens (maghrébins, noirs africains, asiatiques...).
 
On peut notamment se rappeler qu'un fort racisme touchait les provinciaux (auvergnats, bretons...) immigrant à Paris, puis les travailleurs d'origine européenne (espagnols, italiens, portugais, polonais...). Aujourd'hui, le racisme se concentre sur les immigrés extra-européens (maghrébins, noirs africains, asiatiques...).
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===Une islamophobie qui vient de loin===
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===L'islamophobie===
    
{{Voir|Islamophobie}}
 
{{Voir|Islamophobie}}

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